Re: Aucun bienfait des animaux sur la santé des humains
Publié : 25 mars 2015, 15:40
Nous avons affaire à une véritable religion avec ses dieux, ses saints, ses inquisiteurs et ses fervents adeptes qui sont prêts à défendre leurs croyances jusqu'au dernier souffle, quelles que soient les conséquences.
Les médias répètent ses absurdités à la nausée et les montent en épingle pour vendre de la copie, faire marcher les affaires et créer de la richesse dans le plus pur esprit du capitalisme.
Il est notoirement reconnu que les croyants sont totalement insensibles à la raison.
J'ai l'impression d'être sur un site de créationnistes tellement les réactions et les arguments sont identiques : attaques sur la personne, arguments circulaires, autoritarisme, superficialité, ignorance crasse et une mauvaise foi évidente.
Je vous signale qu'aucun de vous n'a mentionné dans ses arguments les conséquences sur les animaux que j'ai répertoriées dans mon billet, Brigitte Bardot et compagnie ne sont pas crédibles. L'arroseur arrosé et sur mon blogue et mes livres.
De toute évidence, les adeptes de cette croyance idiote n'ont qu'un seul souci : leur seul petit plaisir et leur seul petit confort. Ils aiment les animaux uniquement pour les passions et les intérêts qu'ils suscitent sans aucune considération pour la nature, autrui et les animaux qu'ils exploitent subtilement sous le couvert des bons sentiments et des bonnes intentions.
Les animaux sont certes merveilleux, mais compte tenu des conséquences désastreuses, est-ce une raison suffisante pour en faire nos esclaves affectifs?
Le message que nous envoyons aux enfants par cet égoïsme légendaire est le suivant :
Comme le pense notamment l’ethnologue français André G. Haudricourt, « la domination des hommes sur les créatures inférieures a fourni l’analogie mentale sur laquelle bien des arrangements politiques et sociaux sont fondés.[…] C’est ainsi que la domestication est devenue l’archétype d’autres formes de subordination sociale.(1) »
Selon cette version des choses, la condition animale est une transposition de la condition humaine, selon le mot de l’ethnologue français Jean-Pierre Digard, « le moule en creux et en relief ou le contretype, en positif et en négatif, des relations entre les hommes » (2).
Dès lors, ce qu’un enfant apprendra à travers la zoothérapie, ce sont les règles de la domination. Au lieu d’instiller le respect et l’amour des autres espèces et de la nature, il apprendra à les mépriser. Toutes ses relations futures seront fondées sur ces traits de caractère. À l’intérieur des limites permises par la société, il agira avec ses semblables, en essence et non dans la forme, comme il agit avec les animaux. Autrement dit, il traitera son futur conjoint, ses futurs enfants, employés, amis, citoyens et sur une échelle plus grande, les autres races, les autres nations et l’environnement, comme des animaux. Et c’est précisément le problème : les méfaits de cette relation de propriétaire à propriété passeront inaperçus, car il n’aura pas dans sa psychologie d’autres points de références comportementales pouvant servir de comparaison.
Références
1) André G. Haudricourt (1962). « Domestication des animaux, culture des plantes et traitement d’autrui. » L’Homme 2(1):40-50 ; voir aussi à ce propos (en) Beth Daly et L.L. Morton (2003) « Children with Pets Do Not Show Higher Empathy: A Challenge to Current Views » Anthrozoös 16(4):298, (en) Nibert D. (2002) Animal Rights/Human Rights. Entanglement of Oppression and Liberation. Lanham, Rowman & Littlefield Publishers, Marjorie Spiegel (1996). La comparaison redoutée : l’esclavage des animaux et des humains [The Dreaded Comparison: Human and Animal Slavery], Mirror books, Yi-Fu Tuan. Ouvr. cité.
2) Jean-Pierre Digard (2005). Les Français et leurs animaux. Fayard: 128.
Les médias répètent ses absurdités à la nausée et les montent en épingle pour vendre de la copie, faire marcher les affaires et créer de la richesse dans le plus pur esprit du capitalisme.
Il est notoirement reconnu que les croyants sont totalement insensibles à la raison.
J'ai l'impression d'être sur un site de créationnistes tellement les réactions et les arguments sont identiques : attaques sur la personne, arguments circulaires, autoritarisme, superficialité, ignorance crasse et une mauvaise foi évidente.
Je vous signale qu'aucun de vous n'a mentionné dans ses arguments les conséquences sur les animaux que j'ai répertoriées dans mon billet, Brigitte Bardot et compagnie ne sont pas crédibles. L'arroseur arrosé et sur mon blogue et mes livres.
De toute évidence, les adeptes de cette croyance idiote n'ont qu'un seul souci : leur seul petit plaisir et leur seul petit confort. Ils aiment les animaux uniquement pour les passions et les intérêts qu'ils suscitent sans aucune considération pour la nature, autrui et les animaux qu'ils exploitent subtilement sous le couvert des bons sentiments et des bonnes intentions.
Les animaux sont certes merveilleux, mais compte tenu des conséquences désastreuses, est-ce une raison suffisante pour en faire nos esclaves affectifs?
Le message que nous envoyons aux enfants par cet égoïsme légendaire est le suivant :
Comme le pense notamment l’ethnologue français André G. Haudricourt, « la domination des hommes sur les créatures inférieures a fourni l’analogie mentale sur laquelle bien des arrangements politiques et sociaux sont fondés.[…] C’est ainsi que la domestication est devenue l’archétype d’autres formes de subordination sociale.(1) »
Selon cette version des choses, la condition animale est une transposition de la condition humaine, selon le mot de l’ethnologue français Jean-Pierre Digard, « le moule en creux et en relief ou le contretype, en positif et en négatif, des relations entre les hommes » (2).
Dès lors, ce qu’un enfant apprendra à travers la zoothérapie, ce sont les règles de la domination. Au lieu d’instiller le respect et l’amour des autres espèces et de la nature, il apprendra à les mépriser. Toutes ses relations futures seront fondées sur ces traits de caractère. À l’intérieur des limites permises par la société, il agira avec ses semblables, en essence et non dans la forme, comme il agit avec les animaux. Autrement dit, il traitera son futur conjoint, ses futurs enfants, employés, amis, citoyens et sur une échelle plus grande, les autres races, les autres nations et l’environnement, comme des animaux. Et c’est précisément le problème : les méfaits de cette relation de propriétaire à propriété passeront inaperçus, car il n’aura pas dans sa psychologie d’autres points de références comportementales pouvant servir de comparaison.
Références
1) André G. Haudricourt (1962). « Domestication des animaux, culture des plantes et traitement d’autrui. » L’Homme 2(1):40-50 ; voir aussi à ce propos (en) Beth Daly et L.L. Morton (2003) « Children with Pets Do Not Show Higher Empathy: A Challenge to Current Views » Anthrozoös 16(4):298, (en) Nibert D. (2002) Animal Rights/Human Rights. Entanglement of Oppression and Liberation. Lanham, Rowman & Littlefield Publishers, Marjorie Spiegel (1996). La comparaison redoutée : l’esclavage des animaux et des humains [The Dreaded Comparison: Human and Animal Slavery], Mirror books, Yi-Fu Tuan. Ouvr. cité.
2) Jean-Pierre Digard (2005). Les Français et leurs animaux. Fayard: 128.