Il me semble avoir lu quelque part que Asimov avait choisi de qualifier le cerveau robot de "positronique" simplement parce que ça sonnait bien. Donc il n'y avait aucun lien avec le positron (électron chargé positivement).C'est vrai qu'on est encore bien loin du cerveau positronique d'Asimov.
Oui mais de nos jours les deux styles sont souvent entremêlés. D'ailleurs, dans la librairie où je travaille, on met les deux dans la même section, indistinctement.C'est tout a fait exact, c'est d'ailler ce qui distingue la SF du Fantastique. La pure SF se contentant d'extrapoler sur des base scientifique alors que le fantastique extrapole depuis des bases infondées.
Par ailleurs, souvent la SF contemporaine va suivre le mouvement d'une SF un peu plus ancienne, donc extrapoler à partir de données scientifiques déjà désuètes. Donc on peut plus facilement la qualifier de "fantastique".
Je dirais que ce qui distingue les deux styles serait que dans le fantastique on n'apporte aucune explication («C'est magique!» suffit) tandis que la SF apporte une explication pseudoscientifique même si c'est contredit par la science actuelle. Faut juste que ça "sonne" comme de la science.
Je distinguerais la SF du roman d'anticipation par le fait que l'anticipation tient compte des données les plus récentes de la science et essaie d'être parcimonique dans ses spéculations sur les découvertes futures de la science.