... Et au moins citer à nouveau le
lien de la vidéo.
Moi je trouve certains passages que j'ai regardés plutôt bien. Sachant qu'il faut, comme certains.es le soulignent, être vigilant sur la finalité (en particulier l'appât du gain), en bref, ne pas remplacer un conditionnement éducatif et sociétal par un autre au profit d'autres, et être vigilant sur la façon dont c'est enseigné.
Dans la lignée du bouddhisme, la vidéo appelle à se méfier des préjugés, de l'intolérance, des stéréotypes, de l'égotisme aveuglant, du superficiel, de l'addiction*, du jugement, ... pour se sentir plus libre en vainquant notamment la peur et en devenant bienveillant vis-à-vis d'autrui.
*
Addictions : Nourriture, sucre, gras, argent, pouvoir, possessions, sexe, drogues, alcool, sport intensif ou extrême, armes, collections, sadisme, masochisme, dépendance aux autres, sentimentalisme, sensations, fièvre acheteuse, victim fashion, culte du corps, jeu, distractions, plaisir à tout prix, paraître, sacrifice des autres en faveur de soi-même, pulsions destructrices, égoïsme etc...
Ca commence plutôt pas mal (enfin j'ai traité dans le désordre) :
Einstein a dit (50'27) : "La vraie valeur d'un homme se détermine d'abord en examinant dans quelle mesure et dans quel sens il est parvenu à se libérer du Moi".
51'09 : L'ego filtre perpétuellement la réalité à travers le langage et les étiquettes, et juge constamment, préférant une chose à une autre. Quand le mental et les sens sont vos maîtres, ils vont créer une souffrance sans fin, une avidité et une aversion sans fin, nous enfermant dans la matrice de la pensée. (...) Découvrez qui vous êtes avant la pensée, avant les sens. quand toutes les étiquettes sont supprimées, il est possible de voir les choses comme elles sont.
Puis :
"24'40 - Les gens veulent toujours blâmer quelque chose en dehors d'eux-mêmes pour l'état du monde ou pour leur propre malheur. Que ce soit une personne, un groupe ou un pays particulier, une religion ou une sorte de grand Illuminati comme le Démon de Descartes, ou une machine consciente de Matrix. Ironiquement, le démon dont Descartes envisageait l'existence était la chose même par laquelle il se définissait lui-même.
Lorsque vous réalisez Samadhi, il devient clair qu'il y a quelqu'un qui commande, qu'il y a une machine, un démon qui vampirise votre vie, jour après jour. La machine, c'est vous.
La structure de votre moi est composée de nombreux petits sous-programmes conditionnés ou petits patrons. Un petit patron qui se gouffre de nourriture, un autre désire l'argent, un autre le statut, la position, la puissance, le sexe, l'intimité, un autre veut la conscience ou l'attention des autres. Les désirs sont littéralement sans fin et ne peuvent jamais être satisfaits.
Nous dépensons beaucoup de notre temps et de notre énergie pour décorer nos prisons, à subir des pressions pour améliorer nos masques et nourrir nos petits patrons, les rendant encore plus puissants. Comme les toxicomanes, plus nous essayons de satisfaire ces petits patrons, plus nos désirs grandissent.
Certaines personnes craignent que l'éveil de leur véritable nature signifie qu'ils perdront leur individualité et leur joie de vivre. En fait, le contraire est vrai.
Par contre, cette phrase (entre autres) est assez ambigüe :
"Le chemin vers la liberté n'est pas l'amélioration de soi, ou la satisfaction de l'agenda du soi. Il s'agit d'un abandon total de cet agenda. "
La version Samadhi, d'accord, sachant qu'il faut tendre vers la vacuité (avec absence de vacuité, bref), qui est donc rien du tout, ni sensations, ni sentiments, ni reflexion. Je trouve cela extrême car l'idée de simple survie nécessaire en ce monde en est absente.
Il n'est pas non plus question de faire une croix sur ses sentiments, ses sensations, son désir d'apprendre et de comprendre. Mais de tendre à la modération de ceux-ci. Sauf si on en fait le choix en toute connaissance de cause et que l'on est déjà bien éclairé sur les techniques bouddhistes, qui peuvent être destructrices si elles sont mal enseignées et mal faites.
Il est aussi gratifiant de progresser (dans ses apprentissages, métier, relations avec les autres,...) pour mieux vivre et avoir l'estime de soi.
Par contre, je trouve l'exemple de l'oiseau assez mal choisi, parce qu'il me semble que cela peut être interprété comme un déni de la science qui pourtant définit de mieux en mieux (biologie, comportements et causes comportementales,...) le vivant qui nous entoure et dont nous faisons partie et nous aide donc à mieux comprendre en nous rendant plus éclairés.
Maintenant, reste à voir si l'oiseau est vivant ou mort... selon Schrödinger. Et s'il est ici ou ailleurs (s'il passe simultanément par toutes les fentes de Young...).
"Par le saumon qui se meut!.. I want my food!.. Slice me tender"..