C'est un re-ssen-ti et non un fait. Tout a pour but de vous sauver la vie. C'est critiquable au niveau des moyens, certes, mais pas au niveau de l'intention.SamuelVsLeMonde a écrit : 16 sept. 2018, 19:41 Bonjour
J ai été plusieurs foie en psychiatrie, et ce que j y ai vu et ressentis, est pour moi, égal au camps de la mort
Difficile de savoir si c'est le médicament ou votre état qui conduit à cela. Oui, certains psychotropes peuvent aggraver votre état, charge aux médecins de contrôler cela et d'adapter les traitements, voilà pourquoi on préférera garder les patients en intra-hospitalier pour mieux évaluer tout cela. Aucun traitement actuel en psychiatrie n'est idéal, le cerveau est "l'objet" le plus complexe de l'univers, ne l'oublions pas. Son étude scientifique au niveau du psychisme ne fait que commencer...
Les médicaments que j ai reçu me donnais envie de me suicider alors que je n ai jamais ressentis cela de ma vie, on se sent mal en permanence, on a plus aucun espoir en la vie
Les effets secondaires empêches de marcher, de parler, de réfléchir, de dormir, on se réveil avec des palpitations, des angoisses
Des lieux proposent de nombreuses activités ou thérapies. Il est regrettable que le service dans lequel vous étiez n'est pas été équipé.On est laissé a l abandon dans un coins, on n a rien a faire de la journée, on s ennuie a mourir
Il est vrai que de nombreuses personnes ne progressent pas mais de plus en plus de personnes peuvent vraiment guérir au fur et à mesure que les progrès scientifiques se font. Dans mon service, nous constatons (comme dans de nombreux services de psychiatrie de par le monde) régulièrement des progrès encourageants. Malheureusement, il arrive aussi qu'un certain nombre stagne ou s'aggrave. Je pense que ce n'est pas la discipline médicale où l'on observe le plus de "guérison", la neurologie présente également pas mal de déception.
Je n ai jamais rencontré une personne qui ai guéris grâce a la psychiatrie, on prétend qu on ne peux pas guérir de trouble psy mais cela est du a l incompétence de la psychiatrie
Peut-être qu'il vous faut rencontrer le lieu qui sera adapté, courage et continuez de chercher.
La guérison du trouble psy est complexe, donc on parlera d'amélioration, d'apaisement ou de rémission. Cela dit, la guérison au sens strict existe pour l'épisode dépressif majeur, le trouble panique, la phobie sociale, l'agoraphobie, les phobies simples... (liste non exhaustive). En revanche, parler de guérison pour les troubles de la personnalités, les schizophrénies (psychoses apparentées), les troubles bipolaires, les troubles obsessionnels-compulsifs, le trouble anxieux généralisé, l'anorexie mentale... est déjà plus complexe.
La paranoïa peut constituer les fondements d'une critique injustifiée mais le droit à la critique en psy comme ailleurs est fondamental. Les patients peuvent être écoutés dans leur critique et le personnel peut en tenir compte, sans ranger ça dans la pathologie, et agir en conséquence. Les médicaments ne sont pas là pour vous faire taire mais pour apaiser votre souffrance. Vous n'avez peut-être pas trouver un espace de parole adaptée.Si on critique la psychiatrie c est qu on est paranoïaque, et on nous conseil donc de prendre des médicaments, pour nous faire taire
Le nombres d'infirmiers, de psycho' et psychiatres qui passent leur temps à écouter... Faire taire les patients serait alors un objectif bien raté.
Vous décrivez un système dictatorial d'un autre lieu ou d'un autre temps. On ne supprime en rien la sensibilité, on apprend aux gens à vivre avec. On ne supprime pas la colère et l'opposition, on fait en sorte qu'elle soit constructive pour le bien commun dont celui bien-sûr du patient.A moi avis, la psychiatrie est un outil pour supprimer les rebelles, les humains sensibles, bref tout ceux qui sont un danger pour le systeme actuel
Les troubles psys sont un danger surtout pour le porteur de la maladie mental, pas pour le système.
C'est votre opinion mais je m'y oppose totalement. On ne supprime personne, au contraire, on fait naitre ou renaitre des personnes ou on les sauve.