Inso a écrit :Ce que je veux dire, se maintenir en forme par le sport n'est pas vraiment un problème de revenu.
En effet, le sport n'est pas une obligation pour se maintenir en forme, au contraire du mouvement. Remplacer une partie de ses trajets en voiture par de la marche suffit déjà à faire une énorme différence, comme on le voit lorsqu'on compare les différentes populations urbaines : l'obésité est bien moindre chez ceux qui disposent de transports publics (et donc marchent davantage, ne serait-ce que pour rejoindre une station de métro) que chez ceux qui dépendent de leurs véhicules personnels.
Inso a écrit :, en réponse à LoutredeMer : Et meme non bio, la famille de revenus modeste ne peut se permettre "5 fruits et légumes" comme le préconise la pub de prevention à la tv francaise.
Bref, tout ça pour dire que je pense que c'est aussi un problème d'habitudes ou de non implication (la télé, c'est tellement mieux). Si on se démerde, il y a de quoi faire.
C'est bien plus une question d'éducation et d'habitude que de disponibilité. Les mauvaises habitudes alimentaires sont renforcées par la "mauvaise" pub ("soyez de bon parents, donnez à vos enfants les sucreries grasses qu'ils adorent pour chaque repas et en-cas", "évitez les disputes à table, ne leur proposez que des plats qu'ils vont avaler sans discuter, recouverts de sauces sucraillées", "soyez moderne, ne perdez pas de temps à cuisiner, hormis pour vous la jouer Top Chef pour impressionner les voisins")*, qui éclipse et de loin les messages de prévention alimentaire.
Hélas, tout ceci est renforcé par les associations comme les Restau du Coeur et la Banque alimentaire, ainsi que leurs donateurs, qui ne proposent quasiment que des féculents, du pré-cuisiné et de la conserve industrielle à leurs "clients".
Il n'est malheureusement presque jamais question d'orienter les "revenus modestes" vers des habitudes d'achats logiques, rentables et durables (achats groupés d'aliments frais auprès des producteurs, par exemple), vers la fabrication maison (pâtes, y compris à pizza, conserves, congélation, ...). Je n'entends pas ainsi dénigrer l'action des associations susmentionnées ni minimiser les obstacles auxquels ils font face**, mais il y a un gros besoin de sortir les plus vulnérables des habitudes qui plombent leurs finances et leur santé, en leur montrant et leur offrant les véritables solutions à long terme.
* je caricature à peine, hélas.
** matériels, logistiques et législatifs. Problèmes de stockage, de locaux adaptés à de la transformation, contraintes sanitaires, etc.
Et pour ce qui est de ma participation active dans ce domaine, je viens de remplir une trentaine de pots de confiture de pêches de mon jardin ...

(850 g de sucre pour 1 kg de pêches pelées et dénoyautées, une cuillerée à café de cannelle en poudre pour 5 kg de fruits, 20 minutes d'ébullition à petit feu, écumage, re-cuisson de 15-20 minutes, mise en bocal à chaud - maintenant il faut que je trouve des victimes pour écouler mon stock de l'an dernier, ...).
La semaine prochaine, haricos verts et tomates en bocaux ...