Dans le rôle du petit ami, je peux témoigner que je me suis toujours senti très confortable avec ce non-choix. Pour moi c'était un très grand soulagement. En fait c'était plus l'apparition du maudit embryon que sa disparition qui m'a donné des sueurs froides.Mireille a écrit :Je crois qu'aucune femme ayant vécu un avortement, ni plus un conjoint ayant participé à prendre la décision, peut en arriver, un jour, à se sentir vraiment confortable dans ce choix. [...] ce sentiment de culpabilité, qui lui, dure toute une vie.
Ou alors je suis un monstre... pourtant j'aime bien les bébés...

Et puis, l'autre partie a des sentiments identiques. C'est assez commun au final les avortements. Dans mon entourage je ne connais personne qui a été traumatisé par l'expérience. Peut-être que pour vivre un avortement comme un traumatisme il faut déjà être pétri d'une certaine morale religieuse, je sais pas.
En tout cas il semble assez clair que l'environnement social est le facteur déterminant dans la contraction de ce sentiment éternel de culpabilité...