Re: Toujours aussi créationniste
Publié : 06 mars 2010, 11:21
Débattons sans nous battre !
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Je crois que c'est pire que ça en fait. A mon avis, au delà de sa vision de l'homme comme aboutissement de la création, il a surtout du mal à raisonner scientifiquement en partant du fait.Wooden Ali a écrit :Les créationnistes sont engoncés dans le schéma de Teilhard de Chardin qui façonne leur démarche. L'Homme est le sommet, l'aboutissement formidable de la Création. Tout ce qui infirme cette allégation est diabolique. L'hypocrisie de Julien est de ne pas reconnaître cette évidence et de vouloir faire croire que c'est la Raison seule qui le conduit à combattre la Théorie de l'Évolution. La Raison, il s'en tape !
Ça c'est sûr. Lui qui a zéro formation scientifique, qui n'a certainement jamais travaillé dans un labo de recherche (surtout pas en bio), qui a une expérience "scientifique" se limitant à des rencontres paroissiales et des "débats", qui a une tête remplie à 120% par la religion, il se permet de juger la science comme si lui était la mesure de toute recherche scientifique. Dans son pamphlet, même si (ou, plutôt, parce qu') il n'y a rien compris, il se permet de considérer les chercheurs de cette étude comme des idiots qui ne connaissent rien à ce qu'il font. C'est manifeste, par exemple, dans son titre "le mot "évolution est mal choisi" et dans son analogie foireuse. (Il est condescendant dans son arrogance déplacée, en plus, comme on le voit dans sa réponse au "lecteur".)Wooden Ali a écrit :Au sommet, ce n'est pas "Oméga" qu'il aurait dû écrire c'est "Julien". Son comportement vis-à-vis du reste de l'Humanité en serait devenu soudainement parfaitement compréhensible.
Il faut ajouter qu'il n'est certainement pas conscient de ce "postulat".Beetlejuice a écrit :Il part en réalité du postulat que l'environnement et les espèces qui y vivent sont une norme de perfection
À mon avis, cette compréhension ne peut commencer que par une prise de conscience de la possibilité que les biologistes aient compris quelque chose que lui ne saisit pas. Comme ça lui demanderait une certaine humilité, et qu'il ne se place certainement pas dans une position où il pourrait comprendre la science, autant dire qu'on peut oublier l'idée qu'il puisse y arriver un jour.Mais pour ça, il faudrait qu'il comprenne la science et les théories scientifiques modernes...
Si tu reprends ces trois questions, tu peux en faire des propositions à évaluer.Julien a écrit :Est-ce que l'individu atteint d'AF* qui survit à la malaria a « évolué » ?
Est-ce que cet exemple de « changement » est pertinent pour expliquer l’origine des gènes, des organes, des tissus, des caractères morphologiques ? Si oui, comment ?
Est-ce que cet exemple ne démontrerait pas plutôt que la combinaison « mutation-sélection » peut faire diminuer le potentiel biologique d’une espèce ?
Mais, de grâce, n'abandonne pas le redico. Je commençais tout juste à mieux comprendre ta conception du monde et à en isoler les paradoxes.F13 : Dans plusieurs millions d'années, les espèces de vertébrés terrestres qui peupleront la Terre seront probablement bien différentes de celles que l'on retrouve aujourd'hui.
(autant que les dinosaures le sont des mammifères)
Ça m'étonnerait qu'il revienne.Mais, de grâce, n'abandonne pas le redico.
Il répète ça comme si le créationnisme expliquait quoi que se soit du "point de vue des origines", en termes scientifiques du moins. En fait, son entêtement* montre une chose: Julien voudrait une explication sur un phénomène aussi complexe que l'origine de la vie qui tienne en une phrase de moins de dix mots. Après ça, c'est trop compliqué pour lui... alors, il pense que "dieu l'a fait, dieu peut tout" est une explication scientifiquement recevable.Julien a écrit :Par contre, cette théorie n’explique rien de pertinent du point de vue des origines
On dirait que Julien croit qu'il y a une sorte de machin magique - non sous-tendu par les gènes - qui se place sur la protéine pour lui faire "perdre du potentiel réactionnel" vis-à-vis de l'antibiotique. Une sorte de bouclier magique (divin, peut-être?). (Évidemment, Julien reste toujours aussi silencieux sur les cas ou de nouvelles protéines visant l'antibiotique sont mises en jeu. Quand il s'agit d'ignorer, il est très fortPour la résistance aux antibiotiques résultant par mutation(s), il n’y a en aucun cas un nouveau gène formé pour bloquer l’antibiotique, c’est une perte de potentiel réactionnel de la protéine visée (déjà existante) par l’antibiotique qui cause la résistance
Comme "ce genre de changement" consiste en des mutations qui permettent la survie des individus et leur capacité à ce reproduire, la réponse succincte est oui. (Succincte car c'est, évidemment, plus compliqué que ça.) Une bactérie "non-optimisée" (sic) qui survit a plus de chances de se reproduire qu'une bactérie "optimisée" (sic) crevée.Est-ce que ce genre de « changement »** peut expliquer comment des unicellulaires « primitifs » auraient acquis des nouveaux gènes ultra spécifiques pour devenir éventuellement des cellules végétales, animales, etc … La question se pose et s’il y a un brin d’honnêteté intellectuelle en vous la réponse ne peut pas être positive
Tu remarqueras qu'il évite de défendre son ridicule pamphlet. Pourtant, à chaque fois qu'il répète "je suis d’accord avec cette définition de l’évolution", son pamphlet est de moins en moins justifié et son côté mensonger mis de plus plus en évidence.Denis a écrit :Pour (faire semblant de) débattre, il a BESOIN de vaseline. Avec la cause tordue qu'il défend, son attitude frileuse est compréhensible.
Denis, peux-tu répondre à ces questions. Elles sont faciles.Denis a écrit :Salut Feel,
À Julien, tu dis :Ça m'étonnerait qu'il revienne.Mais, de grâce, n'abandonne pas le redico.
Pour (faire semblant de) débattre, il a BESOIN de vaseline. Avec la cause tordue qu'il défend, son attitude frileuse est compréhensible.
Par exemple si moi, je tenais à défendre ces deux âneries, je fuirais le Redico.
Mets-toi à sa place. Avec des dents aux engrenages cognitifs, défendre une cause ultra-colossalement tordue, c'est pas d'la tarte.
En style libre, on peut toujours se tortiller, mais en Redico, les tortillages tombent à plat, ce qui ne fait pas du tout son affaire.
Denis
Quand je dis qu'il ne comprend rien à la science, en voici un nouvel exemple: il ne sait même pas ce qu'est un article de revue de littérature. De plus, il démontre encore par son refus de lire les articles scientifiques qu'il n'est vraiment pas intéressé par comprendre la génétique et la science. C'est tellement plus facile quand son site de propagande lui mâche la "réflexion".Julien a écrit :Je ne vais pas le “critiquer” mais plutôt te demander en quoi l’évolution est-elle appuyée par cette recherche ?
Faut considérer ça comme un gros progrès: pour son pamphlet illogique sur les épinoches, tout indique qu'il n'avait même pas lu le résumé de l'article de Barrett, Rogers et Schluter... juste survolé Safari Creation, voire l'entrefilet de vulgarisation sur le site de l'université.je n’ai que le sommaire anyways
Oui.Julien a écrit :Rappel : imaginons qu'une mutation cause l'anémie falciforme (AF) (déformation des globules rouges) mais du coup réduit significativement les risques d'infection par le Plasmodium (malaria). Les personnes atteintes d’anémie falciforme n'ont aucun gène additionnel, aucune fonction biologique nouvelle (donc rien ici n'est pertinent du point de vue des origines). Tout ce qu'ils ont c'est des globules rouges déformés et cela entraîne une espérance de vie réduite.
Est-ce que l'individu atteint d'AF* qui survit à la malaria a « évolué » ?
Il est pertinent, oui, mais à lui seul il est peut-être insuffisant pour expliquer l'émergence des organes complexes.Est-ce que cet exemple de « changement » est pertinent pour expliquer l’origine des gènes, des organes, des tissus, des caractères morphologiques ? Si oui, comment ?
Le «potentiel biologique» est une expression creuse.Est-ce que cet exemple ne démontrerait pas plutôt que la combinaison « mutation-sélection » peut faire diminuer le potentiel biologique d’une espèce ?
Voyons ça...Denis, peux-tu répondre à ces questions. Elles sont faciles.
Dans un sens OUI, dans un sens NON. Grosso modo, je donnerais 55% au OUI et 45% au NON.Est-ce que l'individu atteint d'AF* qui survit à la malaria a « évolué » ?
Il est un peu pertinent, mais pas beaucoup. Disons, pertinent à 3%.Est-ce que cet exemple de « changement » est pertinent pour expliquer l’origine des gènes, des organes, des tissus, des caractères morphologiques ? Si oui, comment ?
Une mutation peut certainement diminuer certaines aptitudes utiles à la survie-reproduction, et résister à la sélection, surtout si cette mutation provoque, en même temps, une augmentation d'une autre aptitude utile à la survie-reproduction, comme dans ton exemple.Est-ce que cet exemple ne démontrerait pas plutôt que la combinaison « mutation-sélection » peut faire diminuer le potentiel biologique d’une espèce ?
Ah tiens ! Revoilà Julien avec sa vision très particulière des mutations qui ne peuvent que faire dégénérer l'espèce mais certainement pas la faire évoluer.Julien a écrit : Est-ce que cet exemple ne démontrerait pas plutôt que la combinaison « mutation-sélection » peut faire diminuer le potentiel biologique d’une espèce ?
J'aime beaucoup ça...je dis en 1 qu'il crée artificiellement une norme de perfection pour juger les changements, ce qui n'a aucun sens en terme d'évolution biologique (l'évolution excluant de fait toute norme). Et ensuite il me traite de troll parce que je dis ça, et enfin, explique plus longuement en 2 qu'il juge l'évolution de la bactérie selon un critère arbitraire d'optimisation en prenant comme norme la bactérie avant évolution, ce qui correspond parfaitement à ce que j'ai dit en 1...Julien a écrit :BeetleJuice : Le cas de la bactérie est flagrant, puisqu'il juge la résistance aux antibiotiques comme une déviance par rapport à la norme de la bactérie parfaite(1)
Julien : J’ai défini clairement ce dont je parlais et tu le réduis, le rend plus général pour mieux éviter de répondre directement : attitude puante de troll.
RAPPEL : Pour la résistance aux antibiotiques résultant par mutation(s), il n’y a en aucun cas un nouveau gène formé pour bloquer l’antibiotique, c’est une perte de potentiel réactionnel de la protéine visée (déjà existante) par l’antibiotique qui cause la résistance. La bactérie a régressé sur le plan de l’optimisation (si on définie l’optimisation comme la dépense d’énergie nécessaire pour accomplir toutes les fonctions biologiques nécessaires à la survie et la reproduction, et ce, à la même vitesse qu'avant la mutation). Le terme « régression » est parfaitement approprié compte tenu de cette définition.(2)
Non seulement c'est une expression creuse, mais Julien insiste vraiment pour défendre que le "potentiel biologique" d'un animal mort est augmentéFeel O'Zof a écrit :Le «potentiel biologique» est une expression creuse.Julien a écrit :Est-ce que cet exemple ne démontrerait pas plutôt que la combinaison « mutation-sélection » peut faire diminuer le potentiel biologique d’une espèce ?
Moi aussi, parce que cela le fait se contredire vis-à-vis de ses stupides critiques de l'expérience de Lenski. Dans celles-ci, les mutations ont clairement un effet "optimisateur" (selon sa définition bébête à laquelle il dit se tenir). Bref, Julien montre qu'il chiale pour chialer contre l'évolution et non pour expliquer quoi que ce soit.BeetleJuice a écrit :J'aime beaucoup ça...
Il insiste parce qu'il part de sa norme arbitraire de l'animal parfait, qui est l'animal actuel. Tant qu'il ne sortira pas de son idée idiote d'une échelle de changement, avec une norme, des optimisations et des régression, indépendamment de l'environnement et du facteur temps, il continuera à passer pour un crétin avec ces histoires de potentiel biologique, optimisation ou régression.Julien insiste vraiment pour défendre que le "potentiel biologique" d'un animal mort est augmenté
Oh, non! Chez Julien, tout est à modulation variable et la seule chose d'importante est de dire "l'évolution n'est pas possible" quitte à se contredire régulièrement. Par exemple, lorsqu'il prétend accepter la "nouvelle" définition de l'évolution (qui a quand même près de 100 ans) pour ensuite dire que s'il y a "régression" ce n'est pas de l'évolution... la seule cohérence dans le discours de Julien est qu'il est toujours anti-scientifique.BeetleJuice a écrit :Il insiste parce qu'il part de sa norme arbitraire de l'animal parfait, qui est l'animal actuelJulien insiste vraiment pour défendre que le "potentiel biologique" d'un animal mort est augmenté
Il n'a rien appris sur l'évolution ou la science (sauf quelques mots-clés qu'il sort n'importe comment) et ça ne risque pas de s'améliorer maintenant qu'il n'a même plus le temps de faire autre chose que de ratisser les boues avec spin qu'on trouve sur les sites créationnistes comme Safari Creation. Par contre, il a appris à faire plus attention à sa rhétorique... et à encore moins parler de créationnisme qu'avant, c'est à dire plus du tout sur ce forum. Faut dire qu'il était bien trop ridicule à défendre sa légende tribale en niant hypocritement le côté surnaturel de son truc (alors qu'il est écrit textuellement sur le site de son association: "[l]es formes de vie ont été créées spécialement et surnaturellement").C'est presque pathétique de voir qu'après tant d'années à critiquer l'évolution, il n'a rien apris
Pire que ça!Il insiste parce qu'il part de sa norme arbitraire de l'animal parfait, qui est l'animal actuel.
Au temps pour moi, je voulais dire: la forme actuelle de l'animal, puisqu'il croit à un fixisme.Pour lui, l'animal parfait, c'est plutôt l'ancêtre de l'animal actuel.
Sauf pour quelqu'un pour qui la foi en la littéralité de la Bible doit prédominer sur toute forme de connaissance véritable. Le "sens", dans ce cas, est qu'on tient à rester ignorant et ne rien voir de ce qui risquerait d'égratigner cette foi.BeetleJuice a écrit :Ca n'a strictement aucun sens de penser qu'une mutation permettant de survivre fait régresser un organisme
Julien semble considérer que l'"optimisation" doit se mesurer dans des conditions différentes et jamais en faveur de la mutation: la bactérie non mutée dans un milieu non-propice à la bactérie mutée. Mais, bon, Julien et la logique scientifique, c'est deux choses très différentes.Trouver qu'une bactérie morte à cause d'un antibiotique est plus optimisé qu'une bactérie vivante et résistante me dépasse (d'autant que plus optimisé par rapport à quoi ?