Forum Sceptique

My_Clone_is_rich a écrit :Traduction : Bobiel m'énerrrrrrveeee !! Comment casser ce gamin boutonneux ??! AAAAARRRGHHH !

Y'a un peu de ça ...

Florence a écrit :
alors abstenons-nous de spéculer sur les endorphines-qui-seraient-sécrétées-par-l'action-placebo-du-guérisseur (et le "marabout", il fait secréter quoi ?)

Mais Florence, il n'y a absolument rien de surnaturel dans mes propos....

au contraire, j'essaie d'apporter une explication rationnelle à un cas de charlatanerie (magnétiseurs guérisseurs, marabouts etc..)

Florence a écrit :et certaines zones du cerveau sont stimulées par la prise de nourriture, les souvenirs d'enfance, l'odeur des chaussettes sales, etc., etc., et c'est mesurable expérimentalement. C'est un "effet placebo/nocebo" ou un simple reflet du fonctionnement normal du vivant ?
Et dans le domaine "médical", reste à déterminer la pertinence clinique de ces observations, et ce n'est pas encore fait, loin de là, alors abstenons-nous de spéculer sur les endorphines-qui-seraient-sécrétées-par-l'action-placebo-du-guérisseur (et le "marabout", il fait secréter quoi ?)

8) Loin de là ? On ne parle pas des mêmes observations ni des mêmes expériences - tu dérailles Floflo... Tu gesticules.

Lorsque Martin Ingvar, (Science, février 2002) de l'université Karolinska, à Stockholm, travaillant sur la douleur utilise TEP pour visualiser sur plusieurs volontaires dont il venait de brûler légèrement une zone de la peau :
- un premier groupe, avec antalgique qui agit comme les endorphines
- un second avec placebo
- un 3me n'ayant subi aucun traitement

=> Sa caméra à positrons braquée sur les zones concernées dans le soulagement de la douleur par les endorphines et les opioïdes, il a vu le placebo à l'oeuvre. Comment ?

Chez les sujets qui ont répondu par une diminution de la douleur ressentie, les zones mêmes zones étaient activées.
Mais aucune activation chez ceux n'ayant pas eu de diminution de douleur.
8) Et pour confirmer la libération d'endorphines provoquée par la prise de placebo, il a alors eu la rigueur intellectuelle d'injecter de la naloxone, ce qui a bel et bien annulé le soulagement. 8)

Il s'agit donc d'une expérience plus que probante, incriminant directement l'effet placebo, et pas autre chose. Quand bien même le processus (je n'en disconviens pas) n'est pas élucidé.

My_Clone_is_rich a écrit :

Florence a écrit :et certaines zones du cerveau sont stimulées par la prise de nourriture, les souvenirs d'enfance, l'odeur des chaussettes sales, etc., etc., et c'est mesurable expérimentalement. C'est un "effet placebo/nocebo" ou un simple reflet du fonctionnement normal du vivant ?
Et dans le domaine "médical", reste à déterminer la pertinence clinique de ces observations, et ce n'est pas encore fait, loin de là, alors abstenons-nous de spéculer sur les endorphines-qui-seraient-sécrétées-par-l'action-placebo-du-guérisseur (et le "marabout", il fait secréter quoi ?)

8) Loin de là ? On ne parle pas des mêmes observations ni des mêmes expériences - tu dérailles Floflo... Tu gesticules.

En effet, on ne parle pas des mêmes expériences, je me réfère aux protocoles avec lesquels je suis familière (dans le domaine clinique du traitement de la douleur, où le domaine de l'effet placebo est bien moins "aisé" à isoler et déterminer que dans le domaine purement expérimental d'où sont tirés les résultats que tu mentionnes).

Lorsque Martin Ingvar, (Science, février 2002) de l'université Karolinska, à Stockholm, travaillant sur la douleur utilise TEP pour visualiser sur plusieurs volontaires dont il venait de brûler légèrement une zone de la peau :
- un premier groupe, avec antalgique qui agit comme les endorphines
- un second avec placebo
- un 3me n'ayant subi aucun traitement

=> Sa caméra à positrons braquée sur les zones concernées dans le soulagement de la douleur par les endorphines et les opioïdes, il a vu le placebo à l'oeuvre. Comment ?

Chez les sujets qui ont répondu par une diminution de la douleur ressentie, les zones mêmes zones étaient activées.
Mais aucune activation chez ceux n'ayant pas eu de diminution de douleur.
8) Et pour confirmer la libération d'endorphines provoquée par la prise de placebo, il a alors eu la rigueur intellectuelle d'injecter de la naloxone, ce qui a bel et bien annulé le soulagement. 8)

Il s'agit donc d'une expérience plus que probante, incriminant directement l'effet placebo, et pas autre chose. Quand bien même le processus (je n'en disconviens pas) n'est pas élucidé.

Agreed.

chapeau My_Clone_is_rich tu arrives à convaincre Florence!!!

Convaincre ? Nan, il s'agit pas de convaincre, mais de proposer des éléments. C'est ok, elle parlait "d'autre chose"... De te casser les couilles en fait - car je ne vois pas la pertinence de ses propos. On ne soulage généralement pas la douleur par des placebos en milieu hospitalier... Pas encore du moins. Et généralement, l'expérimentation se fait en conditions expérimentales, nan ?
On parle bien entendu d'observations du phénomène en situation expérimentale, c-à-dire les meilleures conditions.

Floflo a écrit :je me réfère aux protocoles avec lesquels je suis familière (dans le domaine clinique du traitement de la douleur, où le domaine de l'effet placebo est bien moins "aisé" à isoler et déterminer que dans le domaine purement expérimental d'où sont tirés les résultats que tu mentionnes).

Cocasse... 8)