Re: les raisonnements "à l'envers"
Publié : 15 févr. 2025, 10:26
@ Jodie
Le gros problème avec le langage, c'est qu'il ne reste que du langage, et que si on prend le thème du libre-arbitre, sur le plan scientifique, on ne va pas pouvoir aller bien loin.
Les acrobaties rhétoriques ne font pas science, qui demande méthode, rigueur, précision, pour pouvoir apporter de nouvelles connaissances avec des bases validées, sinon on retombe dans le piège des pseudosciences qui ont toutes recours à des artifices langagiers, mais pas à des démonstrations scientifiques.
La conscience, la pensée, ne sont pas matérielles au sens physique du terme mais fonctionnent à partir d'un équipement neurobiologique matériel. Un neurone, c'est un élément matériel. On ne sait pas très bien comment fonctionne la conscience produisant la pensée, mais on peut agir en altérant ou en inhibant certaines parties du cerveau (opérations chirurgicales, électrodes, drogues,...) et on observant ce qui se passe.
On peut accéder à certains fonctionnements de l'inconscient cognitif en utilisant la gamme des outils technologiques d'investigation (IRM, scanner,...).
Ce qui a permis de déceler que des prises de décision, des réactions, sont prises avant que l'information parvienne au conscient. C'est complexe.
https://www.futura-sciences.com/sante/q ... lace-8563/
Si tu peux repousser un conditionnement, ce n'est pas que tu es libre, c'est que tu as décelé des biais cognitifs et que tu peux développer de nouvelles facultés d'adaptation optimisées.
Nous ne sommes pas "libres" puisque nous dépendons de notre environnement (notre niche écologique) avec lequel nous entretenons des interactions continuelles, la plupart dans la plus parfaite inconscience, pour que notre fonctionnement soit assuré.
Tu supprimes ces interactions, la mort ne va pas tarder à surgir. Ce processus est le même pour tous les niveaux d'organisation du vivant.
Il ressort que les raisonnements binaires ne peuvent plus avoir cours puisqu'à ce stade nous évoluons dans l'inconnu et non dans les certitudes.
Avant d'espérer savoir "qui contient quoi", il faut passer par le stade "comment le bazar se met en oeuvre, en fonction de quoi", et là, ce n'est pas gagné. Nous en sommes à peine aux balbutiements.
Ce qui fausse les discussions, c'est cette notion de liberté qui est frelatée, parce que si on ignore le fonctionnement du vivant avec les contraintes liées à l'évolution, on peut vite être conduit à raconter n'importe quoi.
Sur Terre, on n'échappe pas à la gravité qui conditionne le développement physique du vivant. Alors, on parle de quelle liberté ?
Celle liée aux possibilités rhétoriques du langage qui permet d'imaginer, de créer, d'inventer ou de la réalité physique qui n'a rien à faire de notre petite existence ?
Le gros problème avec le langage, c'est qu'il ne reste que du langage, et que si on prend le thème du libre-arbitre, sur le plan scientifique, on ne va pas pouvoir aller bien loin.
Les acrobaties rhétoriques ne font pas science, qui demande méthode, rigueur, précision, pour pouvoir apporter de nouvelles connaissances avec des bases validées, sinon on retombe dans le piège des pseudosciences qui ont toutes recours à des artifices langagiers, mais pas à des démonstrations scientifiques.
La conscience, la pensée, ne sont pas matérielles au sens physique du terme mais fonctionnent à partir d'un équipement neurobiologique matériel. Un neurone, c'est un élément matériel. On ne sait pas très bien comment fonctionne la conscience produisant la pensée, mais on peut agir en altérant ou en inhibant certaines parties du cerveau (opérations chirurgicales, électrodes, drogues,...) et on observant ce qui se passe.
On peut accéder à certains fonctionnements de l'inconscient cognitif en utilisant la gamme des outils technologiques d'investigation (IRM, scanner,...).
Ce qui a permis de déceler que des prises de décision, des réactions, sont prises avant que l'information parvienne au conscient. C'est complexe.
https://www.futura-sciences.com/sante/q ... lace-8563/
Si tu peux repousser un conditionnement, ce n'est pas que tu es libre, c'est que tu as décelé des biais cognitifs et que tu peux développer de nouvelles facultés d'adaptation optimisées.
Nous ne sommes pas "libres" puisque nous dépendons de notre environnement (notre niche écologique) avec lequel nous entretenons des interactions continuelles, la plupart dans la plus parfaite inconscience, pour que notre fonctionnement soit assuré.
Tu supprimes ces interactions, la mort ne va pas tarder à surgir. Ce processus est le même pour tous les niveaux d'organisation du vivant.
Il ressort que les raisonnements binaires ne peuvent plus avoir cours puisqu'à ce stade nous évoluons dans l'inconnu et non dans les certitudes.
Avant d'espérer savoir "qui contient quoi", il faut passer par le stade "comment le bazar se met en oeuvre, en fonction de quoi", et là, ce n'est pas gagné. Nous en sommes à peine aux balbutiements.
Ce qui fausse les discussions, c'est cette notion de liberté qui est frelatée, parce que si on ignore le fonctionnement du vivant avec les contraintes liées à l'évolution, on peut vite être conduit à raconter n'importe quoi.
Sur Terre, on n'échappe pas à la gravité qui conditionne le développement physique du vivant. Alors, on parle de quelle liberté ?
Celle liée aux possibilités rhétoriques du langage qui permet d'imaginer, de créer, d'inventer ou de la réalité physique qui n'a rien à faire de notre petite existence ?