Je ne vois pas trop le rapport entre crise financière et juifs.
A moins de vouloir raviver le cliché du banquier juif.
Tout d'abord, tous les juifs de l'antiquité jusqu'à nos jours ne sont pas banquiers. (peut-être faut-il le rappeler...

)
Ensuite, si pendant des siècles, en Europe, l'usure a été un quasi-monopole des juifs d'une manière officielle, c'est parce que l'usure était interdite aux chrétiens.
Cela n'a pas empêché des chrétiens de pratiquer l'usure de manière non-déclarée en utilisant des prête-nom, juifs ou autre.
Bref passons sur ce volet.
J'ai regardé le film "L'argent-dette".
En effet beaucoup d'opinions et de supputations quasi-conspirationistes, discrètes mais surtout inutiles, viennent parasiter le propos principal:
Les banques privées prêtent de l'argent qu'elle n'ont pas. Elles
créent de l'argent à partir d'une promesse de remboursement.
Quelle arnaque!
Comment on devient banquier? Comment a-t-on décidé de qui aurait cette prérogative de créer de l'argent?
Moi, je veux faire pareil, il n'y a pas de raisons...
En fouillant un peu j'ai trouvé plusieurs critiques du système de crédit parfois accompagnées de solutions alternatives.
L'une d'elle a retenu mon attention, c'est celle de Clifford Hugh Douglas, un ingénieur militaire qui a énoncé l'idée du crédit social, basé sur la constatation qu'il y avait un déséquilibre dans le système actuel du à un manque de monnaie en circulation par rapport à la production (globalement).
Cette idée de 1926 a apparemment été reprise par un parti Canadien (Parti du Crédit Social) qui apparemment est renié par les créditistes comme ils se nomment, au prétexte que cette théorie se place en dehors des partis (et d'ailleurs ne remet nullement en cause l'économie de marché).
Aujourd'hui, la théorie économique de Douglas est relayée par des associations ultra-catholiques (et anti-communistes primaires).
Néanmoins, je trouve certaines idées intéressantes (une fois évacuées les bondieuseries, les revendications morales et familiales. Personnellement, chaque fois qu'apparait le mot Dieu, je le remplace par ressources naturelles, évolution, progrès...).
Le principe:
Avec le crédit social :
1. La monnaie n'est plus créée en contrepartie d'une dette à rembourser, mais en contrepartie exacte de la production (celle-ci n'est pas financée par l'épargne!).
2. dividende social (égal pour tous) lorsqu'il faut augmenter la masse monétaire à cause de l'augmentation de la production.
3. escompte compensé : on leur applique un coefficient et les commerçants sont dédommagés par l'Office du Crédit National. S'il y a trop d'argent en circulation le gouvernement détruit l'excédent (qu'il aura récupéré par des taxes).
L'avantage serait de conserver toujours intact le pouvoir d'achat, de maintenir la production au niveau de la consommation (et non l'inverse), de prêter sans intérêt et de faciliter les investissements publics, de donner à chacun un revenu indépendant du travail (assurant au minimum sa subsistance), d'éviter les gaspillages inhérents à la surproduction...
Bref, la panacée...
Comment?
En créant de l'argent, en maintenant un volume de monnaie équivalent à la consommation. Cela passerait par la prérogative du gouvernement à l'émission de monnaie, donc à la nationalisation des banques (qui par ailleurs, quand tout va mal, sont actuellement garanties, soutenues par de nouveaux emprunts d'états...Les bénéfices sont privés mais les dettes sont collectives...

).
Voici les liens pour plus de détails:
http://www.jeanpierrepoulin.com/credit_social.html
http://www.michaeljournal.org/finsain3.htm
http://www.bankster.tv/creditsocial.htm
http://www.michaeljournal.org/boucherf1.htm
http://www.michaeljournal.org/boucherf2.htm
Y-a-t-il des économistes pour une critique de cette théorie sur ce forum?