Homosexualité : nope, pas le tout génétique/neurobiologique

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Dominique18
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#26

Message par Dominique18 » 19 oct. 2020, 14:56

Il est bien évident qu'il existe une différence significative avec le cas de la psychanalyse exercée en cabinet libéral, et cette discipline associée à d'autres voies thérapeutiques. . vous êtes praticien, vous exercez, ce que je ne suis aucunement. Rendons à César ce qui appartient à César. Tenter de comprendre, de décrypter, n'est pas synonyme de condamner.
Émettre des réserves, oui, parce qu'il y a de quoi.
Là où le bât blesse, c'est que beaucoup de critiques ont pu constater, au cours de débats contradictoires argumentés, l'ignorance crasse de leurs interlocuteurs, psychanalystes, dans d'autres domaines, dès qu'ils s'aventurent en dehors de leur discipline.
Il a quand même fallu la parution du livre noir de la psychanalyse pour que les choses puissent bouger efficacement, dans le bon sens.
Bettelheim c'est aussi quelque chose...
Tout ces faits, documentés, font désordre.
C'est d'un autre registre qu'une conversation au café du commerce du coin.

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LePsychoSophe
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#27

Message par LePsychoSophe » 19 oct. 2020, 15:02

Dominique18 a écrit : 19 oct. 2020, 14:14 Pierre Rabhi... Localement, très localement, peut-être, oui. Pas plus. Un peu de sérieux, quand même.
La psychanalyse n'est pas réductible à Freud, bien sûr.
Qu'elle puisse exister autrement, débarrassée de ses mythes (Freud, Jung, Lacan...), oui.
Onfray ne dit pas autre chose.
Les recherches sur l'autisme en France ont pris un retard phénoménal par rapport à d'autres pays. On progresse cependant, avec (enfin!!!...) d'autres approches.
Par exemple :

https://www.cra-centre.org/index.php/le-cra/l-equipe

Je viens de consulter brièvement votre long article sur Mediapart.
Je le garde sous le coude, je vais prendre le temps de le lire, en détails, pas en survolant.
un extrait d'une source de "mon" article...
Aux États-Unis comme dans d’autres pays anglo-saxons, la psychanalyse a aussi entamé un rapprochement avec les neuro­sciences pour former un champ d’études nouveau : la neuropsy­chanalyse. Cette discipline émergente vise à explorer la réalité des concepts de Freud à travers l’étude scientifique du cerveau. Elle a été décrite comme «le deuxième­ avènement de Sigmund Freud » par le magazine scientifique américain Discover en 2014. « La psychanalyse est résiliente, veut croire William Glover. Elle a toujours évolué. »
source :
https://www.la-croix.com/Culture/Etats- ... 1201047472
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Dominique18
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#28

Message par Dominique18 » 19 oct. 2020, 15:02

Sans approches pluri-disciplinaires, il me semble, à mon humble niveau, qu'il est plutôt difficile de progresser, comme il en est fait référence dans les conversations. On retrouve le même genre de problématiques dans d'autres domaines. Il a fallu quelques années pour y parvenir, et ce n'est toujours pas gagné.

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#29

Message par Dominique18 » 19 oct. 2020, 15:16

Antonio Damasio pousse le bouchon un peu plus loin.
Van Rillaer propose des outils.
Serge Larivée a commis plusieurs écrits.
Le tout au nom de la raison, de la démarche scientifique et de l'esprit critique.
Ou alors, il est nécessaire d'appeler Deepak Chopra à la rescousse.

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#30

Message par Kraepelin » 19 oct. 2020, 15:47

LePsychoSophe a écrit : 19 oct. 2020, 12:04
Et pour avoir des données politiquement incorrect, je me suis tourné vers des supports (je ne suis pas très fier de le dire...) d'extrême-droite.
La chose peut arriver. De droite ou de gauche, dans les batailles rangées, les protagonistes augmentent ou abaissent leur niveau de rigueur en fonction de la chapelle qu'ils défendent. Lorsque la rigueur est au service de leur thèse, mêmes les têtes de linotes deviennent rigoureux, si rigoureux que leurs arguments semblent tiré d'une manuel de méthodologie de cycles supérieur à l'université. Autrement, ils abaissent leurs arguments à des confusions populaire (ex: confondre corrélation et causalité) ou à des sophismes.

Même ici, sur le forum sceptique, où nous sommes sensés défendre la rigueur en toute circionstances, j'observe les mêmes dérives.
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#31

Message par Kraepelin » 19 oct. 2020, 16:06

Dominique18 a écrit : 19 oct. 2020, 15:02 Sans approches pluri-disciplinaires, il me semble, à mon humble niveau, qu'il est plutôt difficile de progresser, comme il en est fait référence dans les conversations. On retrouve le même genre de problématiques dans d'autres domaines. Il a fallu quelques années pour y parvenir, et ce n'est toujours pas gagné.
+1
Oui, absolument, et il faut accepter de renoncer à ses convictions lorsque les preuves contraires deviennent significatives. C'est pourquoi, il me semble, qu'il faut aussi une bonne dose d'introspection.

C'est étrange à dire, mais le champ de la psychologie clinique est très chargé psychologiquement et ceux qui le choisissent ne sont pas "libres" de tout engagement émotionnel. Aussi, lorsque les étudiants en psychologie adoptent une école de pensé (quelle qu'elle soit), il arrive souvent que leur choix implique un enjeux émotionnel qui déborde largement les enjeux intellectuels. Les nouveaux "convertis" défendent alors leur école comme des prosélytes religieux en contradiction des principes épistémologies et ethiques de la psychologie clinique. C'est vrai de certains partisans de la psychanalyse. C'est vrai de certains de ses opposants. Si le militant ne prend pas conscience de son biais psychologique, il aura bien du mal à considérer l'apport des autres domaines, des autres approches, dans l'éclairage de son objet d'étude (ou dans son modèle de pratique).

Je ne sais pas si j'ai été compréhensible?
:oops:
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#32

Message par Dominique18 » 19 oct. 2020, 16:22

C'est tout à fait limpide.
Dans de multiples domaines, on ne peut que le constater et le déplorer.
Au niveau d'une pratique sportive par exemple, où la relation entraîneur-entraîné n'est pas toujours très claire, ou des protocoles d'entraînement...
Toujours les enjeux émotionnels, les processus de gratificationn les bais en pagaille...
L'épistémolologie et l'éthique en sport sont quelque chose. Jacques Piasenta en avait parlé dans l'un de ses ouvrages, "Carnet de piste", certainement l'un des meilleurs jamais écrits sur le sujet. C'était un précurseur rigoureux à l'époque, avec les moyens et le contexte inhérents.
Il avait publié également :"Apprendre à observer - plaidoyer pour une formation à l' observation du comportement du sportif"

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#33

Message par LePsychoSophe » 19 oct. 2020, 16:33

Kraepelin a écrit : 19 oct. 2020, 16:06
Dominique18 a écrit : 19 oct. 2020, 15:02 Sans approches pluri-disciplinaires, il me semble, à mon humble niveau, qu'il est plutôt difficile de progresser, comme il en est fait référence dans les conversations. On retrouve le même genre de problématiques dans d'autres domaines. Il a fallu quelques années pour y parvenir, et ce n'est toujours pas gagné.
+1
Oui, absolument, et il faut accepter de renoncer à ses convictions lorsque les preuves contraires deviennent significatives. C'est pourquoi, il me semble, qu'il faut aussi une bonne dose d'introspection.

C'est étrange à dire, mais le champ de la psychologie clinique est très chargé psychologiquement et ceux qui le choisissent ne sont pas "libres" de tout engagement émotionnel. Aussi, lorsque les étudiants en psychologie adoptent une école de pensé (quelle qu'elle soit), il arrive souvent que leur choix implique un enjeux émotionnel qui déborde largement les enjeux intellectuels. Les nouveaux "convertis" défendent alors leur école comme des prosélytes religieux en contradiction des principes épistémologies et ethiques de la psychologie clinique. C'est vrai de certains partisans de la psychanalyse. C'est vrai de certains de ses opposants. Si le militant ne prend pas conscience de son biais psychologique, il aura bien du mal à considérer l'apport des autres domaines, des autres approches, dans l'éclairage de son objet d'étude (ou dans son modèle de pratique).

Je ne sais pas si j'ai été compréhensible?
:oops:
Clair et plein de sagesse, je partage. Y a pas le bouton share sur ce forum! :mrgreen:
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#34

Message par LePsychoSophe » 19 oct. 2020, 16:35

Kraepelin a écrit : 19 oct. 2020, 16:06 le champ de la psychologie clinique est très chargé psychologiquement et ceux qui le choisissent ne sont pas "libres" de tout engagement émotionnel.
D'où, en étudiant la sexualité humaine, ma redoublement de prudence... Mais que c'est fatiguant de réfléchir vraiment... :grimace:
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#35

Message par Kraepelin » 19 oct. 2020, 16:41

LePsychoSophe a écrit : 19 oct. 2020, 16:35
Kraepelin a écrit : 19 oct. 2020, 16:06 le champ de la psychologie clinique est très chargé psychologiquement et ceux qui le choisissent ne sont pas "libres" de tout engagement émotionnel.
D'où, en étudiant la sexualité humaine, ma redoublement de prudence... Mais que c'est fatiguant de réfléchir vraiment... :grimace:
:lol:
Alors, tu as pas choisi le bon domaine ...
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#36

Message par Dominique18 » 20 oct. 2020, 09:15

Nous en avons parlé, je ne sais pas où le placer, je tente.

https://www.monvoisin.xyz/la-psychanaly ... -petition/

Concerne l'université française.
Il y a également un souci par là:

https://www.justicesanspsychanalyse.com/

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#37

Message par Dominique18 » 20 oct. 2020, 09:21

Décidément, ça n'arrête pas!

https://www.metadechoc.fr/shocking-2-identite-homo


Méta de choc, avec Elisabeth Feytit

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#38

Message par spin-up » 20 oct. 2020, 10:17

LePsychoSophe a écrit : 19 oct. 2020, 14:43 Tu crois franchement que le bégaiement est un trouble qui arrive par hasard dans un cerveau et qui n'a aucun lien avec le rapport aux autres et la psychologie du porteur? Ou je ne saisis pas bien ta position sur la question... :interro:

J'ai une maigre expérience sur le bégaiement mais je peux dire, toute remise en question possible, que j'ai soigné un bègue. L'approche était mon modèle de thérapie et je t'assure que 1° son trouble n'était pas "neurologique" et 2° je ne lui ai pas parlé de son désir de défécation... ni même de symbolique...
Le bégaiement le plus répandu est un trouble développemental multi factoriel, avec une composante génétique et aux causes encore mal connues. Il y a evidemment une repercussion sur le développement social, l'anxiété et l'estime de soi, mais il ne faut pas confondre causes et conséquences.

Dans d'autres cas plus plus rares, c'est un trouble acquis suite a une blessure, un AVC ou d'autres pathologies cerebrales.
Le begaiement qui apparait suite a traumatisme emotionnel est une autre forme, differente du begaiement developpemental.

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#39

Message par LePsychoSophe » 20 oct. 2020, 11:04

spin-up a écrit : 20 oct. 2020, 10:17
Le bégaiement le plus répandu est un trouble développemental multi factoriel, avec une composante génétique et aux causes encore mal connues. Il y a evidemment une repercussion sur le développement social, l'anxiété et l'estime de soi, mais il ne faut pas confondre causes et conséquences.

Dans d'autres cas plus plus rares, c'est un trouble acquis suite a une blessure, un AVC ou d'autres pathologies cerebrales.
Oui, multifactoriel. Cela explique pourquoi certains décompensent sur un mode ou sur un autre. Car il y a différents ingrédients aux troubles de l'humain.

Je ne confonds pas causes et conséquences et il y va d'un raisonnement logique. Quand A est présent en même temps que B, (A bégaiement & B dynamique psychologique), et que tu fais une psychothérapie (donc action sur B) et que A disparaît... Tu ne peux qu'en déduire, que B étaient la cause, la source, l'élément alpha.

Et si on pousse l'analyse fonctionnelle plus loin, on va s'apercevoir que le jeu de cause à effet est plus complexe car il y a intrication des phénomènes et rétroactivité/interactivité entre les variables.
Soit que A va aussi nourrir B...
Ce qui nous amène intelligemment et sagement à une approche pluridisciplinaire sans vouloir à tout prix hiérarchiser, prédominer une variable.
Voilà pourquoi je n'ai pas divorcé avec ma femme orthophoniste. :lol: Bien que quelques guerres de chapelles nous aient occasionné des tensions conjugo-professionnelles :mrgreen:

L'un travaille sur le biodynamisme : psychiatre + infirmier.
L'un travaille sur la rééducation neuromusculopsychique : orthophoniste, psychomotricien, kinésithérapeute...
L'un travaille sur la psychothérapie : psychologue clinicien, TCC, systémique, psychodynamique, familiale...

Et on supprime le bégaiement.
spin-up a écrit : 20 oct. 2020, 10:17 Le begaiement qui apparait suite a traumatisme emotionnel est une autre forme, differente du begaiement developpemental.
On différencie dans l'approche psychotraumatique : le trauma ponctuel du trauma développemental. Sachant que pour de nombreux psychologues, dont je fais partie, le trauma ponctuel vient faire revivre des expériences de "trauma" développemental (soit les blessures que vit l'humain depuis sa conception, et cela force par cicatrice sa structure psychologique).
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#40

Message par Dominique18 » 20 oct. 2020, 13:23

Passionnant cet échange sur le bégaiement.
Bien présenté, développé, argumenté...
Tout ce manque dans l'éducation nationale....

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#41

Message par Dominique18 » 20 oct. 2020, 13:23

Tout ce qui manque dans...

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#42

Message par LePsychoSophe » 20 oct. 2020, 13:48

Dominique18 a écrit : 20 oct. 2020, 13:23 Passionnant cet échange sur le bégaiement.
Bien présenté, développé, argumenté...
Tout ce manque dans l'éducation nationale....
Merci. Nous n'avons pas mis de référence scientifique... ni rien sourcé.

L'approche pluridisciplinaire : mémoire de capacité d'orhtophonie

Le Soi comme ligne de PEC thérapeutique, soit de la psychothérapie => https://www.orthoedition.com/revues/n-l ... s-814.html
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#43

Message par Dominique18 » 20 oct. 2020, 14:07

Merci pour les références. Encore un pas de plus vers la connaissance...

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#44

Message par LePsychoSophe » 20 oct. 2020, 14:16

Les évolutionnistes peinent à expliquer l'homosexualité.
Avez-vous des nouvelles de Balthazart? Il était censé produire une recherche sur le "rôle" évolutionniste de l'homosexualité pour l'espèce humaine.

Ce mec utilise des sophismes pour vendre sa camelote => titre de l'ouvrage : On naît homosexuel, on ne choisit pas de l'être

il semble opposer l'innée du choix... drôle de raisonnement. Il interprète un implicite : qui a dit que c'était un choix? L'opposition scientifique dit que c'est interactionnel, donc à forte teneur environnementale.

Des titres plus logiques : on nait homo, on ne le devient pas OU notre environnement mêlé à notre constitution génétique nous rend hom, ce n'est pas un choix.

Bref, ça sent le parti pris à 100 mètres.

1° hypothèse du rôle évolutionniste : la non reproduction offerte au naturel permettrait aux homos d'aider les parents hétéro pour mieux éduquer les progénitures. Peu de preuves scientifiques abondent cette hypothèse. Puis à l'heure où les homos peuvent enfanter... cela n'a aucun sens... où alors ils ne dureront pas...

2° hypothèse évolutionniste : l'homosexualité n'est pas vue comme une orientation sexuelle (une identité sexuelle stable durant la vie, un caractère propre) mais comme une pratique sexuelle, c'est à dire, une façon d'être en rapport avec la sexualité mais qui peut être ponctuelle et instable dans le temps. Ils ont observé cela chez les animaux, les bonobos où la pansexualité (qui signifie la sexualité au-delà de l'identité sexuelle, en gros, on baise tout être de son espèce qui présente la maturité nécessaire) permet de gérer les tensions sociales et l'équilibre du groupe et donc de l'espèce.

Il y a plus d'homosexualité (et pas d'homosexuels) chez les humains lorsqu'ils sont en captivité (armée, prison, équipes sportives, groupe de musique...) durant une longue période. La sexualité ici viserait un anti-stress plutôt que l'érotisme.
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Re: Homosexualité : nope, pas le tout génétique/neurobiologique

#45

Message par nikola » 20 oct. 2020, 14:57

Je ne sais pas si on naît homosexuel (ça m’étonnerait), en revanche, on ne le choisit pas non plus (sauf cas exceptionnel).
L’homme descend du singe, or l’homme est fait à l’image de Dieu. Donc Dieu est King Kong.

-+- Cavanna, François -+-

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Re: Homosexualité : nope, pas le tout génétique/neurobiologique

#46

Message par Dominique18 » 20 oct. 2020, 15:17

Dans le contexte de l'évolution...

https://www.franceculture.fr/conference ... osexualite

Quand le cartésien en prend un coup...

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Re: Homosexualité : nope, pas le tout génétique/neurobiologique

#47

Message par MaisBienSur » 20 oct. 2020, 16:30

nikola a écrit : 20 oct. 2020, 14:57 Je ne sais pas si on naît homosexuel (ça m’étonnerait), en revanche, on ne le choisit pas non plus (sauf cas exceptionnel).
Et si on naissait bi ? :a2:
Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d'alu.

Avant, j'étais indécis, maintenant je n'en suis plus très sûr...

Les marmottes qui pissent au lit passent un sale hiver (Philippe Vuillemin)

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Re: Homosexualité : nope, pas le tout génétique/neurobiologique

#48

Message par Dominique18 » 20 oct. 2020, 16:46

"On ne naît pas homme ou femme, on le devient..."
Je ne sais pas si c'est toujours d'actualité.
dans l'état actuel des choses et des connaissances, le conditionnel semble le mode le plus prudent.

Quelque chose qui pourrait intéresser plusieurs personnes, dont Le Psychosophe, je viens de m'en rappeler:

https://www.blog-lecerveau.org/blog/2017/02/20/6303/

https://lecerveau.mcgill.ca/intermediaire.php

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#49

Message par Kraepelin » 20 oct. 2020, 21:45

Dominique18 a écrit : 19 oct. 2020, 09:50 Il ne s'agit pas tant de déboulonner à tout va que d'essayer de comprendre.
Homéopathie, psychanalyse, ayurveda....
+1
Oui, comprendre! L'ennui c'est que ceux qui dénigrent la psychanalyse ne font pas toujours l'effort de la comprendre. J'ai lu deux articles commis par un sceptique québécois qui était un tissu de contradictions et de fausses citation. Lorsqu'.on dit dans le même article que la psychanalyse est infalsifiable et qu'elle a ét. prouvé fausse, on a pas de leçons de logique à donner. Lorsqu'on va jusqu'à tronquer une citation de Freud pour la faire dire le contraire de ce qu'elle dit, on a pas de leçon de rigueur à donner non plus.

Je puis sans modestie affirmer que j'ai fais cet effort de comprendre la psychanalyse. Je l'ai fait, déjà, en apprenant vraiment la psychanalyse. Ensuite, en lisant les ouvrages les plus critiques.

Pour la critique, je donne 10/10 au philosophe Mikkel Borch-Jacobsen qui a fait l'exercice d'étudier réellement la psychanalyse (pas juste de lire quelques livres et s'imaginer qu'il comprenait). Il y a bien d'autre critiques justes qui sont faites, surtout en france, mais elle portent sur des abus commis au nom de la psychalyse (interprétation psychodynamique de l'autisme, par exemple).

J'ai moi-même proposé un article critique alternatif pour notre dictionnaire sceptique. Diablo l'a aimé assez pour mettre le lien à la fin de l'article "officiel" dans le dictionnaire. J'espérais mettre un terme aux critiques bidons, mais j'étais trop obtimiste.
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Re: Homosexualité : nope, pas le tout génétique/neurobiologique

#50

Message par Dominique18 » 21 oct. 2020, 07:36

Encore de la connaissance...
Je 'e vais plus m'en sortir !
Mais c'est pour la bonne cause.
En France, avec les appareils administratifs qui traînent dans tous les coins et qui finissent à blé longue par tout verrouiller, nombre de disciplines finissent par se transformer en séries de idéologies, politique...dogmes.
La dynamique initiale, le ferment, a fini par s'étioler. Des chapelles dont apparues, avec les figures tutélaires, les servants serviles...
Alors les initiatives originales qui bousculent les convictions, les certitudes, sont plutôt mal accueillies. Les filtres, les prismes, sont innombrablesLes chercheurs sont obligés de se battre continuellement pour espérer avancer. Les dérapages sont retentissants. On ajoute intérêts, règlements de comptes, politique, idéologies,... il faut constamment montrer patte blanche. On n'est pas loin de la réalité. J'exagère, la catastrophe n'est pas à ce point. En attendant, Emmanuelle Charpentier est établie ailleurs qu'en France où elle ne remettra certainement pas les pieds. Les rapports sur cet état sont innombrables. Des rapports estampillés .gouv.fr Il y a toute une série de livres qui sont parus avant l'assassinat de Samuel Paty.
Livres de chercheurs, d'enquêteurs, pas de polémistes. Aucune dérive. Des faits, rien que des faits, recueillis, étudiés, analysés. Des travaux remarquables. Il ne s'est rien passé. Jusqu'à ce que l'horreur surgisse et la panique s'empare des esprits.
Le potentiel, les connaissances, les personnes,
sont disponibles.
Pour revenir à la psychanalyse, qui est aussi une histoire française, la statufication a engendré verrouillage, culte, idéologie. Du pur mandarinat.
Il faut se montrer suffisamment patient. Même les caciques de la chose vont finir par lâcher prise, le grand âge venant, le non renouvellement des postes, les départs en retraite...
La psychanalyse perd peu à peu son emprise, pas très saine, dur certains secteurs universitaires, de justice,... et c'est plutôt une bonne nouvelle.
Qu'elle soit envisagée à la juste mesure de ce qu'elle c'est réellement, oui. Qu'elle puisse être étudiée, utilisée, contestée, ... N'est que de même étonnant de reconnaître que la science à progressé, pas la psychanalyse, telle qu'elle est entretenue. Le complexe d'Œdipe en 2020... il faut se montrer sérieux

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