Re: Le libre-arbritre et les biais cognitifs
Publié : 01 juil. 2018, 13:53
En parlant de définition, je rejoins la demande d'ABC sur la tienne.
Je me suis aperçue à la longue que j'avais 3 modes de fonctionnements. Le 3ème, je l'ai acquis en réalisant que les 2 premiers étaient parfois peu efficaces. (Attention, je ne fournis pas de modèle à suivre, mais le résultat d'introspections personnelles). Soit :
- J'agis presque instantanément sans réfléchir,
- Je cogite et je fais un choix,
- Je suis dans l'impossibilité de faire un choix et dans ce cas j'attends le moment propice où je vais sentir que je peux faire le bon choix (donc je ne fais rien du tout, je ne pense pas au dilemme, j'attends sciemment, ce qu'on appelle aussi "faire mûrir") et vient un jour où la solution se présente d'elle-même, où les points d'interrogation ont été résolus.
C'est de ce 3ème point que je veux parler quand je dis "savoir utiliser son inconscient fait partie du LA". Pendant cette attente volontaire, il se passe forcément des processus dans le cerveau puisque la question est en suspens. Et c'est l'inconscient qui travaillle puisque je me refuse à analyser ce dilemme en apparence insoluble. Il analyse, fait la part des choses, et fait aussi la distinction entre déterminants et motifs car il n'est pas plus idiot que la conscience.
On peut m'objecter : c'est cela même le déterminisme : l'inconscient qui travaille et décide à la place de ta conscience. Et on aura raison.
La part de libre-arbitre que j'évoque tient dans le fait que j'ai choisi cette 3ème option comme la meilleure au lieu de me soumettre à la 1ère ou la 2ème que j'ai testées sans succcès sur tel sujet difficile. J'ai donc pris le contrôle et exercé mon libre-arbitre. C'est ce que j'entends par "savoir utiliser son inconscient fait partie du LA".
On dit qu'il est important de se connaître soi-même. En tout cas je le pense, pour pouvoir mieux vivre et pour le bien-être de son entourage, pour de meilleurs choix professionnels etc. Cela prend des décennies et encore, le résultat est loin d'être garanti. Cela demande parfois des introspections, à l'occasion d'une réaction face à tel événement ou telle situation.Nicolas78 a écrit : 01 juil. 2018, 12:52Par definition on ne peut pas savoir utiliser son inconscient...non ?LoutredeMer a écrit : 01 juil. 2018, 12:39 Je pense aussi que savoir utiliser son inconscient fait partie du LA. C'est la différence entre agir selon ses déterminants (donc en les subissant) et choisir quel déterminant va agir d'une part et faire la différence entre motifs et déterminants d'autre part.
Un petit billet sur l'âne de Buridan
Je me suis aperçue à la longue que j'avais 3 modes de fonctionnements. Le 3ème, je l'ai acquis en réalisant que les 2 premiers étaient parfois peu efficaces. (Attention, je ne fournis pas de modèle à suivre, mais le résultat d'introspections personnelles). Soit :
- J'agis presque instantanément sans réfléchir,
- Je cogite et je fais un choix,
- Je suis dans l'impossibilité de faire un choix et dans ce cas j'attends le moment propice où je vais sentir que je peux faire le bon choix (donc je ne fais rien du tout, je ne pense pas au dilemme, j'attends sciemment, ce qu'on appelle aussi "faire mûrir") et vient un jour où la solution se présente d'elle-même, où les points d'interrogation ont été résolus.
C'est de ce 3ème point que je veux parler quand je dis "savoir utiliser son inconscient fait partie du LA". Pendant cette attente volontaire, il se passe forcément des processus dans le cerveau puisque la question est en suspens. Et c'est l'inconscient qui travaillle puisque je me refuse à analyser ce dilemme en apparence insoluble. Il analyse, fait la part des choses, et fait aussi la distinction entre déterminants et motifs car il n'est pas plus idiot que la conscience.
On peut m'objecter : c'est cela même le déterminisme : l'inconscient qui travaille et décide à la place de ta conscience. Et on aura raison.
La part de libre-arbitre que j'évoque tient dans le fait que j'ai choisi cette 3ème option comme la meilleure au lieu de me soumettre à la 1ère ou la 2ème que j'ai testées sans succcès sur tel sujet difficile. J'ai donc pris le contrôle et exercé mon libre-arbitre. C'est ce que j'entends par "savoir utiliser son inconscient fait partie du LA".