Tu as déjà vu ou entendu quelqu'un qui nous vomit un tel torrent de clichés idéologiques et de détestation du monde proposer quoi que ce soit ?
Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
"As democracy is perfected, the office of President represents, more and more closely, the inner soul of the people. On some great and glorious day, the plain folks of the land will reach their heart's desire at last and the White House will be adorned by a downright moron." - H. L. Mencken
Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Je te laisse faire marcher ton imagination et ton bon sens ( collectif )
Je suis sûr que tu vas pouvoir en trouver
« Il faut choisir entre le champagne pour quelques-uns et l'eau potable pour tous » -Thomas Sankara-
Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Tu peux tout avaler, l'émétophile du forum
Tu gagnes combien par mois ?
Dés qu'on touche un peu du doigt les privilèges de certains, on a tout de suite les réactions typiques de classes embourgeoisées !
Réflexe de chien de garde ! Utopie, cliché, populisme et toute la rhétorique des nantis de classe..Souvent avec des expressions olfactives ça sent la merde, ça pue le fumier, ça sent le vomi, ça pue la sueur.
Dernière modification par Curieux_ le 09 août 2019, 23:46, modifié 1 fois.
« Il faut choisir entre le champagne pour quelques-uns et l'eau potable pour tous » -Thomas Sankara-
Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Ferdinand is back... 
Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
"Selon vous l'Humanité relèvera-t-elle le défi du réchauffement planétaire ?"
J'ai donc répondu oui.
Simplement nécessité fera action. Au fur et à mesure de l'apparition ou de l’amplification des problèmes, des correctifs seront appliqués et des solutions mises en œuvre. Les capacités on les a, il faut juste que l'on se donne la peine ou qu'on s'affole selon l'urgence, et c'est bien se qu'il se passe et va perdurer. La cause humaine du réchauffement planétaire que l'on constate provient du décalage entre les désagréments et notre volonté, et je pense que cet écart va se creuser par une augmentation différenciée entre les dégradations pour l'environnement et le fracas que l'on fera pour y remédier.
Pour le niveau de vie je suis optimiste.
Ce qui est bien avec les prédictions c'est qu'on peut totalement se planter.
J'ai donc répondu oui.
Simplement nécessité fera action. Au fur et à mesure de l'apparition ou de l’amplification des problèmes, des correctifs seront appliqués et des solutions mises en œuvre. Les capacités on les a, il faut juste que l'on se donne la peine ou qu'on s'affole selon l'urgence, et c'est bien se qu'il se passe et va perdurer. La cause humaine du réchauffement planétaire que l'on constate provient du décalage entre les désagréments et notre volonté, et je pense que cet écart va se creuser par une augmentation différenciée entre les dégradations pour l'environnement et le fracas que l'on fera pour y remédier.
Pour le niveau de vie je suis optimiste.
Ce qui est bien avec les prédictions c'est qu'on peut totalement se planter.
Oh Papy ! Tu nous as déjà oubliés ?
deus ex Machina
deus ex Machina
Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Non quand même pas, je répondais juste au flair de Florence.
Un peu de bouse de vache lui changera un peu de Coco Chanel.
Ce monde a l'air de parfaitement lui convenir.
C'est son droit après tout.
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Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Me doutais d'une telle pirouette...Curieux_ a écrit : 09 août 2019, 23:32 Je te laisse faire marcher ton imagination et ton bon sens ( collectif )
Je suis sûr que tu vas pouvoir en trouver![]()
Mais ce qui est écrit plus haut me suffit...:
Le tourisme ne représente "que" 10% du PIB mondial...Je suis contre le salariat, l'argent,... contre le tourisme....
Oups pardon, j'ai parlé de PIB..
Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Je ne te parlais pas d'argent pour le tourisme mais de tous les autres problèmes qu'il engendre.Arensor a écrit : 09 août 2019, 23:58Me doutais d'une telle pirouette...Curieux_ a écrit : 09 août 2019, 23:32 Je te laisse faire marcher ton imagination et ton bon sens ( collectif )
Je suis sûr que tu vas pouvoir en trouver![]()
![]()
Mais ce qui est écrit plus haut me suffit...:Le tourisme ne représente "que" 10% du PIB mondial...Je suis contre le salariat, l'argent,... contre le tourisme....
Oups pardon, j'ai parlé de PIB..![]()
La sobriété devrait être le mot d'ordre pour l'humanité.
100.000 morts par mois en chine à cause de la pollution...Tu aimerais y être ?
Beau projet.
« Il faut choisir entre le champagne pour quelques-uns et l'eau potable pour tous » -Thomas Sankara-
Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Voté non.
Allez, on va le dire de façon optimiste :
l'humanité n'existe pas encore.
Le défi du réchauffement est secondaire.
Ce qui est de premier ordre est de donner à ce "nous" une réalité collective.
Les humains aujourd'hui ne sont unis devant rien.
Et la puissance normative tend à cantonner les hommes dans le chacun pour soit.
"Nous" est incapable de relever quelque défit que ce soit.
Chacun va donc s'adapter. La guerre de tous contre tous va continuer business as usual avec des gagnants et des perdants.
Allez, on va le dire de façon optimiste :
l'humanité n'existe pas encore.
Le défi du réchauffement est secondaire.
Ce qui est de premier ordre est de donner à ce "nous" une réalité collective.
Les humains aujourd'hui ne sont unis devant rien.
Et la puissance normative tend à cantonner les hommes dans le chacun pour soit.
"Nous" est incapable de relever quelque défit que ce soit.
Chacun va donc s'adapter. La guerre de tous contre tous va continuer business as usual avec des gagnants et des perdants.
Le libre arbitre est à la causalité ce que le corps est à la physique
Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Ce qui a gagné dans le passé n'est pas nécessairement ce qu'il y a de mieux pour l'avenir.Florence a écrit : 09 août 2019, 13:46Et face à ceux qui soutiennent la vision simpliste selon laquelle la disparition du vilain méchant capitalisme aurait évité ou corrigera ce genre de problèmes, ils montrent juste qu'ils vivent dans un grand conte de fées totalement détaché des réalités du monde et/ou des mécanismes du pouvoir, à grande comme à petite échelle
Il me semble que les potentialités de changements (positifs et négatifs) s'accélèrent et s'extrémisent.
(le monde "rétrécit" sous le double effet des progrès techniques et secondairement de la démographie).
Il me semblerait donc anormal, dans un environnement dont l'évolution s'accélère, que le capitalisme ne devienne pas un jour où l'autre l'ultime obstacle au progrès si on fait de son maintient une obsession.
Ceci dit, aujourd'hui, on serait plutôt sous une gouvernance oligarchique néo-libérale que capitaliste.
On s'est éloigné de l'émergence potentielle d'un "nous". Enfin c'est un avis de comptoir.
Le libre arbitre est à la causalité ce que le corps est à la physique
Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Vous savez surement bien (pourtant) que l'argent fait le bonheur, non (c'est un besoin utile à notre survie en plus).
Pour ce qui est des autres besoins, vous auriez pu vous retenir un peu. Mais peut-être n'avez-vous pas besoin de papier non plus?
Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Amusant.
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Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Les grandes vociférations à la Curieux non plus. L'utopie anti-capitaliste ne vaut pas mieux que les hurlements anti-communistes, l'utopie est l'utopie ...jean7 a écrit : 10 août 2019, 02:22 Ce qui a gagné dans le passé n'est pas nécessairement ce qu'il y a de mieux pour l'avenir.
Il faudrait, pour non seulement revenir à un discours intelligent, lucide et cohérent, arrêter de confondre "capitalisme" et "cupidité" et prétendre combattre cette dernière en fulminant contre le premier d'une façon qui sent sa petite frustration, ses envies, et ses grandes rognes face à sa propre insignifiance et son impuissance.Il me semblerait donc anormal, dans un environnement dont l'évolution s'accélère, que le capitalisme ne devienne pas un jour où l'autre l'ultime obstacle au progrès si on fait de son maintient une obsession.
En me lançant ses "insultes", vides et sans autres effets que m'amuser, Curieux, comme Ferdinand avant lui, me fait penser à un enfant qui rêve de casser les jouets de ses copains parce qu'il ne peut se les faire offrir, ou à un adolescent frustré qui rêve du lendemain du grand soir, lors duquel il sera bien évidemment au sommet de la pyramide et regardera avec extase les Florence de ce monde ayant perdu leur hideux capital, ou aux millénaristes qui spéculent sur leur joie d'observer les souffrances des païens durant l'Apocalypse ... Amusant mais totalement irréaliste et surtout non constructif face à des problèmes réels et importants.
... qui n'est pas faux. Le capitalisme sans contrôle ni régulation par les états est un danger tant pour les individus que pour "la planète", et c'est bien ce que je voulais souligner en citant le saccage délibéré de l'environnement par certains conglomérats d'intérêts en Russie ou aux USA ou au Brésil.Ceci dit, aujourd'hui, on serait plutôt sous une gouvernance oligarchique néo-libérale que capitaliste.
On s'est éloigné de l'émergence potentielle d'un "nous". Enfin c'est un avis de comptoir.![]()
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Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Du Pol Pot en grand, quoi ?Curieux_ a écrit : 09 août 2019, 23:23 De toute façon c'est mort, tant que l'humanité ne sera pas dépeuplée et ne repartira pas sur des bases plus saines, on repoussera encore plus loin les limites de l'horreur...Je ne vois pas d'autres solutions, bien malin celui qui en l'état actuel des choses trouvera le couvercle de la boîte de Pandore.
Русский военный корабль, иди нахуй !

Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Oui mais encore ? Des grands principes mais jamais de présentation concrète de ce que pourrait-être une société « sobre ».Curieux_ a écrit : 10 août 2019, 00:20 La sobriété devrait être le mot d'ordre pour l'humanité.
100.000 morts par mois en chine à cause de la pollution...Tu aimerais y être ?
Beau projet.
Les YFO réduire la consommation de fossiles de 50 %, YAKA voyager moins, FOKON ne mange plus de viande,…, ça pousse plus vite que la mauvaise herbe dans ma pelouse, mais côté proposition de projets détaillés pour la mise en œuvre, on cherche les compétents.
Cela fait penser à Henri Krasucki, très fort comme tout politique dans les YFO, et à qui on avait demandé « que proposez-vous pour réduire le chômage ? », avait répondu : « il faut que les gens aient du travail ».
Sacré Krasucki !
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Corrections.
Salut à tous.
D'ailleurs, ce dictionnaire remarque : « On attendrait *trevail ; cette forme a été altérée en travail d'après les dér[rivés] de tref « poutre » tels que travetel, etc., voir travée. » (Ibid)
Pour les curieux, cet article très fouillé d'André Eskénazi qui conclut [tripaliare aurait donné travailler] : « L'étymon tripalium est une chimère ; le prétendu dérivé tripaliare n'a donc pas plus de consistance. »
Réf. : Eskénazi A. L'étymologie de Travail. In: Romania, tome 126 n°503-504, 2008. pp. 296-372.
(Oxfam)
Ce que le trouve anormal, moi, c'est de pas faire partie de cette coterie très fermée, le fameux Club des Carottes*...
*[Parce que les carottes sont qu'huit...]
L'apparentement des mots travail et torture est fondé une étymologie supposée, le premier ayant pour origine le second, tripalium en latin ; attestée dans le Dictionnaire étymologique de la langue française de Bloch O. et W. von Wartburg (p. 646 dans la 7e édition), une telle origine est contestée par plusieurs linguistes.
D'ailleurs, ce dictionnaire remarque : « On attendrait *trevail ; cette forme a été altérée en travail d'après les dér[rivés] de tref « poutre » tels que travetel, etc., voir travée. » (Ibid)
Pour les curieux, cet article très fouillé d'André Eskénazi qui conclut [tripaliare aurait donné travailler] : « L'étymon tripalium est une chimère ; le prétendu dérivé tripaliare n'a donc pas plus de consistance. »
Réf. : Eskénazi A. L'étymologie de Travail. In: Romania, tome 126 n°503-504, 2008. pp. 296-372.
« D’après les dernières estimations, seuls huit hommes détiennent autant de richesses que la moitié la plus pauvre de la population mondiale. »Curieux_ a écrit :Celui qui trouve normal que 10 mecs dans le monde possèdent autant que 4 milliards de personnes, je n'aimerais vraiment pas être sa conscience.
(Oxfam)
Ce que le trouve anormal, moi, c'est de pas faire partie de cette coterie très fermée, le fameux Club des Carottes*...
*[Parce que les carottes sont qu'huit...]
Le sommeil de la raison engendre des monstres. Francisco de Goya.
Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Il n’empêche que la surpopulation est un problème. Surtout si on souhaite que tout les humains consomment comme des « riches » (bref, qu’ont souhaite lutter contre la « pauvreté » selon tel ou tel standard).Lambert85 a écrit : 08 août 2019, 22:54 La surpopulation n'est pas le but du capitalisme. La natalité est forte dans les pays pauvres voilà tout. Votre idéologie débile vous fait dire n'importe quoi. En venir à souhaiter une épidémie (pas dans nos pays sans doute) faut être taré.
Pour le côté médecine et le fait de croire que sans capitalisme ca serait mieux, je te rejoint.
Suffit de voir a quel point les idiots utiles de l'écologie et de la pseudo-justice sociale anti-capitale polluent en fait plus qu’un américain tout en courant, j’en suis sure, dans les hôpitaux high-tech au moindre bobos...
On en a eu un beau spécimen ya pas longtemps sur ce forum...
Il est vrai que Curieux semble parfois pas mal endoctriné sur ces sujets.
Mais amha pas pire qu’un ultra-libéral, qui pense que le capitalisme nous sauvera malgré 9 milliards de personnes, et qui pense que la technologie va nous forcément arranger les choses (a coup de com).
Pour moi c’est les mêmes. Les cocos, les capitalos...c’est kiff kiff je trouve...
J’espère avoir tort.
M'enfin face au post de Curieux je comprend ta réaction. Qu’il donne l’exemple...
Ps edit : après il faut bien des gens qui s’intéressent aux problèmes écologiques, démographiques et aux injustices sociales...
Leurs solutions font des victimes intellectuelles, mais on profitent tous de leurs combats aussi...
Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Je ne suis pas communiste, ni capitaliste, je suis contre l'élection de maîtres. Je n'ai jamais voté de ma vie, et ma conscience se porte très bien.
Il faut arrêter le binaire, si à chaque fois qu'on critique le mode de production Capitaliste, on est étiqueté communiste, c'est vraiment ridicule.
@Cartaphilus
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mortalit% ... s_le_monde
Sinon, pour en revenir à la torture / travail, c'est environ 5 millions de morts dans le monde par an.
J'imagine qu'on peut doubler le chiffre.
Le livre que tu cites sur l'étymologie du travail, c'est un linguiste qui a fait polytechnique, et qui n'est sûrement pas d'une famille ayant trop souffert des travaux les plus ingrats et les plus difficiles...
"Le mot travail n’apparaît dans le langage courant qu’à la fin du XVe siècle et son étymologie pourrait être très parlante à tout amateur de longues grasses matinées. Il viendrait en effet du mot latin tripallium qui désigne un instrument de torture à trois pieux pour punir les esclaves rebelles – difficile d’avoir une vision plus négative du travail ! Cette funeste étymologie reste néanmoins sujette à débat. Elle a en effet été contestée par le chercheur André Eskénazi, tandis que Marie-France Delport, spécialiste de linguiste hispanique, en partant de l’équivalent espagnol trabajo, avait auparavant proposé de chercher les origines du mot dans le préfixe « tra » qui renvoie à l’idée d’un obstacle à tra-verser. Plusieurs articles se sont par ailleurs fait le relais médiatique de ces corrections étymologiques dans une visée politique et sociale, afin de défendre l’idée que l’on pouvait concevoir le travail autrement que comme une souffrance et plutôt comme un dépassement de soi et un bienfait."
Pas étonnant dans le monde de l'ultra-libéralisme...Tout est faux, tout est mensonge.
Il faut arrêter le binaire, si à chaque fois qu'on critique le mode de production Capitaliste, on est étiqueté communiste, c'est vraiment ridicule.
@Cartaphilus
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mortalit% ... s_le_monde
Sinon, pour en revenir à la torture / travail, c'est environ 5 millions de morts dans le monde par an.
J'imagine qu'on peut doubler le chiffre.
Le livre que tu cites sur l'étymologie du travail, c'est un linguiste qui a fait polytechnique, et qui n'est sûrement pas d'une famille ayant trop souffert des travaux les plus ingrats et les plus difficiles...
"Le mot travail n’apparaît dans le langage courant qu’à la fin du XVe siècle et son étymologie pourrait être très parlante à tout amateur de longues grasses matinées. Il viendrait en effet du mot latin tripallium qui désigne un instrument de torture à trois pieux pour punir les esclaves rebelles – difficile d’avoir une vision plus négative du travail ! Cette funeste étymologie reste néanmoins sujette à débat. Elle a en effet été contestée par le chercheur André Eskénazi, tandis que Marie-France Delport, spécialiste de linguiste hispanique, en partant de l’équivalent espagnol trabajo, avait auparavant proposé de chercher les origines du mot dans le préfixe « tra » qui renvoie à l’idée d’un obstacle à tra-verser. Plusieurs articles se sont par ailleurs fait le relais médiatique de ces corrections étymologiques dans une visée politique et sociale, afin de défendre l’idée que l’on pouvait concevoir le travail autrement que comme une souffrance et plutôt comme un dépassement de soi et un bienfait."
Pas étonnant dans le monde de l'ultra-libéralisme...Tout est faux, tout est mensonge.
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C'est un peu court, jeune homme...
J'ai mis en évidence une étymologie discutée du mot travail ; l’article que j'ai cité consacre onze pages à des arguments linguistiques, dont la pertinence ne semble pas vous avoir, sinon convaincu, au moins ébranlé dans votre conviction...Curieux_ a écrit : 10 août 2019, 15:12 Sinon, pour en revenir à la torture / travail, c'est environ 5 millions de morts dans le monde par an.
J'imagine qu'on peut doubler le chiffre. [...]
"Plusieurs articles se sont par ailleurs fait le relais médiatique de ces corrections étymologiques dans une visée politique et sociale, afin de défendre l’idée que l’on pouvait concevoir le travail autrement que comme une souffrance et plutôt comme un dépassement de soi et un bienfait."
Et vous me répondez en invoquant un autre article — dont vous avez omis de fournir la source — qui utilise le conditionnel, qui précise « Cette funeste étymologie reste néanmoins sujette à débat », et qui renvoie, dans l'extrait mis en gras par vos soins, non pas au travail (!) d'André Eskénazi, mais à un blogue de Médiapart.
Peut-être la suite de votre découverte vous a-t-elle moins convenu :
C'est moi qui souligne.Cette complexité conceptuelle autour du travail se retrouve aussi dans les mots du Moyen Âge. En effet, jusqu’à la fin de l’époque médiévale, le terme de « travail » n’a pas encore émergé. On utilise d’autres vocables qui se rapportent chacun à des visions très différentes du travail. Le travail peut être le labor, qui donnera le mot « labeur », c’est-à-dire une peine. Mais il peut aussi être une ars, autrement dit le métier de « l’artisan », ou encore un opus, d’où est issu le mot très noble d’« œuvre ». Ces différentes conceptions peuvent ainsi tout à fait nous ramener à notre actualité où certains subissent leur travail tandis que d’autres peuvent le vivre comme une source de fierté et d’accomplissement.
Ah ! non ! c’est un peu court, jeune homme !Curieux_ a écrit :c'est un linguiste qui a fait polytechnique, et qui n'est sûrement pas d'une famille ayant trop souffert des travaux les plus ingrats et les plus difficiles...
On pouvait dire… Oh ! Dieu !… bien des choses en somme.
En variant le ton, — par exemple, tenez :
- « bourgeois », « capitalistes », « impérialistes »
- « brigands », « larbins », « valets », « suppôts de l’impérialisme », « agents des trusts patronaux », [certains de ces termes apparaissaient déjà sous la plume des « rouges » face aux « blancs » durant la Guerre civile russe]
- « gestapo française » (contre les troupes coloniales françaises en Indochine), « nazis » (contre les dirigeants des Etats-Unis durant la guerre du Vietnam).
- « fascistes », « réactionnaires » (contre l’extrême-droite).
- « staliniens » (contre les dirigeants des partis analysés comme ouvriers). « faussaires », « calomniateurs », « traîtres [à la cause du socialisme] », « gangsters », « terroristes », « provocateurs », « délateurs », etc. (en une sorte de symétrie avec les insultes proférées contre les trotskystes par ces mêmes adversaires) ; [...]
- « sociaux traîtres » (contre les dirigeants socialistes) ; « fossoyeurs de la révolution », « saboteurs de grèves », « appareils-traîtres », « Versaillais », adeptes du « crétinisme parlementaire », « social-patriotes », « capitulards [devant la bourgeoisie] », « pseudo-communistes », « pseudo-socialistes » ; « collaborateurs de classe », parfois « jaunes ». Et très souvent « contre-révolutionnaires ».
Le sommeil de la raison engendre des monstres. Francisco de Goya.
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Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Ben oui, ben oui, ben oui, toutes les personnes qui se soucient de l'environnement depuis des lunes ont tous et toutes ce genre de pensées imagées dont vous seule pouvez deviner les plus profonds et réels intérêts... Ben oui, ben oui, ben oui... Vous êtes devenue voyante!?!?!Florence a écrit : 10 août 2019, 08:16...me fait penser à un enfant qui rêve de casser les jouets de ses copains parce qu'il ne peut se les faire offrir, ou à un adolescent frustré qui rêve du lendemain du grand soir, lors duquel il sera bien évidemment au sommet de la pyramide et regardera avec extase les Florence de ce monde ayant perdu leur hideux capital, ou aux millénaristes qui spéculent sur leur joie d'observer les souffrances des païens durant l'Apocalypse ... Amusant mais totalement irréaliste et surtout non constructif face à des problèmes réels et importants.
Mais faut surtout pas vous enlever votre morceau de viande, encore mois vos petits bisannuels voyages en avion...
Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
@Cartaphilus
Hormis jouer sur les définitions et en te référant à des analyses biaisées par la position sociale dudit Polytechnicien, tu trouves normal et émancipant pour l'espèce humaine qu'elle soit asservit à vivre plus d'un tiers de sa vie aux travaux forcés ? Tu dois être toi-même biaisé par ta propre position sociale, il serait marrant de mentionner le salaire de chacun, afin de comprendre l'idiosyncrasie des constats fait par chaque personne sur l'état du monde et son agencement.
Mais là en général, quand on rentre dans l'intimité d'une personne, il n'y a plus grand monde pour mettre cartes sur table.
La catastrophe industrielle mondiale nous mène à détruire notre propre espèce, et vous êtes encore " sceptiques " sur la métastase capitaliste ?
Hippocrate : " Il faut chercher la cause des causes "
Et il ne vous vient pas à l'idée que la cause des causes de tous nos problèmes communs soient notre mode aliénatoire de production capitaliste, et de tous les architectes politiciens de notre humanité qui ont érigé en dieu, le fétichisme de la marchandise ?
Hormis jouer sur les définitions et en te référant à des analyses biaisées par la position sociale dudit Polytechnicien, tu trouves normal et émancipant pour l'espèce humaine qu'elle soit asservit à vivre plus d'un tiers de sa vie aux travaux forcés ? Tu dois être toi-même biaisé par ta propre position sociale, il serait marrant de mentionner le salaire de chacun, afin de comprendre l'idiosyncrasie des constats fait par chaque personne sur l'état du monde et son agencement.
Mais là en général, quand on rentre dans l'intimité d'une personne, il n'y a plus grand monde pour mettre cartes sur table.
La catastrophe industrielle mondiale nous mène à détruire notre propre espèce, et vous êtes encore " sceptiques " sur la métastase capitaliste ?
Hippocrate : " Il faut chercher la cause des causes "
Et il ne vous vient pas à l'idée que la cause des causes de tous nos problèmes communs soient notre mode aliénatoire de production capitaliste, et de tous les architectes politiciens de notre humanité qui ont érigé en dieu, le fétichisme de la marchandise ?
« Il faut choisir entre le champagne pour quelques-uns et l'eau potable pour tous » -Thomas Sankara-
Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Je ne vois pas le rapport avec le capitalisme et le communisme, tout systèmes sociale à ses "maîtres", et "maîtres" à penser. Parfois ils sont les deux.Curieux_ a écrit :Je ne suis pas communiste, ni capitaliste, je suis contre l'élection de maîtres.
Je t'avoue ne pas voir ou est le rapport avec ce que te disais Lambert ni moi, mais si ça peu te rassurer, je n'ai jamais voté non-plus pour les mêmes raison que toi, et je me porte bienJe n'ai jamais voté de ma vie, et ma conscience se porte très bien.
C'est pourtant clairement ce qui ressortait de ton discours.Il faut arrêter le binaire, si à chaque fois qu'on critique le mode de production Capitaliste, on est étiqueté communiste, c'est vraiment ridicule.
Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Lambert en bon chien de garde Européiste à directement extrapolé à Pol-Pot et aux heures les plus sombres de notre histoire...Nicolas78 a écrit : 11 août 2019, 01:47Je ne vois pas le rapport avec le capitalisme et le communisme, tout systèmes sociale à ses "maîtres", et "maîtres" à penser. Parfois ils sont les deux.Curieux_ a écrit :Je ne suis pas communiste, ni capitaliste, je suis contre l'élection de maîtres.
Je t'avoue ne pas voir ou est le rapport avec ce que te disais Lambert ni moi, mais si ça peu te rassurer, je n'ai jamais voté non-plus pour les mêmes raison que toi, et je me porte bienJe n'ai jamais voté de ma vie, et ma conscience se porte très bien.![]()
C'est pourtant clairement ce qui ressortait de ton discours.Il faut arrêter le binaire, si à chaque fois qu'on critique le mode de production Capitaliste, on est étiqueté communiste, c'est vraiment ridicule.
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Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Ton niveau argumentatif est au ras des pâquerettes la, ça en devient ridicule, a moins que c’était une blague (le coup du "aux heures les plus sombres de notre histoire" c'est vraiment le poncif du bon petit politicard...devenus un effet de style comique dans les onemanshow tellement c'est juste un appel à l'émotion...) ...Curieux_ a écrit :Lambert en bon chien de garde Européiste à directement extrapolé à Pol-Pot et aux heures les plus sombres de notre histoire...
En plus d’être influencé par une image d'avatar...
Alors ok, Lambert est surement à l'opposé de toi niveau idéologie économique et sociale, et il est surement pro-Europe pour des raisons probablement tout aussi subjectives que celles qui animent un anti-Europe.... Et j'admet ne pas souvent être d'accord avec lui
Il n’empêche que ton poste était vraiment critiquable...
Mais c'est pas grave ! Ce forum est la pour ça. Tes pas le seul à mettre des fessées et à en prendre.
Edit : Et puis n'oublions pas que le sujet est politique. Le "combat" idéologique est inévitable. Pour personne.
Mais sache juste que c'est évident pour toi... (et Lambert, oui, on sais...Mais je parle pas à Lambert la, il répondra à mon message si il le souhaite).
Sinon, tu me permet une petite remarque :
Si je puis me permettre de répondre avant Carta sur ce passage.Curieux_ a écrit :Hormis jouer sur les définitions et en te référant à des analyses biaisées par la position sociale dudit Polytechnicien, tu trouves normal et émancipant pour l'espèce humaine qu'elle soit asservit à vivre plus d'un tiers de sa vie aux travaux forcés ?
Forcé ?
Tu n'est pas obligé de travailler...Ce n'est pas une obligation...
Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
@Nicolas
Mais là en général, quand on rentre dans l'intimité d'une personne, il n'y a plus grand monde pour mettre cartes sur table.
La catastrophe industrielle mondiale nous mène à détruire notre propre espèce, et vous êtes encore " sceptiques " sur la métastase capitaliste ?
Hippocrate : " Il faut chercher la cause des causes "
Et il ne vous vient pas à l'idée que la cause des causes de tous nos problèmes communs soient notre mode aliénatoire de production capitaliste, et de tous les architectes politiciens de notre humanité qui ont érigé en dieu, le fétichisme de la marchandise ?
Et donc ça, tu en penses quoi, hormis prélever quelques phrases sortie du contexte ?
Mais là en général, quand on rentre dans l'intimité d'une personne, il n'y a plus grand monde pour mettre cartes sur table.
La catastrophe industrielle mondiale nous mène à détruire notre propre espèce, et vous êtes encore " sceptiques " sur la métastase capitaliste ?
Hippocrate : " Il faut chercher la cause des causes "
Et il ne vous vient pas à l'idée que la cause des causes de tous nos problèmes communs soient notre mode aliénatoire de production capitaliste, et de tous les architectes politiciens de notre humanité qui ont érigé en dieu, le fétichisme de la marchandise ?
Et donc ça, tu en penses quoi, hormis prélever quelques phrases sortie du contexte ?
« Il faut choisir entre le champagne pour quelques-uns et l'eau potable pour tous » -Thomas Sankara-
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