Salut El Kabong
Ta réaction à mon commentaire est un peu disproportionnée. Je n'ai jamais dit qu'AUCUN anglophone ne rentrait jamais au Québec, mais que la tendance était de favoriser les francophones...
L'Accord Canada-Québec, qui confère au Québec plusieurs droits en matière d'immigration, a été signé en 1991. Tes anecdotes d'enfance remontent à quand ?!
Oui, il y a eu des italiens qui préféraient l'anglais, mais surprise, on les retrouve surtout à Montréal, qui n'était, à l'époque, pas une ville francophone, disons-le.
Les Irlandais qui voulaient demeurer anglophones sont surtout allés à Ottawa. Ceux de Chaudière-Appalache se sont francisés.
Oui, il va encore en entrer des allophones préférant l'anglais. On ne peut pas, et il ne faut pas, exclure tout le monde. Mais c'est moins pire qu'avant, et je ne nous sens pas menacés. Pas plus menacés que les Danois ou Suédois le sont de perdre leur langue, car ils ont aussi des immigrants. Ces pays sont toutefois plus sévères car plus petits et plus densément peuplés déjà, et leur langue n'est pas parlée dans d'autres pays, tandis que nous, on partage notre langue avec plusieurs pays.
Hérouxville
Immigration
Salut ZweilichtZwielicht a écrit :Salut El Kabong
Ta réaction à mon commentaire est un peu disproportionnée. Je n'ai jamais dit qu'AUCUN anglophone ne rentrait jamais au Québec, mais que la tendance était de favoriser les francophones...
L'Accord Canada-Québec, qui confère au Québec plusieurs droits en matière d'immigration, a été signé en 1991. Tes anecdotes d'enfance remontent à quand ?!
Oui, il y a eu des italiens qui préféraient l'anglais, mais surprise, on les retrouve surtout à Montréal, qui n'était, à l'époque, pas une ville francophone, disons-le.
Les Irlandais qui voulaient demeurer anglophones sont surtout allés à Ottawa. Ceux de Chaudière-Appalache se sont francisés.
Oui, il va encore en entrer des allophones préférant l'anglais. On ne peut pas, et il ne faut pas, exclure tout le monde. Mais c'est moins pire qu'avant, et je ne nous sens pas menacés. Pas plus menacés que les Danois ou Suédois le sont de perdre leur langue, car ils ont aussi des immigrants. Ces pays sont toutefois plus sévères car plus petits et plus densément peuplés déjà, et leur langue n'est pas parlée dans d'autres pays, tandis que nous, on partage notre langue avec plusieurs pays.
Je suis totalement d’accord avec toi sur tout ton texte. Mais, a cause que notre langue et notre nation ne représente que 2.5 à 3% de la population environnante vivant en Amérique du nord, et surtout à majorité anglophone, nous devrons toujours faire bien attention à nos choix politiques et migratoires, si nous voulons que notre langue et notre identité résistent aux influences environnantes.
Le gros problème, est que la minorité anglophone du Québec, associée à la masse anglo-Américaine et Canadienne dans laquelle nous sommes noyés, se foutre totalement de nos états d’âme identitaires, et voudrait qu’un jour ou l’autre que nous nous assimilions et partagions leurs vision d’un Canada anglais d’un océan à l’autre.
Je comprends leur désespoir et leur plein le bol, vis-à-vis la propension d’un si petit groupe de Canado-Québécois, qui veulent absolument garder leur langue et leur identité et de plus réfute leur vision d’un Canada unilingue anglais.
Nous aurons toujours à subir ces pressions, même si un jour nous devenons souverain. Une raison de plus pour être très attentif à nos gestes politiques.
Amicalement
Vinety
Bonjour Messieurs Christian, VinetY et Zwielicht,
Après WW2, Montréal était majoritairement francophone.
Je crois que tu n'as pas compris ce qui a pou$$é* les nouveaux immigrants vers la langue anglaise et en qu'en conséquence, tu n'as pas compris à quel point la culture francophone est en danger...
Des commentaires?
Santé.
*Les miettes sont plus grosses en anglais.
Pour un Montréal majoritairement anglophone, il faut remonter à 1910 à peu près...La "Crise" des années '30 a vu le Québec perdre près de la moitié de sa population, de plus beaucoup d'habitants ont déménagé en "ville". Je me trompe???Zwielicht a écrit :Oui, il y a eu des italiens qui préféraient l'anglais, mais surprise, on les retrouve surtout à Montréal, qui n'était, à l'époque, pas une ville francophone, disons-le.
Après WW2, Montréal était majoritairement francophone.
Je crois que tu n'as pas compris ce qui a pou$$é* les nouveaux immigrants vers la langue anglaise et en qu'en conséquence, tu n'as pas compris à quel point la culture francophone est en danger...
Des commentaires?
Santé.
*Les miettes sont plus grosses en anglais.
Mike Godwin a écrit :Je m'inquiète pour le jour où, dans 10 ou 15 ans, ma fille me demandera : "Papa, tu faisais quoi quand ils ont censuré la liberté de la presse sur Internet ?
Je n'ai pas dit qu'elle était majoritairement anglophone (ça fait longtemps qu'elle ne l'est plus, en effet). J'ai dit qu'elle n'était pas (à l'époque) une ville francophone; tout comme le Nouveau Brunswick n'est pas une province anglophone, même si le deux tiers de ses habitants sont anglophones.El Kabong a écrit :Pour un Montréal majoritairement anglophone, il faut remonter à 1910 à peu près...La "Crise" des années '30 a vu le Québec perdre près de la moitié de sa population, de plus beaucoup d'habitants ont déménagé en "ville". Je me trompe???
Aujourd'hui, Montréal est une ville francophone, car définie comme telle et régie par la Charte, la loi 101, etc. Mais en 1950, ces politiques n'étaient pas en effet.
Comprends?
Je crois que tu mélanges les temps grammaticaux, ou pire, la notion même de temps.El Kabong a écrit :Je crois que tu n'as pas compris ce qui a pou$$é* les nouveaux immigrants vers la langue anglaise et en qu'en conséquence, tu n'as pas compris à quel point la culture francophone est en danger...
Il y a des immigrants qui sont portés vers l'anglais car celui-ci ouvre plus de possibilités (sur les États Unis, sur le Canada anglais, sur le commerce international, etc) mais la proportion des immigrants, aujourd'hui en 2007, qui adoptent le français plutôt que l'anglais, est plus grande qu'elle l'était en 1960.
C'est si difficile à comprendre? Je ne discute pas de raisons, mais de quantités (proportion).
Et si la culture francophone est en danger*, ce n'est pas entièrement la faute des immigrants. Quelqu'un qui écrit WW2 au lieu de 2e guerre mondiale, n'en est pas irresponsable. Il y a un phénomène d'anglicisation chez les gens nés au Québec de parents francophones.
*en Amérique du Nord ou dans le monde?
anybody in the creation/evolution debate area knows that this is basically a spiritual war. The root of the problem is not a question of what is science or what is truth. [Laurence Tisdall]
(...)
Salut Zwielicht,
Vieux dicton paysan: On peut amener son cheval à l'abreuvoir, mais on peut pas le forçer à boire.
Santé.
Vieux dicton paysan: On peut amener son cheval à l'abreuvoir, mais on peut pas le forçer à boire.
Santé.
Mike Godwin a écrit :Je m'inquiète pour le jour où, dans 10 ou 15 ans, ma fille me demandera : "Papa, tu faisais quoi quand ils ont censuré la liberté de la presse sur Internet ?
Re: (...)
Paysan, peut-être, mais anglais d'origine.El Kabong a écrit :Vieux dicton paysan: On peut amener son cheval à l'abreuvoir, mais on peut pas le forçer à boire.
anybody in the creation/evolution debate area knows that this is basically a spiritual war. The root of the problem is not a question of what is science or what is truth. [Laurence Tisdall]
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