L'Association médicale allemande recommande aux médecins du pays d'utiliser des placebos après qu'une importante étude ait montré que ces derniers (le plus souvent des pilules de sucre ou de farine mais parfois aussi des vitamines et des produits à base de plantes) sont souvent efficaces, particulièrement pour la douleur chronique et la dépression dont le traitement peut être difficile et implique souvent des médicaments comportant des effets secondaires graves.
http://www.psychomedia.qc.ca/medicament ... s-placebos
La placebotique
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Re: La placebotique
Voici un exemple de la placebotique en complémentarité avec des médicaments actifs. Avec la placebotique serait-il possible de réduire le dosage de certains médicaments pour soulager le patient des effets secondaires du médicament?
Dernière modification par DictionnairErroné le 01 juil. 2019, 04:42, modifié 1 fois.
La connaissance: Un ignorant qui sait qu'il est ignorant est bien moins ignorant qu'un ignorant qui ne sait pas qu'il est ignorant.
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Re: Rien de nouveau...
Selon moi, ce type de message ne devrait pas être affiché dans le forum, mais plutôt sous forme de message privé.Jean-Francois a écrit : 01 juil. 2019, 01:53 Et si je vous demandais si vous avez déjà utilisé plusieurs autres pseudos pour poster sur ce forum: est-ce que je devrais croire votre réponse ou pas?
Mon opinion.
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Re: La placebotique
Dans la placebotique il n'y a pas d'utilisation d'une substance neutre (placebo) mais bien l'utilisation d'une substance active qui n'est pas obligatoirement en lien avec le traitement médical, mais en complémentarité le cas échéant.
On a aussi recours à des placebos complètement inertes,comme du sucre, de la farine ou de la levure alors qu’il serait préférable d’utiliser des placebos actifs qui provoquent chez les patients un petit effet physiologique: par exemple une petite dose de caféine ou d’antihistaminique qui induira dans un cas une légère agitation ainsi qu’une petite augmentation du rythme cardiaque et de la sudation, et dans l’autre cas une légère somnolence, qui donneront l’impression au patient qu’il reçoit le médicament.
http://numerique.banq.qc.ca/patrimoine/ ... xt=placebo
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Re: Rien de nouveau...
Quand quelqu'un qui continue à lancer tout ce qui lui passe par la tête sur le forum tient des propos de ce type, il y a une certain décalage antre propos et action. Et votre signature actuelle est amusante venant de cette même personne... surtout que la citation a récemment été postée par un troll multi-pseudos donc un menteur et un hypocrite. Belle référence que vous avez.
Cela fait qu'il parait inutile d'accorder beaucoup de crédit à vos dénégations.
Vous devez probablement être un des seuls à applaudir quand Curieux_ dit une céhoennerie pareille:
En faisant une citation intégrale. C'est assez puéril...
Jean-François
“Belief is the wound that knowledge heals.” (Ursula Le Guin, The Telling)
("La foi est la blessure que le savoir guérit", Le dit d'Aka)
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Re: Rien de nouveau...
Ce qui est sûr c'est que ce pseudo a été utilisé sur ce forum (une petite recherche avec ledit pseudo permet d'en retrouver la trace)
Tout ce que je sais c'est que je ne sais rien (Socrate)
L'important n'est pas de voir ce qui se profile confusément au loin, mais de faire ce qui est nettement à portée de main (Thomas Carlyle)
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Re: La placebotique
Juste ... placebotique ? C'est vraiment un terme utilisé ça ?
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Re: La placebotique
Vous ne trouverez le terme que dans les dictionnaires douteux.
Jean-François
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Re: La placebotique
Haha !Jean-Francois a écrit : 01 juil. 2019, 14:35 Vous ne trouverez le terme que dans les dictionnaires douteux.
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Re: La placebotique
Un article intéressant, j'aurais aimé une comparaison entre l'utilisation d'une substance non active et d'une substance active.
Les sujets traités sont : Spécificité, Les attentes, L’effet de conditionnement, La Neuro-anatomie, Facteurs psychosociaux, Les bons sujets, Le prix de la consultation... En voici les grandes lignes.
Les conséquences de la placebotique sont évidement la diminution des coûts en soin de santé et le bien être du patient, ce qui n'est pas négligeable.
Les sujets traités sont : Spécificité, Les attentes, L’effet de conditionnement, La Neuro-anatomie, Facteurs psychosociaux, Les bons sujets, Le prix de la consultation... En voici les grandes lignes.
Les conséquences de la placebotique sont évidement la diminution des coûts en soin de santé et le bien être du patient, ce qui n'est pas négligeable.
Des orthopédistes procèdent à des simulacres de chirurgie du genou qui s’avèrent aussi efficaces qu’une véritable intervention. Des placebos en comprimés peuvent même réduire les symptômes de la maladie de Parkinson, voire des douleurs lancinantes. L’étonnante efficacité du placebo fascine les scientifiques, qui s’y intéressent de plus en plus depuis une dizaine d’années. Voici où en sont leurs connaissances sur cette thérapie atypique.
L’effet placebo débute peut-être dans la tête, mais au final il modifie réellement la physiologie de l’organisme. Des études ont en effet montré que des patients souffrant de la maladie de Parkinson, qui avaient reçu un prétendu médicament que leur médecin en sarrau et stéthoscope autour du cou leur avait présenté comme ayant fait ses preuves auprès de nombreux patients et dans plusieurs études, voyaient la rigidité de leurs membres et leurs tremblements diminuer très clairement.
Même s’ils sont gênés de l’avouer, les médecins sont de plus en plus nombreux à prescrire des placebos à leurs patients, qui pour la plupart en retirent des bienfaits, affirme M. Raz, qui a mené une enquête au Québec dans laquelle il a demandé à des médecins de lui confier anonymement s’ils prescrivaient des placebos dans leur pratique.
https://www.ledevoir.com/societe/scienc ... us-en-plus#
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Re: Rien de nouveau...
Salut ! En fait, j'ai envoyé une fois un message privé à Nicolas78 pour lui proposer de discuter hors du site, donc ils ont du penser que j'avais fait de même pour toi.DictionnairErroné a écrit : 01 juil. 2019, 03:56On me nomme dans une conspiration complotiste! Cool! Pour soulager votre douleur de modérateur, je puis vous assurer que je n'ai aucune communication à l'extérieur de ce forum, ni message privé avec qui que ce soit sur ce forum. En plus je suis unique, sans doublure anonyme. Pourquoi aurais-je besoin d'inventer un autre moi? C'est suffisamment difficile d'assumer sa uniquétitude!Jean-Francois a écrit : 01 juil. 2019, 01:53 Et si vous me juriez ne jamais avoir correspondu avec l'individu derrière le pseudo de DictionnairErroné en dehors du forum: est-ce que je devrais croire votre réponse ou pas?
J'ai beaucoup lu le forum, même les vieilles archives qui datent des années 2000, et il y a énormément de guerres intestines entre sceptiques, pseudo-croyant, et autres visiteurs qui sont blessés dans leur orgueil suite à leur confrontation de point de vue.
Je les comprends, des gars comme J-F, Denis, ça fait plus de 20 ans qu'ils affrontent sur le forum toutes les chapelles religieuses, c'est presque une vraie croisade contre la malbouffe intellectuelle et toutes les déviances de l'esprit...Sincèrement, c'est un boulot de titan, on peut comprendre qu'ils aient le radar activé en permanence, et leur savoir impose le respect !
Me concernant, je ne connaissais pas du tout le monde de la science, sa rigueur scientifique. Je m'étais intéressé quelques fois à certains bonhommes, comme Dr Hammer, en regardant quelques vidéos ci et là sur internet, et forcément, quand tu n'y connais strictement rien dans ce monde gigantesque qu'est la science...tu te fais vite berner par le premier clampin aux idées un peu farfelues ! Au royaume des aveugles, le borgne est roi.
Ça me fait penser un peu à certains jeunes qui ne connaissent pas la religion, et qui se font berner par le premier prophète aux idées séduisantes.
Enfin bref, ce qui m'intéresse c'est de me rapprocher le plus possible du vrai dans toute sorte de savoir, apprendre un peu en surface sur tout type de science, par pure passion pour la vie !
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Re: Rien de nouveau...
Ça n'excuse pas le manque de civilité, des mesquineries, des dénigrements, des semonces vitrioliques envers un être humain.Curieux_ a écrit : 01 juil. 2019, 18:24 Salut ! En fait, j'ai envoyé une fois un message privé à Nicolas78 pour lui proposer de discuter hors du site, donc ils ont du penser que j'avais fait de même pour toi.
C'est probablement de même pour la majorité silencieuse et autres forumiens dont mon moi-même ici présent sans prétention.Curieux_ a écrit : 01 juil. 2019, 18:24 Enfin bref, ce qui m'intéresse c'est de me rapprocher le plus possible du vrai dans toute sorte de savoir, apprendre un peu en surface sur tout type de science, par pure passion pour la vie !
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Re: Rien de nouveau...
La manière n'est pas des plus hospitalières, mais je peux les comprendre.DictionnairErroné a écrit : 01 juil. 2019, 18:53Ça n'excuse pas le manque de civilité, des mesquineries, des dénigrements, des semonces vitrioliques envers un être humain.Curieux_ a écrit : 01 juil. 2019, 18:24 Salut ! En fait, j'ai envoyé une fois un message privé à Nicolas78 pour lui proposer de discuter hors du site, donc ils ont du penser que j'avais fait de même pour toi.
C'est probablement de même pour la majorité silencieuse et autres forumiens dont mon moi-même ici présent sans prétention.Curieux_ a écrit : 01 juil. 2019, 18:24 Enfin bref, ce qui m'intéresse c'est de me rapprocher le plus possible du vrai dans toute sorte de savoir, apprendre un peu en surface sur tout type de science, par pure passion pour la vie !
J'ai été banni à l'époque, et je m'étais recrée un compte.
C'est compliqué de connaître les intentions de chaque inscrits.
Au moins l'abcès est crevé, je pense qu'ils arrivent à faire la différence entre ceux qui ont des intentions vraiment prosélytes et des gars comme moi qui ne connaissent pas la science, et qui sont complètement novice dans ce monde.
Et promis, je vais jeter un oeil au fonctionnement des quotes, ça commence à me gonfler.

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Re: Rien de nouveau...
Il est méphistophélique d'invoquer le yable des détails. Prenons le texte pour ce qu'il est, c'est plus simple.Curieux_ a écrit : 01 juil. 2019, 19:08 C'est compliqué de connaître les intentions de chaque inscrits.
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Re: Rien de nouveau...
"Un compte", c'est de l'humour? Vous en avez déjà reconnu 3 en plus de Curieux_ (Stilnox, Stilnox_, Zarathousta). Et il en manque.
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Re: Rien de nouveau...
Non le compte est bon, c'est bien 3 comptes.Jean-Francois a écrit : 01 juil. 2019, 20:12"Un compte", c'est de l'humour? Vous en avez déjà reconnu 3 en plus de Curieux_ (Stilnox, Stilnox_, Zarathousta). Et il en manque.
Jean-François
D'ailleurs, il n'était pas difficile de me reconnaître, si j'avais de mauvaises intentions, j'aurais été plus discret sur le choix des pseudos.
Est-ce que c'est assez clair ou tu as encore d'autres questions ? Si vous en avez d'autres, vous pouvez le faire par messages privés. J'y répondrai.
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Re: La placebotique
C'est l'aspect relationnel qui prime largement.DictionnairErroné a écrit : 30 juin 2019, 01:21 Le placebo est un procédé thérapeutique n'ayant pas d'efficacité propre ou spécifique, mais agissant sur le patient par des mécanismes psychologiques et physiologiques tels que, le contexte thérapeutique, la personnalité du médecin, les attentes du patient, la nature de la relation médecin-patient, la forme, le coût et la complexité du traitement, etc. Nous élargissons le spectre des mécanismes psychologiques avec entre autres, la méditation, la pensée positive, le motivateur.
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Re: La placebotique
Vous faites quoi comme différence entre psychosomatique et non psychosomatique.unptitgab a écrit : 30 juin 2019, 20:52 sauf le colon irritable, logique étant donné que c'est un trouble purement psychosomatique.
Vous évoquez l'objectivité d'un trouble ou non comme critère de différenciation entre les deux?
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Re: La placebotique
La douleur permet de se plaindre ou d'être plaint ET d'avoir une attention affective. Bénéfice secondaire de la douleur. On reste dans le cadre psychologique. Schéma précoce inadapté de manque affectif. Tu m'étonnes que l'effet placebo fonctionne...DictionnairErroné a écrit : 30 juin 2019, 21:18
Effectivement, les recherches actuelles portent principalement, voire exclusivement, sur l'effet analgésique du placebo. Je n'ai encore rien trouvé d'intéressant en dehors de cette sphère de recherche. Je poursuis tout de même pour savoir s'il peut exister un lien entre la douleur, la rapidité de guérison, et des complications qui pourraient s'en suivre (suite à la prolongation de la douleur).
Mais ça résout pas le problème de fond, les schémas mentaux.
Ce processus reste dynamisant mais parlant de guérison...

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Re: La placebotique
SourceLes morphiniques et les antidépresseurs activentles même régions cérébrales que leur placebo. Selon J-F Marmion (2009, p. 23):« notre humeur, notre moral, notre anxiété modifient notre système immunitaire ouendocrinien...aussi bien pour l'atténuation de la douleur que pour la disparition d'uneverrue, le placebo servirait d'accélérateur à des processus de guérison spécifiques gérés parle cerveau, qui produit naturellement, mais en quantité moindre, les éléments nécessaires ànotre rétablissement ( antalgiques, antibiotiques...).»
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Re: La placebotique
L'effet placebo c'est l'effet de l'Amour...
"ça y est, j'ai plus mal..."

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Re: La placebotique
Je pense plutôt que la douleur sert à signaler au cerveau qu'il y a un problème quelque part, afin qu'il envoie un ordre pour y remédier.LePsychoSophe a écrit : 03 juil. 2019, 13:40 La douleur permet de se plaindre ou d'être plaint ET d'avoir une attention affective.
Que l'ordre soit ensuite accompagné d'une attitude plaintive relève du caractère grégaire de notre espèce et de l'intérêt à disposer d'une attention affective qui permettra d'obtenir une aide dans cette situation de vulnérabilité.
Que la plainte soit disproportionnée est plutôt normale: on n'aime pas être vulnérable, on n'a pas trop les moyens d'effectuer une analyse objective de la gravité de sa blessure quand on est stressé, on est parfois trop expansif, on aime bien les câlins, etc.
Dans une situation où plusieurs personnes sont blessées, il est impératif d'aller voir les personnes au sol qui ne se plaignent pas et de ne pas s'occuper des personnes qui se plaignent. Celles qui n'ont pas (ou peu) de réaction sont potentiellement dans un état plus grave (perte de connaissance, arrêt respiratoire ou cardiaque) que celles qui ont une réaction (si tu peux crier c'est que tu respires et que tu es conscient).
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Re: La placebotique
Article très intéressant!LePsychoSophe a écrit : 03 juil. 2019, 13:58Les morphiniques et les antidépresseurs activentles même régions cérébrales que leur placebo
Source
Je crois qu'il se crée beaucoup de contusion à propos des définitions placebo et effet placebo. Le placebo est un outil, une substance, des objets qui n'ont aucun effet actif sur la maladie proprement dite, qu'utilise un thérapeute pour modifier le comportement du cerveau. Le thérapeute utilisera les placebos en complémentarité de techniques subjectives pour créer ce qu'on appelle l'effet placebo.
Est-ce que l'effet placebo guérit? Pour l'instant je ne peux l'affirmer, je le considère comme accompagnateur dans un traitement global.LePsychoSophe a écrit : 03 juil. 2019, 13:58Ce processus reste dynamisant mais parlant de guérison...
Il est surtout question de l'effet placebo dans un traitement de maladie physique. Pourtant, l'effet placebo est relié directement à la psychologie, ce qui aurait dû être son premier champ d'action. L'introduction de l'effet placebo dans une psychothérapie est induite automatiquement. Le comportement du thérapeute, la confiance du patient, la mise en scène du bureau, est essentiel à la guérison. Mais pouvons-nous parler de guérison avec une psychothérapie?LePsychoSophe a écrit : 03 juil. 2019, 13:58Mais ça résout pas le problème de fond, les schémas mentaux.
J'le savais! J'le savais! La science est romantique!
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Re: La placebotique
LePsychoSophe a écrit : 03 juil. 2019, 13:40 La douleur permet de se plaindre ou d'être plaint ET d'avoir une attention affective.
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Re: La placebotique
Que la quête affective de l'homme passe par la "maladie" n'est pas surprenant. De la même façon que les hommes ne vont pas aux toilettes ensemble... Le rapport à l'intime n'est pas le même pour des raisons sociétales/culturelles.
Parler de guérison en psychothérapie... Et comment!!!
J'ai une fonction de psychothérapeute en thérapie cognitive et comportementale en médecine psychiatrique et je vous assure que parler de guérison est possible.
Lorsque vous évoquer une approche symptomatique (catégorielle avec le DSM-V notamment ou la CIM-10) avec un diagnostic précis, ex. : une phobie sociale (comporte des critères qui, s'ils ne sont plus présents à la fin de la thérapie, invalide le diagnostic).
De nombreux patients bénéficiant d'une TCC sur phobie sociale par ex. vont se retrouver guéris de leur phobie sociale, c'est d'ailleurs scientifiquement prouvé, là pour le coup. Et ma pratique montre que la science a raison car les taux de guérison sont vraiment satisfaisants.
Maintenant, si vous parlez d'une approche dimensionnelle (fonctions psychiques ou besoins psychiques, tout dépend le modèle qui anime votre analyse) alors là parler de guérison n'a plus vraiment de sens. On va parler de troubles de la personnalité par ex. et le patient va apaiser les traits, les dimensions qui sont sources de souffrances mais il ne les fera pas disparaître... jusqu'à preuve du contraire. En service de psychiatrie public, nous avons énormément de troubles de la personnalité en + des troubles psychiatriques classiques (cf. Axe I et Axe II du DSM).
Pour cette partie moins utopique du troubles psys, nous devrions développer davantage de préventions dès l'enfance car une fois les schémas installés, c'est difficile de "guérir".
Prenons un TOC (cf. DSM) : une TCC peut guérir le TOC, même si certains sont ardus à guérir... Mais il y a souvent, dans ma pratique, des troubles de la personnalité associés de type (le plus représenté et c'est logique) POC (cf. DSM Axe II) alors parler de guérison du TOC pour eux est possible mais la mécanisme psychologique à la base du TOC est telle qu'il peut y avoir encore des souffrances psys relevant du POC cette fois. Et là... parler de guérison n'est pas vraiment adapté. Nous parlerons d'apaisement. Cet apaisement peut néanmoins aller jusqu'à un niveau dit non pathologique car malgré un fonctionnement psychologique qui peut présenter une particularité statistique (n'oublions pas que le DSM a une politique statisticienne), la personne peut ne pas souffrir davantage que le tout venant.
La vie étant de toute façon remplie de souffrance, difficile alors de mettre une limite entre le normal et le pathologique de façon générale.
Whouah!!! Je me suis encore bien lâché, j'espère que ça répondra à votre question ;-). (on dirait Yann Moix qui répond à une question... peut pas faire simple le gars...)
Parler de guérison en psychothérapie... Et comment!!!
J'ai une fonction de psychothérapeute en thérapie cognitive et comportementale en médecine psychiatrique et je vous assure que parler de guérison est possible.
Lorsque vous évoquer une approche symptomatique (catégorielle avec le DSM-V notamment ou la CIM-10) avec un diagnostic précis, ex. : une phobie sociale (comporte des critères qui, s'ils ne sont plus présents à la fin de la thérapie, invalide le diagnostic).
De nombreux patients bénéficiant d'une TCC sur phobie sociale par ex. vont se retrouver guéris de leur phobie sociale, c'est d'ailleurs scientifiquement prouvé, là pour le coup. Et ma pratique montre que la science a raison car les taux de guérison sont vraiment satisfaisants.
Maintenant, si vous parlez d'une approche dimensionnelle (fonctions psychiques ou besoins psychiques, tout dépend le modèle qui anime votre analyse) alors là parler de guérison n'a plus vraiment de sens. On va parler de troubles de la personnalité par ex. et le patient va apaiser les traits, les dimensions qui sont sources de souffrances mais il ne les fera pas disparaître... jusqu'à preuve du contraire. En service de psychiatrie public, nous avons énormément de troubles de la personnalité en + des troubles psychiatriques classiques (cf. Axe I et Axe II du DSM).
Pour cette partie moins utopique du troubles psys, nous devrions développer davantage de préventions dès l'enfance car une fois les schémas installés, c'est difficile de "guérir".
Prenons un TOC (cf. DSM) : une TCC peut guérir le TOC, même si certains sont ardus à guérir... Mais il y a souvent, dans ma pratique, des troubles de la personnalité associés de type (le plus représenté et c'est logique) POC (cf. DSM Axe II) alors parler de guérison du TOC pour eux est possible mais la mécanisme psychologique à la base du TOC est telle qu'il peut y avoir encore des souffrances psys relevant du POC cette fois. Et là... parler de guérison n'est pas vraiment adapté. Nous parlerons d'apaisement. Cet apaisement peut néanmoins aller jusqu'à un niveau dit non pathologique car malgré un fonctionnement psychologique qui peut présenter une particularité statistique (n'oublions pas que le DSM a une politique statisticienne), la personne peut ne pas souffrir davantage que le tout venant.
La vie étant de toute façon remplie de souffrance, difficile alors de mettre une limite entre le normal et le pathologique de façon générale.
Whouah!!! Je me suis encore bien lâché, j'espère que ça répondra à votre question ;-). (on dirait Yann Moix qui répond à une question... peut pas faire simple le gars...)
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Re: La placebotique
Serait-ce que l'effet placebo se base sur un besoin naturel, un appel du corps (ne soyons pas dualiste, j'inclus dans le corps, le cerveau et tout son tralalala) pour l'aider à guérir?maxaler a écrit : 03 juil. 2019, 15:00 Je pense plutôt que la douleur sert à signaler au cerveau qu'il y a un problème quelque part, afin qu'il envoie un ordre pour y remédier.
Que l'ordre soit ensuite accompagné d'une attitude plaintive relève du caractère grégaire de notre espèce et de l'intérêt à disposer d'une attention affective qui permettra d'obtenir une aide dans cette situation de vulnérabilité.
Que la plainte soit disproportionnée est plutôt normale: on n'aime pas être vulnérable, on n'a pas trop les moyens d'effectuer une analyse objective de la gravité de sa blessure quand on est stressé, on est parfois trop expansif, on aime bien les câlins, etc.
Je crois bien qu'en situation d'extrême urgence comme dans les centres médicaux durant les guerres ou attaques terroristes par exemple, ça devrait être le cas.maxaler a écrit : 03 juil. 2019, 15:00 Dans une situation où plusieurs personnes sont blessées, il est impératif d'aller voir les personnes au sol qui ne se plaignent pas et de ne pas s'occuper des personnes qui se plaignent. Celles qui n'ont pas (ou peu) de réaction sont potentiellement dans un état plus grave (perte de connaissance, arrêt respiratoire ou cardiaque) que celles qui ont une réaction (si tu peux crier c'est que tu respires et que tu es conscient).
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