Re: Collapsologie
Publié : 15 sept. 2016, 02:47
Dash, c'est la serre qui a 7 km de diamètre. L'air réchauffé par effet de serre s'engouffre dans la base de la tour qui a quelques centaines de mètres de diamètres.
Je dois reconnaitre que le rendement énergétique de cette tour aérogénératrice gigantesque sans effet Vortex (comparée au flux thermique en provenance du soleil eu égard aux (pi/4)x7² = 38.5 km² de serre) n'est franchement pas terrible. C'est d'ailleurs une remarque d'Inso.Dash a écrit :Ha, ok. Me semblait aussi que c'n'était pas possible.
J'ai repris la discussion du tout début. J'ai aussi parcouru (en diago) le rapport sur la station espagnole postée par Inso et j'y ai effectivement vu la photo d'une grande serre, mais même en faisant une recherche de mots (seven - 7 - km) dans le rapport, je n'ai rien trouvé à propos d'une « base » ou d'une serre de 7 km. Il vient d'où ce chiffre en fait?Christian a écrit :Dash, c'est la serre qui a 7 km de diamètre.
Ca existe, ce sont des hydroliennes. Il y en a en mer (et même de très grandes, il y en a une de 16m de diamètre au large de la Bretagne), et de plus petites en rivière.Dash a écrit :quand j'observe des éoliennes qu'on dispose en rang dans des champs, je me demande pourquoi il ne serait tout simplement pas possible de placer des turbines, en rangées, dans de grands fleuves
Bon, ce n'est pas mon rayon, mais j'imagine aisément qu'il n'est guère rentable de construire une structure, sans compter le personnel pour la gérer pour quelques turbines tournant relativement lentement, donc sans gros potentiel.Dash a écrit : Par exemple, à la hauteur de la ville de Québec, le fleuve St-Laurent a un débit moyen de 12 309 m3/s. Pourquoi alors fabriquer des barrages couteux dans le nord du QC afin de retenir l'eau pour créer un débit artificiel quand il suffirait de placer plusieurs turbines sous-marines en rangées dans le fond du fleuve?
Sinon, de façon générale... ...et qui répond à mes questions...Wiki :Hydrolienne a écrit :« Un projet pilote a démarré à l'été 2010, avec deux turbines TREK, conçues et construites au Québec et d'une capacité de 250 kW chacune, qui seront immergées dans le fleuve Saint-Laurent près du Vieux-Port de Montréal. Elles devraient produire l'équivalent de la consommation de 750 foyers.
Une jeune entreprise, Idénergie, propose une hydrolienne portable destinée à alimenter une ou plusieurs résidences à partir d'une rivière. Pour rendre leur concept accessible à tous, ils ont développé un système d'entraînement sans arbre entre la turbine et le générateur. Ce concept limite grandement l'entretien nécessaire au bon fonctionnement. La machine a aussi l'avantage de fonctionner dans un courant d'eau peu profond et de dégager des rendements intéressants même à basse vitesse. Elles pourront être connectées en parallèle pour permettre la création de petits parcs. »
Wiki :Hydrolienne a écrit :Avantages :
• Les hydroliennes sont beaucoup plus petites que les éoliennes pour une même puissance, cela étant dû à la masse volumique de l'eau qui est environ 800 fois supérieure à celle de l'air.
• Les courants marins sont prévisibles (notamment en consultant les éphémérides), on peut donc estimer avec précision la production d'électricité.
• Les potentiels des courants marins sont très importants, EDF estime le potentiel européen hydrolien exploitable à environ 12,5 GW, soit l'équivalent de 14 réacteurs nucléaires de 900 MW et la France, à elle seule, en représente 20 % soit 2,5 GW : 2 ou 3 réacteurs nucléaires, ou 1 ou 2 EPR.
• L’hydrolienne utilise une énergie renouvelable (le courant marin) et elle ne pollue pas, en termes de déchets issus de combustion tels que le CO2 ou les déchets radioactifs.
• De nouveaux modèles d'hydroliennes semi-immergés peuvent être adaptés aux rivières, même modestes, sans avoir les impacts écologiques des turbines classiques dont les pêcheurs craignent qu'elles aient des impacts sous-estimés sur les poissons. Ces hydroliennes produisent moins d'électricité que les turbines classiques, mais pourraient être beaucoup plus légères, et demander bien moins d'investissement.
• Dans la formule mathématique de base, citée précédemment, on voit que la puissance du courant varie avec le cube de la vitesse. Par exemple, l'énergie produite par un courant de 4 m/s est 8 fois plus forte que celle produite par un courant de 2 m/s3. Ceci explique la recherche des sites présentant les courants les plus forts, mais malheureusement ceux-ci sont rares ! (une vingtaine seulement dans le monde).
Les inconvénients :
• Pour éviter le développement des algues et organismes encroûtants sur l'hydrolienne, il faut utiliser un antifouling. Il s'agit tout d'abord, par définition, de produits toxiques pour la faune et la flore marine. Mais surtout cet antifouling doit être refait régulièrement. Réaliser l'opération sous l'eau est à peu près inenvisageable, à la fois pour des raisons techniques vu la difficulté de l'opération, mais aussi parce que le risque pour l'environnement est tel que réaliser ce type d'opération est déjà illégal pour un bateau à l'extérieur d'une aire de carénage spécialement aménagée. Une opération de maintenance à intervalle régulier pour démonter ou extraire l'hydrolienne de l'eau et refaire son carénage est donc indispensable.
• Dans les eaux turbides, du fait de la présence de sable en suspension (dans les détroits, le pas de Calais par exemple), l’érosion des pales d’hélice ou des pièces mobiles par le sable est très forte. Ainsi l’entretien doit être très fréquent, mais il est plus difficile qu’à l’air libre puisqu’on ne peut pas l’ouvrir sans que l’eau ne pénètre à l’intérieur et n’endommage tous les systèmes (mécaniques et électriques). Pour cette raison, certaines hydroliennes ont une structure émergeant de l’eau, qui peut être gênante pour la navigation. Des systèmes à ballast pourraient permettre de faire monter ou descendre les unités de production.
• Les hydroliennes créent des zones de turbulences, qui modifient la sédimentation et le courant, avec de possibles effets sur la flore et la faune juste en aval de leur positionnement. Ces aspects sont analysés par les études d'impacts.
• Des poissons, mammifères marins ou des plongeurs pourraient heurter les hélices et se faire blesser plus ou moins gravement. Ces dernières peuvent néanmoins tourner très lentement (cela dépend de la résistance opposée par l'alternateur et donc du modèle d'hydrolienne). Toutefois, la première étude sur le sujet (fish Survival Study on Hydrokinetic Power Turbine) menée en 2009, par « Hydro Green Energy LLC » et déposée à la « Federal Energy Regulatory Commission » (États-Unis), a démontré clairement la sécurité du procédé. Selon ces résultats, seulement un poisson sur 402 a montré des signes de blessure; des signes peut-être plus attribuables à la mise en place du protocole qu’aux turbines elles-mêmes. Cette étude s'applique toutefois aux poissons et non aux plus gros mammifères marins.
Ouaip ! ben la prochaine fois, tu regardes avant de poser des questions, ça évitera que j'y fasse une réponse de mardeDash a écrit :Fascinant le lien Wiki sur les hydroliennes. Thx thewild!![]()
Euh, t'essai de « t'adapter » comme LLC?MaisBienSur a écrit :...ça évitera que j'y fasse une réponse de marde![]()
Par contre, que dit les lois là dessus ?Dash a écrit : Leur hydrolienne domestique alimente un chalet complet 24h/24h ! C'est hot!
SalutMaisBienSur a écrit :Par contre, que dit les lois là dessus ?Dash a écrit : Leur hydrolienne domestique alimente un chalet complet 24h/24h ! C'est hot!
Parce que ce système parait très efficace, mais autant une éolienne chez un particulier ne pose pas trop de problème de partage du vent, autant dans une rivière, comme définir une limite ?
Si il se met en aval, il peut avoir de la soupe de poisson toute fraiche !MaisBienSur a écrit :Et surtout, comment le pêcheur récupère sa ligne emmêlée dans tout ce bordel ???
Déjà une rivière, même si elle passe chez toi, elle ne t'appartient pas, tu restes soumis au règlement suivant sa catégorie, et d'autres caractéristiques...Damien26 a écrit :Salut
Je ne comprends pas ta question. Si un particulier a une une rivière qui coule sur sa propriété et qu'il y installe des hydroliennes il ne prend rien à l'environnement, si ce n'est du temps de déplacement d'eau, tout comme les éoliennes prennent du temps de déplacement d'air.
T’as visionné la vidéo? C’est pas plus gros qu’un baril de 42 gallons! De plus, l’action ne semble pas du tout interférer le cours du courant. L’on a même de la difficulté à l’observer lorsqu’il est presque enseveli sous l’eau. Ça ne m'apparait pas avoir plus d'incidence que n’importe quelle grosse roche ou tronc d’arbre faisant déjà partie de la rivière.MaisBienSur a écrit : Peut-on autoriser ce système sans imaginer un impact de 20 turbines (ou plus) sur 200 m de rivière ?
Oui, j'avais suivit ton lien, mais c'est vrai que l'image que j'ai en tête, c'est la rivière qui passait chez mon tonton quand je n'avais pas dix ans, on pouvait s'y baigner grâce à un petit barrage amovible, mais elle ne faisait pas plus de deux mètres de large. Et pour revenir à mon soucis de lois, les berges appartiennent au propriétaire, l'entretient du cours d'eau également, mais pas l'eau proprement dite, donc a t-on le droit de s'en servir ?Dash a écrit : T’as visionné la vidéo? C’est pas plus gros qu’un baril de 42 gallons! De plus, l’action ne semble pas du tout interférer le cours du courant. L’on a même de la difficulté à l’observer lorsqu’il est presque enseveli sous l’eau. Ça ne m'apparait pas avoir plus d'incidence que n’importe quelle grosse roche ou tronc d’arbre faisant déjà partie de la rivière.
La centrale de Beauharnois près de Montréal fait 1903 MW! Elle se situe au 5e rang dans le parc de centrales électriques d'Hydro-Québec.thewild a écrit : Sinon pour les rivière il y a aussi les barrages de basse chute, ou centrales au fil de l'eau. Je ne sais pas pour le Canada, mais en Europe il y en a beaucoup et elles représentent une part importante de la puissance hydroélectrique. En Belgique par exemple il y a plus de 100MW de puissance uniquement avec les centrales au fil de l'eau. En fait, c'est assez... courant !
Christian a écrit :Dash, c'est la serre qui a 7 km de diamètre.
C'est dans le tableau 2 et c'est noté 7000 m pour le cas de la tour de 200 MW et 1000 m de hauteur (page 6/8 du pdf et notée page 122) de Design of Commercial Solar Updraft Tower Systems—Utilization of Solar Induced Convective Flows for Power Generation. Les tableaux 2 et 3 sont très intéressants (mais à mon sens très optimistes en terme de coût).Dash a écrit :J'ai repris la discussion du tout début. J'ai aussi parcouru (en diago) le rapport sur la station espagnole postée par Inso et j'y ai effectivement vu la photo d'une grande serre, mais même en faisant une recherche de mots (seven - 7-km) dans le rapport, je n'ai rien trouvé à propos d'une « base » ou d'une serre de 7 km. Il vient d'où ce chiffre en fait ?
MaisBienSur a écrit :En conclusion, je pense qu'il faudrait un nombre trop conséquent de turbines dans les fleuves pour assurer une rentabilité.
Impressionnant pour une centrale au fil de l'eau !Christian a écrit :La centrale de Beauharnois près de Montréal fait 1903 MW! Elle se situe au 5e rang dans le parc de centrales électriques d'Hydro-Québec.
SalutMaisBienSur a écrit :Oui, j'avais suivit ton lien, mais c'est vrai que l'image que j'ai en tête, c'est la rivière qui passait chez mon tonton quand je n'avais pas dix ans, on pouvait s'y baigner grâce à un petit barrage amovible, mais elle ne faisait pas plus de deux mètres de large. Et pour revenir à mon soucis de lois, les berges appartiennent au propriétaire, l'entretient du cours d'eau également, mais pas l'eau proprement dite, donc a t-on le droit de s'en servir ?Dash a écrit : T’as visionné la vidéo? C’est pas plus gros qu’un baril de 42 gallons! De plus, l’action ne semble pas du tout interférer le cours du courant. L’on a même de la difficulté à l’observer lorsqu’il est presque enseveli sous l’eau. Ça ne m'apparait pas avoir plus d'incidence que n’importe quelle grosse roche ou tronc d’arbre faisant déjà partie de la rivière.
Edit: j'avais même trouvé:
Chacun reste donc libre de puiser de l’eau à condition de limiter son utilisation à un usage domestique comme l’arrosage du jardin ou le nettoyage de la voiture