Eh bien c'est plus clair quand vous le dites comme cela sinon ce n'est pas clair du tout. Peut-être vous pourriez l'expliciter dans votre texte.Kraepelin a écrit : J'ajouterais ici que je cible justement cette survalorisation de l'autodétermination parce qu'elle peut servir de légitimation d'un mécanisme d'auto-aveuglement et que c'est quelque chose qui mine la relation de couple.
Mais je maintiens que votre formulation ne me semble pas la meilleure. Elle prend le contrepied de ce que vous dénoncez ci-haut, ce qui me semble tout autant excessif.
Parler de la notion d'engagement me semblerait pas mal, un engagement est par définition quelque chose de librement consenti plutôt que de règle posée par le partenaire.
Ni l'un ni l'autre. Je sous-entendais plutôt de se laisser une marge de possibilités, de liberté, d'incertitude.Kraepelin a écrit :Emanuelle a écrit :Les deux peuvent décider d’un commun accord d’avoir un jardin secret (ce qui ne contredit pas ce que vous dites) ou l’un ou les deux peuvent avoir un jardin secret (sans le dire à l’autre).
Votre expression «jardin secret» est équivoque. De quoi parlez-vous au juste? D'un espace imaginaire où règne la fantaisie ou d'une garçonnière en ville ou amener ses maitresses?
Cela masque tout un tas de situations, beaucoup plus courantes que les situations extrêmes que vous avez citées, où le partenaire se fait des idées. Votre formulation ne tient pas du tout compte de cela. Cela présuppose que les personnes se font une idée juste des situations, ce qui me semble très douteux. Tel que je le comprends, cela nie beaucoup de processus subconscients dans les relations affectives, me semble-t-il.Kraepelin a écrit : En principe, la règle est que la limite de chacun est posée par l'autre 2: C'est mon conjoint qui détermine la zone de confort qui limite ma conduite et c'est moi qui détermine la zone de confort qui limite sa conduite. C'est ce que nous nommons le "droit de veto conjugale réciproque".