Wooden Ali a écrit : La Connaissance du monde naturel se construit avec la méthode scientifique. Point. Le fait qu'elle te déplaise a bien peu de chances de la faire changer.
On pourrait imaginer qu'il existe un monde surnaturel juxtaposé à ce Monde naturel objectif qui est le domaine de la Science. Il faudrait définir et élaborer une méthode pour le connaitre (bon courage !). Mais attention, à chaque fois qu'on le le fera interférer avec le monde naturel, il sera de facto redevable de la méthode scientifique. Si pour éviter ce désagrément, on ne le fait pas interférer il ne restera à jamais qu'une une création de l'imagination sans plus de poids épistémologique qu'un roman ou qu'une poésie.
J’ai toujours fait référence au monde naturel mais à une échelle différente, universelle et humaine. Je n’ai pas cherché à donner un sens à l’Univers (l’horreur du vide) mais à en saisir le sens, un sens que j’estime être, non aléatoire, mais axé et interactif (pression sélective).
J’y vais d’une « parabole »
Par le cœur, je suis relié à la Terre, par l’esprit au cosmos. Détaché du cœur je ne ressens plus la terre sous mes pieds, je crains les cieux et j’imagine le pire… voilà comment est né, je pense, le phénomène religieux. Par une coupure exercer entre l’émotionnel et le spirituel, entre le SENTI et le MENTAL. L’inconscient est une distance plus ou moins grande, selon l’individu, entre l’émotion et sa perception, sa compréhension. Voilà je que j’entendais par « l’affect est le déterminisme naturel de l’esprit ». La sensation en l’esprit est le moyen naturel, surtout chez le nouveau-né, d’appréhender le monde extérieur. L’inconscient n’est peut-être que la perte de l’esprit originel avec lequel nous naissons. Eh oui, cette fois j’adopte l’angle psychanalytique, une discipline que je ne maîtrise (dans le sens de maître) pas non plus très bien.
Sans vouloir jouer à l’astronome, la Terre est un corps physique orienté dans l’espace. Il y a au sein de ce corps céleste une puissance physique qui est le support matériel de la vie qui s’y déroule, de même qu’il y existe, semble-t-il, un pouvoir d’orientation, un pouvoir qui oriente la matière terrestre et son développement, extrapolons… disons un pouvoir « psychique ».
Ce « pouvoir d’orientation » (psychisme en l’univers???) inhérent à la Terre a d’abord puisé son accroissement de la structure terrestre pour ensuite tiré de la structure humaine une élévation psychique. Voilà aussi ce que j’entends par « le cœur humain est une forme évoluée du cœur terrestre ». Chaque stade d’évolution donne donc lieu à de nouvelles stratifications qui partant d’une assimilation des couches antérieures oriente dans une nouvelle direction un nouveau développement. Le résultat de cette « remontée progressive » serait l’élévation graduelle des éléments ayant créés la matière. On peut donc en conclure que chaque couche et stade de développement physique supportent et élèvent un facteur psychique. Un phénomène cosmique intégré à la Terre est à la source de ce pouvoir d’orientation dans la Nature, un phénomène qui oriente le développement physique tandis que le facteur physique supporte le principe orienteur. L’évolution, un phénomène terrestre et biologique.
Il semble y avoir un sens en la nature, un sens non religieux ou métaphysique, mais structurel et organisationnel. « La science étudie les phénomènes naturels » non pour y donner un sens mais pour en saisir et en comprendre le sens pratique et fonctionnel. Même une comète est dotée d’un sens elliptique, un sens qu’elle n’invente pas mais qui lui est donné.
E=mc2 est une formule complexe dont les tenants et aboutissants ne peuvent être compris que par des scientifiques chevronnés, j’en conviens. L’univers est vaste et l’étude de ses propriétés est du domaine de la haute voltige intellectuelle. Aussi mon « parallèle métaphorique » semble être démuni de tout sens logique et assurément il suscite l’indignation. Mon énoncé (âme, corps, esprit) veut mettre en lumière que l’être conçu en vertu des lois universelles (relation qui existe entre l’énergie, la matière et la lumière) est soumis aux mêmes constantes de l’univers et qu’il a intégré en lui des processus d’évolution qui ne diffèrent que très relativement de ce qui observé à l’échelle universelle. La science saura-t-elle faire ressortir le caractère astrophysique de la genèse humaine?
Les cellules du corps sont dites diploïdes parce qu’elles contiennent un total de 46 chromosomes. Les cellules subissant une méiose diminuent de moitié leur nombre total de chromosomes pour ne conserver que 23 chromosomes, cellules dites haploïdes. Cette spécialisation génétique permet à l’homme et à la femme de transporter une information génétique différenciée, un processus évolutif qui permet à la Nature de se « fragmenter » pour se reconstituer sous une nouvelle forme. Le spermatozoïde se compose principalement d’un noyau et d’une vésicule remplie de liquide avec une faible quantité de cytoplasme. Le spermatozoïde et l’ovule se distingue dans leur structure, leur apparence et leur motilité. Leur « identité biologique » et leur apport génétique sont inversés.
Sans le bagage génétique du spermatozoïde au sein de l’ovule, l’organisation de la matière devient impossible et sans l’ovule la matérialisation de la vie humaine s’avère elle aussi impossible. J’allègue que du spermatozoïde (le Moi) nous héritons des cellules psychiques (X ou Y), cérébrales, neurologiques, celles qui assurent l’axe d’orientation de la matière et qui orientent le développement physique. De l’ovule (le Soi) nous héritons les cellules somatiques, celles qui supportent et assurent l’axe de développement physique et psychique. Le croisement de ces deux axes génétiques donne lieu aux chromosomes.
La juxtaposition et l’interaction des chromosomes procurent le contact adéquat; le sensoriel branché sur le conscient (Arbre de la Connaissance?????). La biologie cellulaire, la physiologie, l’anatomique, la neurologie sont des disciplines scientifiques qui elles aussi relèvent de la haute voltige. Par conséquent, il serait abusif et trivial d’établir un lien entre les deux noyaux génétiques, ovule et spermatozoïde et les deux noyaux biologiques cœur, cerveau. Et pourtant le cœur est un MUSCLE, une force physique qui supporte tout le mouvement entier alors que le cerveau est l’organe supervisant tout le système nerveux orientant le mouvement.
D’un libre esprit (non-scientifique) je suggère que les lois de la vitesse de la lumière interviennent dans le processus de fécondation, la nature récapitulant en neuf mois les milliards d’années d’accumulation/innovation génétique permettant la conception et l’innovation génétique.
Au travers de cet exposé je n’ai pas tenté d’inventer une nouvelle science, encore moins une nouvelle religion. Je n’ai pas non plus offert prétentieusement un nouveau modèle de l’univers. J’ai plutôt essayé d’inspirer un nouveau regard scientifique sur la nature environnante et notre nature humaine. J’ai proposé une nouvelle « reliure » entre l’animée et l’inanimée, entre le biologique et l’atome…
Il est possible que mon message soit hérétique.
Possible qu’en tant que porteur de cette hérésie, je sois un hérétique.
Possible qu’en tant qu’autodidacte, je me suis « «éduqué et élevé au-dessus des mes moyens intellectuels. »
Alors faîtes votre boulot, tuez cette hérésie dans l’œuf.
Sans rancune
Dustin Dewin (une toute petite poussière dans le vent)