Faut que j'en parle!

[richard]

je ne trouve pas ça utile de faire des ponts arbitrairement entre un comportement et un événement antérieur.

Alors comment expliques-tu les comportements que tu trouves anormaux?

[ethernel]

La normalité c'est floue.

Pas certain de croire à ça. Si j'ai parlé plus tôt "d'écart type par rapport à la norme" c'est par soucis d'efficacité pour communiquer.

Quoi qu'il en soit je n,explique pas les comportement anormaux, je trouve des solutions. Et un comportement n'est selon moi anormal seulement quand l'individu qui s'interprète par rapport à sa définition d'une normalité se sent anormal.

Toute forme de comportement, puisqu'ils existent, sont normaux. La seule chose qui peu arriver c'est qu'un moment donné on n'ai l'impression que nous même on ne correspond plus à ce que nous même définissons comme la norme ou encore que des individus ayant un pouvoir physique sur quelqu'un d'autre décide de le conditionner à avoir des comportement que eux jugent comme étant normal. comme les parent d'enfants autistes ou trizomiques.

Par exemple disons que tu est atteint d'un trouble anxieux. Tu peux tenter de l'expliquer en te référant à des épisodes de ta vie passée. mais tu va te référer uniquement à des élément qui sotn significatifs pour TOI. Qui sais si ces éléments sont vraiment ceux qui ont généré ton trouble anxieux? Impossible de savoir (en tout cas dans le cadre d'une psychanalyse)

[embtw]

J’ai rompu les liens avec la plupart des membres de ma famille pour des raisons plus ou moins similaires. Étant athée, je suis voué aux enfers par un certain nombre de religions (et ou d’interprétations), et pourtant ça n’a pas l’air d’inquiéter plus que ça ces tenants de la vérité qui, entre deux sourires emplis d’amour, t’expliquent qu’il faut accepter Jésus dans son cœur pour être sauvé. Même si les enfers n'existent pas, c'est une question de principe, quand ce sont des inconnus ça nous est plus ou moins égal, mais quand ce sont tes cousins avec lesquels tu te croyais un minimum solidaire, c’est plus difficile à avaler. Qu’ils l’adorent leur dieu malgré l'enfer qui m'est a priori destiné, moi j’ai pris mes distances avec ces hypocrites juste bon à te prendre en pitié avec leurs sermons.

Je voulais rebondir sur ce point, on a largement plus à perdre de rompre les liens avec la plupart des membres de sa famille que de les cotoyer avec leurs zozoteries.

L'important c'est de montrer qu'on n'est pas sensible à leur zozoterie.

J'ai une tante qui est fana d'un Saint, je ne sais plus lequel, et qui parle souvent des forces de l'esprit, j'ai une soeur catholique qui ne loupe pas une messe de Noël ( Nous, on boit un coup pendant ce temps-là ), j'ai une tante qui explore les médecines parallèles, mon propre père à l'orée de sa mort a accepté qu'une guérisseuse/magicienne se penche sur son cas, ma belle-mère est fana des plantes pour tout guérir, et pas question que le pain soit retourné sur la table etc ...

Mais je les aime, eux aussi m'aiment, et pas un ne me casse les C****** avec leurs bizarreries. Il faut simplement être capable d'affirmer ce à quoi on est attaché.

[Florence]

Je voulais rebondir sur ce point, on a largement plus à perdre de rompre les liens avec la plupart des membres de sa famille que de les cotoyer avec leurs zozoteries.

L'important c'est de montrer qu'on n'est pas sensible à leur zozoterie.

Ca dépend de la zozoterie en question et du degré de fanatisme dans celle-ci. Lorsque l'on se retrouve avec quelqu'un qui exige que l'on altère son mode de vie pour se conformer à ses lubies, tente de vous séparer de vos amis ou conjoints, terrorise les enfants avec des histoires de fin du monde imminente, de flammes de l'enfer ou de sorts magiques, exige que vous lui prétiez/donniez du fric, ne peut s'empêcher de monopoliser systématiquement le crachoir lors de chaque réunion de famille en stigmatisant votre mode de vie et en vantant urbi et orbi ses vertus et pouvoirs, il est temps de la rayer des rôles, de même que les membres de la famille qui soutiennent ce fléau.

J'ai une tante qui est fana d'un Saint, je ne sais plus lequel, et qui parle souvent des forces de l'esprit, j'ai une soeur catholique qui ne loupe pas une messe de Noël ( Nous, on boit un coup pendant ce temps-là ), j'ai une tante qui explore les médecines parallèles, mon propre père à l'orée de sa mort a accepté qu'une guérisseuse/magicienne se penche sur son cas, ma belle-mère est fana des plantes pour tout guérir, et pas question que le pain soit retourné sur la table etc ...

Mais je les aime, eux aussi m'aiment, et pas un ne me casse les C****** avec leurs bizarreries. Il faut simplement être capable d'affirmer ce à quoi on est attaché.

C'est ce qui fait toute la différence. Les problèmes surviennent avec ceux qui n'aiment fondamentalement qu'eux-mêmes et le cachent derrière leurs lubies ...

[embtw]

Ca dépend de la zozoterie en question et du degré de fanatisme dans celle-ci. Lorsque l'on se retrouve avec quelqu'un qui exige que l'on altère son mode de vie pour se conformer à ses lubies, tente de vous séparer de vos amis ou conjoints, terrorise les enfants avec des histoires de fin du monde imminente, de flammes de l'enfer ou de sorts magiques, exige que vous lui prétiez/donniez du fric, ne peut s'empêcher de monopoliser systématiquement le crachoir lors de chaque réunion de famille en stigmatisant votre mode de vie et en vantant urbi et orbi ses vertus et pouvoirs, il est temps de la rayer des rôles, de même que les membres de la famille qui soutiennent ce fléau.

Oui, je suis d'accord avec vous, mais le point que je soulignais était "on a largement plus à perdre de rompre les liens avec la plupart des membres de sa famille.

Si on peut aisamment imaginer un cas douloureux, avoir la quasi-intégralité des membres de sa famille dans ce cas-là me paraît plus relever de l'intolérance(*) que de l'appréciation réelle des faits.

Deux restrictions peut-être :

Etre issu d'une famille religieuse extrémiste ( mormons, intégristes etc ....)
Etre issu d'une famille politique extrémiste ( LCR ou FN )

[Florence]

Malheureusement, on défend trop la notion que la cohésion familiale prime sur tout, ce qui n'est pas rendre service à quelqu'un qui est la proie/victime/souffre-douleur d'un groupe familial dysfonctionnel pour cause de zozoterie, intolérance politique ou religieuse, etc.

[BeetleJuice]

on a largement plus à perdre de rompre les liens avec la plupart des membres de sa famille.

Pas nécessairement, la famille n'est sacro-sainte que parce que l'on veut bien la faire ainsi dans notre société.
Si la famille en question partage des valeurs incompatibles avec les nôtres, une rupture des liens (peut-être pas tous non plus, ça dépend de la gravité du désaccord, mais suffisant pour faire comprendre à la famille en question que l'on adhère pas) peut être plus salutaire qu'une entente cordiale de façade, qui fait que repousser l'échéance de la crise et permet une accumulation de la rancoeur.

C'est faux de dire que l'on ne choisi pas sa famille et qu'il faut faire avec, le seul lien que l'on ne peut pas choisir c'est le lien de dépendance qu'il y a entre les membres indépendant et les membres dépendant d'une famille et qui est souvent codifié par la loi. Une fois ce lien dissipé, on peut parfaitement choisir de bannir quelqu'un de notre univers et cela même si c'est un membre de notre famille.

[Nikopol]

Il y a quelque chose de très malsain dans un rapport athée/croyant, car les deux n’ont pas la même vision du monde et cette différence engendre, en plus des simples discordes, littéralement un gouffre morale entre les deux individus sur lequel il est impossible de s'accommoder.

Je vais éviter de m’étendre sur le sujet car il y en a des choses à dire, mais pour faire simple, c’est avant tout le regard que porte ta propre famille sur toi et les événements qui ont lieu dans ta vie qui est insupportable, plus que leur foi imbécile en dieu. Comment vivre sereinement avec des individus qui revendiquent sans cesse l’amour de dieu, mais qui acceptent paradoxalement, sans montrer le moindre scrupule, l’enfer qui nous est destiné pour l’éternité à nous autres incroyants ? Comment vivre sereinement avec des individus qui verront dans les raisons de tes moindres problèmes la cause de ton rejet de dieu ?

Quelle immondes choses que sont ces gens, revendiquant l'amour, la paix et la vérité derrière la soumission d'un tyran aussi omnipotent qu’incompréhensible.

[embtw]

Il y a quelque chose de très malsain dans un rapport athée/croyant, car les deux n’ont pas la même vision du monde et cette différence engendre, en plus des simples discordes, littéralement un gouffre morale entre les deux individus.

Je vais éviter de m’étendre sur le sujet car il y en a des choses à dire, mais pour faire simple, c’est avant tout le regard que porte ta propre famille sur toi et les événements qui ont lieu dans ta vie qui est insupportable, plus que leur foi imbécile en dieu. Comment vivre sereinement avec des individus qui revendiquent sans cesse l’amour de dieu, mais qui acceptent paradoxalement, sans montrer le moindre scrupule, l’enfer qui nous est destiné pour l’éternité à nous autres incroyants ?

Quelle immondes choses que sont ces gens, revendiquant l'amour, la paix et la vérité derrière la soumission d'un tyran aussi omnipotent qu’incompréhensible.

Je comprends le concept que tu développes et je gage que tu es issu d'un milieu très radical en la matière pour avoir rompu tout lien avec la plupart des membres de ta famille, je trouve cela fort, voilà tout.

[BeetleJuice]

Comment vivre sereinement avec des individus qui revendiquent sans cesse l’amour de dieu, mais qui acceptent paradoxalement, sans montrer le moindre scrupule, l’enfer qui nous est destiné pour l’éternité à nous autres incroyants ?

Il n'y a pas de paradoxe en fait, simplement la vérité de l'amour issus du dieu en question est dissocié de l'enfer (sans compter que beaucoup de croyants chrétiens ne croient pas à l'enfer.)

Vu de l'extérieur, pour un athée ou un agnostique, tout semble se rapporter à "la croyance" comme si c'était un tout unifié mais en réalité, dans la mesure où la croyance est basée sur de l'émotionnel et non du rationnel, les deux réalités (l'enfer et l'amour universel de Dieu) sont définits dans des champs d'application différent à l'heure actuelle. L'enfer est une notion qui touche à l'intimité de la croyance, il renvoie le croyant à sa propre croyance. Ca lui permet, lui, de se rassurer (lui est un bon croyant, il n'ira pas en enfer).
L'amour inconditionnel de Dieu a une portée plus globale et une dimension universelle. Il renvoie le croyant à sa relation avec l'extérieur et n'a donc rien à voir avec l'enfer.

Pour prendre une métaphore un peu bancal, Imaginons que la croyance est un Etat, l'enfer est une loi de cet Etat tandis que l'amour inconditionnel de Dieu découle de la diplomatie de cet Etat. Les deux sont issus de la tradition de l'Etat en question, mais n'ont pas d'interaction systématique pour simplifier la vie de l'Etat en question par rapport à ce qui l'entoure.

C'est la même chose que lorsque les US essaie d'empêcher l'Iran d'avoir la bombe et en construise eux même des tonnes. Il n'y a pas de paradoxe, simplement deux cadre de jugement de la réalité appliqué à deux situation différente.

Mais pour un non croyant c'est difficile à comprendre parce que les croyances leurs semblent n'être qu'une seule situation et n'est analysé, pour eux, que par un seul ensemble de critère de jugement de la réalité.

[curieux]

Pour concilier l'enfer avec l'amour de leur Dieu, c'est simple, les croyants expliquent que l'enfer de feu n'est qu'une vieille image tombée en désuétude, maintenant, l'enfer veut dire : être privé de la présence de Dieu.

Et voilà le tour de passe-passe est accompli, ni vu ni connu je t'emberlificote et ta foi vaccilante retrouve toute sa vigueur d'antant.