Puisqu'on est en style libre plutôt qu'en Redico, je ne courrai pas tous vos lièvres.
Je pense aussi que le concept est porteur. Sur un autre forum (où on se moquait du Redico), Nikoteen est intervenu pour le défendre :DanSteph a écrit :J'ai un peu lu en diagonal (donc excuse si je me trompe) le concept me parait porteur d'un potentiel énorme mais il me semble manquer une ou deux étapes bien reglementée pour une bonne "finition" (les redicos ce perdent trop facilement dans les limbes et le potentiel de résolution et d'interet est trop facilement perdu ?)
Une contribution majeure à l'évolution de ce qu'on appelle « débat ». Bigre ! Comme slogan publicitaire, c'est difficile de trouver mieux.Nicolas Vivant a écrit :J'en profite pour ajouter un mot sur le redico : c'est, à mon avis, une contribution majeure à l'évolution de ce qu'on appelle « débat » et que Denis a su transformer en un jeu appaisé, pointu et efficace. Vive le redico.
Si c'est d'un commun accord, ça me va.DanSteph a écrit :Une fois les convergences et divergences clairement identifiée on pourrais envisager une étape "argumentation" , basculement décidé d'un commun accord, cette étape porterais sur chaque point qui fait divergence sans avoir le droit d'en dévier d'un iota.
De la même façon, je n'ai aucune objection à ce que deux joueurs de tennis s'ils sont d'accord puissent suspendre momentanément leur partie pour prendre un verre. S'ils sont d'accord, no problemo, tant que ça reste à l'intérieur de ce qui est autorisé par le code civil.
C'est ta notion de "commun accord" qui m'embête un peu. Bien sûr que chacun peut écrire sa conclusion, si ça lui tente. Et si ça tente aux deux, tant mieux pour tout le monde. Comme aller prendre un verre.DanSteph a écrit :Il manque aussi peut-être en point final une conclusion. Etape décidée à nouveau d'un commun accord et ou chacun pourrait ecrire sa conclusion sur le redico.
Moi, ça ne me dérange pas qu'il n'y ait pas de fin de partie autrement définie que par la Loi 19.
Toutes les parties que j'ai jouées (près d'une centaine) ont fini par finir. Sans exception. En faire chaque fois une analyse post mortem ne m'emballe pas outre mesure. Chacun tire ce qu'il veut de la partie terminée. Si un joueur s'est détordu un tipeu les idées, tant mieux pour lui. Ça, il le fait dans le privé de son soi-même et je pense que c'est trop demander aux joueurs de les "obliger" à se mettre officiellement d'accord sur quoi que ce soit.
Je ne considère pas que ça soit un problème. En tout cas, si c'est un problème pour le Redico, c'en est un 20~25 fois plus lourd en style libre.DanSteph a écrit :En bref sans finition étroitement codifiée il me semble que ca à plutôt tendance à un gaspillage du potentiel en finissant dans le flou. Comment verrais tu toi le concepteur un moyen de regler ce probleme ?
Ça se termine quand et comment, un débat en style libre ?
Je rappelle que le but du Redico est modestement de cartographier le plus finement possible, par approximations successives, la frontière étrange où les opinions se détachent (entre le pays de l'accord et le pays du désaccord). Le but n'est pas de l'effacer, cette frontière, ni même de la déplacer.
Si elle se trouve déplacée, tant mieux pour celui qui a appris quelque chose mais ça, c'est plus un effet du Redico qu'un but.
Désolé de ne pas commenter ta liste de thèmes (avec tirets). Ça me ferait écrire trop long.
Tu dis aussi :
Je pense que la meilleure façon, pour toi, de te familiariser avec le machin, ça serait d'en jouer une partie.Enfin bref , tu est le concepteur, tu à surement plus cogité que moi qui debarque, je ne livre que quelques pistes vu d'un béotien en redico.
Pour ça, faudrait qu'on se trouve une épine (un code D ou d) de départ.
Moi je pense que ce qui doit être visualisé par défaut, c'est simplement la liste des propositions récentes (disons, depuis son dernier coup). Si on veut plus, on va au menu.DanSteph a écrit :En passant pourrait t'on considerer qu'éliminer les points concordant A de la visualisation par défaut rendrais le rédicos plus lisible ? (des boutons permettrais d'afficher par defaut, tout, A a D d O par exemple)
Pour cartographier finement la frontière étrange ou les opinions se détachent, il faut s'occuper des deux rives. Pas seulement de la rive "côté désaccord".
Bien sûr qu'un abus d'abstention gêne la détorsion. Je considère que, dans le cas de propositions cristallines et robustement concrètes, ne pas donner son avis (son hypothèse de vraisemblance maximale, avec un niveau de confiance) viole l'esprit du Redico. Un modèle du monde, c'est plus l'ensemble de ce que l'on pense que l'ensemble de ce que l'on sait. Ce que l'on croit savoir n'est que le squelette de ce que l'on pense. Et, discuter~débattre, c'est se dire ce que l'on pense. Pas le cacher.DanSteph a écrit :On pourrait imaginer des sortes "d'appreciation automatique" basée sur quelques cryteres par exemple un trop fort taux d'abstention pourrais afficher un "M X ne semble pas connaitre assez le sujet pour émettre une opinion vraiment valable".
Mais il arrive fréquemment que s'abstenir soit tout à fait légitime. Par exemple, si la proposition déborde dans la poésie pétée. Ou pire, si elle est écrite en chinois.
Le seul taux d'abstention n'est pas un critère "fool proof" d'ignorance ou de mauvaise foi. Ça dépend du cas de figure.
(note : le X est de moi)Feel O'Zof a écrit :Une conversation standard qui s'inspirerait des résultats du redico précédent pour formuler ses argumentations et aussi pour établir des conclusions. Par exemple, quelqu'un pourra dire «Comme vous avez répondu 100% à F5 et à D2 alors vous ne pourrez pas me contredire si je dis que... X ».
Pas besoin de lâcher le mode Redico pour ça. Au contraire.
On n'a qu'à émettre X sous forme de proposition régulière. Selon que vous êtes d'accord (ou pas) sur X, il conviendra alors de promener la loupe entre X et F5 (ou entre X et D2). Grosso modo.
Beaucoup de pain sur la planche.Feel O'Zof a écrit :Aussi, comme j'ai déjà dit, moi j'aime pas trop le fait de répondre avec un pourcentage. Si je comprends que 100% veut dire «d'accord» et que 0% veut dire «pas d'accord», répondre 50% peut aussi bien vouloir dire «Je suis pas sûr», que «Il me manque des données» ou «Je suis d'accord avec la première moitié de la proposition mais pas la fin» ou encore «C'est vrai dans certaines circonstances» ou même «Je suis d'accord avec le fond mais je n'aime pas la formulation de la phrase», etc.
Pour ton « Je ne suis pas sûr », j'ai des réserves. Moi, je vois une grosse différence entre "ne pas être sûr" à 99% et "ne pas être sûr" à 60%.
Concernant ton « Je suis d'accord avec la première moitié de la proposition mais pas la fin », c'est un cas d'entorse à la Loi 10. Le mieux à faire est alors de scinder la proposition problématique en émettant deux propositions séparées.
Ton « Je suis d'accord avec le fond mais je n'aime pas la formulation de la phrase » est un motif d'abstention justifié. Le mieux est alors d'appliquer la Loi 8 et, par exemple, de reformuler l'affaire à ton goût.
Je rappelle la Loi 14 :
- En REDICO, quand une proposition est “question de fait”, chacun évalue au mieux la probabilité (subjective) que ce prétendu fait soit vrai. Si la proposition à évaluer est plus floue et déborde sur les “questions de goût ou d’opinion”, on indique une sorte de “degré global d’accord”.
Excellente remarque. Il faudrait que toutes les références (à des propositions déjà au dossier) soient directement cliquables. Celui qui veut évaluer ton F8 (qui se réfère à D2) n'aurait qu'à cliquer sur "D2" pour qu'aussitôt D2 soit affichée, avec ses évaluations.Feel O'Zof a écrit :Donc mettons que je mets F8 dans ma salve et que celui-ci est une "réponse" à D2, il devrait y avoir une fonction qui me permettrait par exemple d'afficher seulement une "lignée" de propostions ou un "arbre généalogique" pour voir les liens entre les propostions.
Ça, ça touche l'ergonomie du site.
Bien sûr, l'idéal serait d'arriver tout de suite à un "Club de Redico on-line" bien léché, mais je pense que c'est irréaliste.
C'est un peu comme espérer arriver directement à ça sans passer par ça. Ou à ça sans passer par ça.
Misère !
