Florence a écrit : 25 juin 2018, 11:14Mais on ne peut pas. Ce serait revenir à la censure préalable de la presse
jean7 a écrit :On pourrait par contre noter. Avoir un tableau de bord de l’honnêteté de la presse.
Oui, interdire c'est censurer et c'est à éviter. Par contre il faudrait envisager la chose sous l'aspect "contrôle de qualité" (je rejoins Jean7). Cela implique que dans un article qui fait le compte-rendu d'une étude, on n'omet pas la moitié des résultats pour la biaiser en faveur d'une opinion orientée. Il y a tromperie et censure de l'information.Invité a écrit :C'est de la régression à l'infini.
Qui va évaluer l'honnêteté des évaluateurs d'honnêteté?On a connu très récemment le scandale d'Influence Communication
La censure est à double face : les media qui omettent, orientent, passent sous silence des événements importants pour en favoriser un ou deux qui monopoliseront la quasi-totalité du temps de diffusion (c'est courant à la TV), pratiquent la censure.
Je pense donc qu'un controle de qualité par des sociétés rémunérées est possible. Alors, là où il y a rémunération, il y a des brebis galeuses : gains vs honnêteté. Mais devant l'explosion des fake news (qui représentent une régression réelle), on peut envisager l'ouverture d'un nouveau marché vers un nouveau genre de start-ups qui pratiqueront cette activité où la charte sera la transparence, des règles fixées, et où la concurrence jouera entre elles, favorisant cette transparence. Et non pas des quasi-monopoles comme Influence Communication, qui devant le manque de concurrence, annonce ce qu'elle veut.
Ce système existe déjà un peu sous la forme des commentaires des internautes et c'est un point positif. Malheureusement, parfois, les commentaires sont interdits par la rédaction du magazine et c'est là que sont la censure et la régression non souhaitables.