Re: Les goûts et les couleurs : acquis, innés, ça se discute.
Publié : 27 août 2016, 23:48
Salut miraye,
J’ai lu l’article. En effet, c’est très intéressant et tous les facteurs ayant incidence sont abordé!
Mon reproche ne te visait pas particulièrement, mais concernant surtout Raphaël et son attitude de plus en plus hautaine et méprisante envers Mireille (depuis quelque mois).
Je ne remets pas en cause l’aspect inné de notre préférence pour le sucre, mais avouons que c’est à peu près la seule exception connue (et documenté, comme dans ton article). Et, sauf à moins de relativiser à outrance et de considérer tous les stimulus qui seront perçus agréablement/désagréablement de façon innée et naturelle par les nouveau-nées (chaud/froid, caresses/piqûres, pincements, tapes, etc.), comme étant des « gouts », j’trouve que focaliser sur ces aspects de base ne sert essentiellement qu’à donner tort à Mireille. Parce que dans les faits, tous les gouts et préférences que l’on développe par la suite sont essentiellement le résultat de l’acquis (c’est même tautologique formulé comme ça puisque « l’on développe par la suite » n’implique que l’acquis).
J’veux dire que si l’on s’amuse tous à faire 2 colones pour lister ce que nous aimons et n’aimons pas, j’doute fortement que l’innée ait une grande part d’incidence dans la résultante finale concernant ce qu’il y aura sur nos listes (en tant que différences d’appréciation les uns par rapport aux autres, au sein d’une même espèce)! Bien sûr qu’on peut remonter à des facteur de base liés à la génétique, à l’évolution et qui sont communs à tous au départ, et qui déterminent pourquoi les vautours « aiment » l’odeur de putréfaction, pourquoi les tigres « aiment » la viande et pourquoi les bébés Homo sapiens réagissent favorablement au sucré, etc., mais dans ce cas, ça ne concerne plus vraiment les gouts en tant que différences d’appréciation entre individus.
Il s’agit alors de « socles communs », de « points de départ » lié à la « contrainte » d’être un vautour, un tigre, un homme, etc., bref il s’agit des « gouts généraux » d’espèces entières. Mais à ce point, le cadre et le contexte ne sont plus du tout les mêmes et l’utilisation du terme « gout » n’a plus exactement le même sens, la même signification. L’on oppose simplement des différences fondamentales entre diverses espèces! En ce sens, c’est sûr que tout ce qui caractérise une espèce est, à la base, innée, puisqu’il n’y a pas de « masse informe » et non définie naissant « du néant » et se caractérisant uniquement en évoluant par la suite, dans le cours d’une seule vie. Conséquemment, les exemples de Raphaël — qui répondait à la remarque de Mireille concernant l'appréciation de la musique classique provenant de l'acquis —, concernant les tigres et les vautours n'ont donc rien, mais absolument rien à voir avec les différences de gouts qu'il peut y avoir entre individus au sein d'une même espèce. Donc avant de dire que les autres font des raccourcis simplistes ou erronés....
Du coup, à moins que j’aie raté certains échanges, je ne pense pas que Mireille parlait (de par ses exemples) de ces types de différences fondamentales, mais qu’elle parlait plutôt des différences d’appréciations qui existent au sein des individus d’une même espèce. Et dans ce cadre, c’est effectivement, essentiellement, l’acquis qui détermine les différences d’appréciation entre les divers individus. Sinon, qu’on me démontre que j’ai, moi aussi, tort de penser cela!
J’ai lu l’article. En effet, c’est très intéressant et tous les facteurs ayant incidence sont abordé!
Mon reproche ne te visait pas particulièrement, mais concernant surtout Raphaël et son attitude de plus en plus hautaine et méprisante envers Mireille (depuis quelque mois).
Je ne remets pas en cause l’aspect inné de notre préférence pour le sucre, mais avouons que c’est à peu près la seule exception connue (et documenté, comme dans ton article). Et, sauf à moins de relativiser à outrance et de considérer tous les stimulus qui seront perçus agréablement/désagréablement de façon innée et naturelle par les nouveau-nées (chaud/froid, caresses/piqûres, pincements, tapes, etc.), comme étant des « gouts », j’trouve que focaliser sur ces aspects de base ne sert essentiellement qu’à donner tort à Mireille. Parce que dans les faits, tous les gouts et préférences que l’on développe par la suite sont essentiellement le résultat de l’acquis (c’est même tautologique formulé comme ça puisque « l’on développe par la suite » n’implique que l’acquis).
J’veux dire que si l’on s’amuse tous à faire 2 colones pour lister ce que nous aimons et n’aimons pas, j’doute fortement que l’innée ait une grande part d’incidence dans la résultante finale concernant ce qu’il y aura sur nos listes (en tant que différences d’appréciation les uns par rapport aux autres, au sein d’une même espèce)! Bien sûr qu’on peut remonter à des facteur de base liés à la génétique, à l’évolution et qui sont communs à tous au départ, et qui déterminent pourquoi les vautours « aiment » l’odeur de putréfaction, pourquoi les tigres « aiment » la viande et pourquoi les bébés Homo sapiens réagissent favorablement au sucré, etc., mais dans ce cas, ça ne concerne plus vraiment les gouts en tant que différences d’appréciation entre individus.
Du coup, à moins que j’aie raté certains échanges, je ne pense pas que Mireille parlait (de par ses exemples) de ces types de différences fondamentales, mais qu’elle parlait plutôt des différences d’appréciations qui existent au sein des individus d’une même espèce. Et dans ce cadre, c’est effectivement, essentiellement, l’acquis qui détermine les différences d’appréciation entre les divers individus. Sinon, qu’on me démontre que j’ai, moi aussi, tort de penser cela!