les ballons du projet Loon ne vont pas fournir le service en lui-même mais relayer le signal des réseaux cellulaires existants. Chaque ballon est en effet équipé d'une liaison bidirectionnelle qui lui permet de recevoir le signal émis par les antennes relais puis de le répercuter vers des smartphones, des ordinateurs ou d'autres appareils équipés d'un système de réception compatible 4G. [...]L'avantage crucial pour les opérateurs de téléphonie est qu'ils pourront ainsi étendre leur réseau sans avoir à investir dans les infrastructures, ce qui est un frein majeur pour desservir des zones jugées peu rentables économiquement. http://www.futura-sciences.com/tech/act ... ico-57479/
Google teste dans un pays, puis reprend tout et s'en va. Le Pérou a avant Porto Rico bénéficié en mars 2017 des ballons du projet Loon suite aux inondations et glissements de terrain. Ils sont restés 3 mois et été retirés. Il est clair dans cet article que le Pérou était une zone de test de la technologie. Qu'en est-il actuellement au Pérou? Ce pays a-t-il avancé en matière de communications 4G?
Google a volé le projet Loon à une entreprise. Il n'est pas question de concurrence loyale pouvant se développer, mais du combat des géants qui ont déjà absorbé la majorité des start-ups de ce monde. (d'ailleurs Facebook a aussi tenté de se placer dans la foulée...)
Cette technologie est désormais propriété de Space Data qui l’avait déposé en 2001.
Selon Wired, qui rapporte l’information, c’est la première fois que le géant du Web perd l’un de ses 36 000 brevets pour ce qu’on appelle une « interférence » ; il s’agit en fait d’attribuer un brevet au premier qui a inventé la technologie en question. https://www.lesechos.fr/10/07/2017/lese ... promis.htm#
L'intention de Google est avant tout d'élargir le nombre de ses abonnés internet avec ses ballons ne requiérant pas d'installation sur le sol en infrastructures. L'Inde l'a parfaitement compris.
Both firms ultimately want to be internet providers for remote areas, even when there isn't a disaster. By bringing more people onto the internet, it gives them opportunities to connect with family, education and jobs. And, crucially, it gives them more access to Google and Facebook services. http://money.cnn.com/2017/05/17/technol ... index.html
Et Facebook (qui n'est jamais loin derrière) a du renoncer.L'Inde commence à déployer des points de connexion Wi-Fi gratuits dans 1 050 villages. L'accès à Internet constitue un véritable enjeu politique dans un pays où 900 millions de citoyens en sont encore privés, ce qui attise les ambitions de Google et Facebook.
L’initiative de Google, qui a commencé à déployer un accès Wi-Fi gratuit dans 100 gares différentes — aux 150 000 utilisateurs quotidiens –, fait donc désormais concurrence au projet gouvernemental. Ce dernier est visiblement prêt à combler son retard en la matière et à devenir le premier fournisseur d’accès Internet aux zones les plus rurales. Le gouvernement travaille par ailleurs au déploiement de la fibre optique et à la démonétisation à grande échelle — pour lutter contre la fraude fiscale.
Ceci pose aussi problème au Sri Lanka où le projet Loon est abandonné en fonction d'une incompatibilité avec le réseau existant.De son côté, Facebook a dû revoir à la baisse les grandes ambitions de son projet Internet.org, finalement renommé Free Basics. Il devait permettre aux utilisateurs d’accéder gratuitement à une version limitée d’Internet, composée uniquement de sites partenaires… et de Facebook. Ce réseau bridé et entièrement dépendant des décisions du réseau social a été vivement critiqué par ses millions d’utilisateurs potentiels, avant d’être finalement enterré par une décision du régulateur indien des télécoms en février dernier.