On pourrait peut-être même aller jusqu'à supposer que l'humain actuel est moins poilus que les autres grands singes à cause d'une telle sélection sexuelle. Mais l'hypothèse amenée par Gilles à propos de la transpiration m'apparaît plus crédible.Damien a écrit :j'aurais tendance à penser que les gens poilus éprouvent plus de difficulté à se reproduire que les imberbes. Est-ce suffisamment significatif pour influer au fil des générations sur la pilosité de l'espèce humaine? J'aurais tendance à dire oui sans vraiment de certitude.
Oui ça aussi ça a du sens.Jean-François a écrit :Pour prendre un exemple spéculatif: une sélection basée sur l'"intelligence" a pu favoriser les cerveaux plus gros venant de pair avec une morphologie néoténique (i.e., moins poilue).
Mais l'idée soutenu par Tsuname que le poil est disparu parce que l'on s'est mis à porter des vêtements (ne serait-ce pas plutôt l'inverse?) m'apparaît difficilement défendable d'un point de vue scientifique. On pourrait toutefois considérer que le vêtement est évolutivement plus avantageux que la fourrure (on peut le changer en fonction de la météo) et qu'il est agaçant de porter des vêtements pour quelqu'un qui a de la fourrure (ça pique...) donc que les poilus avaient tendance à se promener tout nu et étaient, à cause de ça, désavantagés par rapport aux imberbes qui se vêtaient. Mais bon, je ne pense pas personnellement que les choses se sont passées ainsi. Ça ne colle pas avec la réalité climatique de l'époque.