Publié : 07 mai 2004, 18:21
nul
Décidez-vous. Vous commencez par dire qu'il y a "rejet" donc "pas de moyen" ni personne pour s'y intéresser ("les esprits n'étaient pas prêts"). Maintenant c'est "il y a toujours eu quelqu'un pour faire de la recherche là-dessus", avec le sous-entendu que la fusion froide n'a jamais perdu d'adeptes. Alors, comment pouviez-vous dire qu'il a eu "rejet"? Vous n'êtes pas cohérent.de_passage a écrit :Il n'y a pas eu un "désert" entre Pons et Fleischman en 1989 et aujourd'hui
Je ne suis absolument pas spécialiste de la fusion froide, mais je constate facilement qu'elle n'est pas acceptée dans la communauté scientifique (physique) et qu'elle n'a eu aucun impact technologique sérieux (alors quelle en promettait). Si vous vouliez discuter de la fusion froide, pourquoi charger un "establishment scientifique" imaginaire de tous les maux que vous inventez? Parlez physiqu donc et non "socio-psi".de_passage a écrit :Je ne pense pas que vous soyez tous spécialistes de tous les sujets de la terre
C'est possible mais vous n'apportez toujours aucun argument. Vous semblez avoir du mal à me comprendre sur ce plan: vous me demandez de développer un argumentaire alors que vous ne le faites même pas. Je n'ai rien vu qui concerne directement la physique dans vos messages. De quoi, donc, voulez-vous qu'on parle?de_passage a écrit :Mais je trouve la "fusion froide" beaucoup plus sérieuse, scientifique, et argumentée que l'astrologie
Quand je me suis branché sur internet, il y a quelques années, j'ai été d'abord fasciné par la quantité "d'informations" qu'on pouvait y trouver. J'ai eu subitement accès à un tas de "recherches" non publiées dans les revues scientifiques faisant état de découvertes toutes plus extraordinaires les unes que les autres et totalement ignorées par les publications scientifiques reconnues.Certes je découvre ces sujets. Mais guère plus que vous tous ici j'en suis sûr. Je ne pense pas que vous soyez tous spécialistes de tous les sujets de la terre : mémoire de l'eau, fusion froide, Peoch, PSI, astrologie, ovnis, etc... Vous êtes comme moi, vous avez lu, vous êtes curieux, vous cherchez sur Google, vous en discutez avec des amis, etc.
Bin alors nous sommes d'accord. Le "désert" que je mentionnais faisait référence à votre dernier post, où vous faisiez un raccorci que j'ai trouvé abusif, entre l'affaire de Pons & Fleischmann en 1989, et de supposés nouveaux résultats "maintenant". Comme si rien n'avait été fait entre les deux.Décidez-vous.
{...}
Je ne nie pas qu'il y ait une continuité de recherche faite par une minorité de chercheurs (au contraire, je vous ai signalé dès le début les recherches japonaises sur le sujet).
Là encore je suis 100% d'accord avec vous. So what ? Avant qu'une découverte ait une quelconque application technologique rentable (pléonasme) il faut un temps certain, des investisseurs et de l'argent. Or comment un investisseur, un "capital risqueur" miserait-il un dollar aujourd'hui, sur un "truc" dont toute la communauté scientifique nie encore l'existence même ? C'est du simple bon sens. Il faudra d'abord que la fusion froide recoive la "bénédiction" de la communauté scientifique pour qu'elle devienne crédible, et trouve un débouché sur le marché.je constate facilement qu'elle n'est pas acceptée dans la communauté scientifique (physique) et qu'elle n'a eu aucun impact technologique sérieux (alors quelle en promettait).
Je ne demande pas mieux. Mais je n'ai fait en réalité qu'adapter mon niveau de réponse à vos (collectif) propres réactions au post d'arnaud. Pas un intervenant ici n'a discuté, critiqué ou même commenté les aspects matériels et physiques de la chose. On m'a même expliqué qu'il était inutile de lire les articles pro-fusion, qu'ils ne valaient pas tripette, bref qu'il fallait attendre des éléments nouveaux.Si vous vouliez discuter de la fusion froide, pourquoi charger un "establishment scientifique" imaginaire de tous les maux que vous inventez? Parlez physiqu donc et non "socio-psi".
Alors allons-y, avec joie. Commençons par le plus simple (je ne suis pas physicien) : les expériences calorimétrqiues, poularisées par JL Naudin (mais c'est l'un des axes majeurs lors des colloques sur le sujet).Je n'ai rien vu qui concerne directement la physique dans vos messages. De quoi, donc, voulez-vous qu'on parle?
Bin alors nous sommes d'accord. Le "désert" que je mentionnais faisait référence à votre dernier post, où vous faisiez un raccorci que j'ai trouvé abusif, entre l'affaire de Pons & Fleischmann en 1989, et de supposés nouveaux résultats "maintenant". Comme si rien n'avait été fait entre les deux.Décidez-vous.
{...}
Je ne nie pas qu'il y ait une continuité de recherche faite par une minorité de chercheurs (au contraire, je vous ai signalé dès le début les recherches japonaises sur le sujet).
Là encore je suis 100% d'accord avec vous. So what ? Avant qu'une découverte ait une quelconque application technologique rentable (pléonasme) il faut un temps certain, des investisseurs et de l'argent. Or comment un investisseur, un "capital risqueur" miserait-il un dollar aujourd'hui, sur un "truc" dont toute la communauté scientifique nie encore l'existence même ? C'est du simple bon sens. Il faudra d'abord que la fusion froide recoive la "bénédiction" de la communauté scientifique pour qu'elle devienne crédible, et trouve un débouché sur le marché.je constate facilement qu'elle n'est pas acceptée dans la communauté scientifique (physique) et qu'elle n'a eu aucun impact technologique sérieux (alors quelle en promettait).
Je ne demande pas mieux. Mais je n'ai fait en réalité qu'adapter mon niveau de réponse à vos (collectif) propres réactions au post d'arnaud. Pas un intervenant ici n'a discuté, critiqué ou même commenté les aspects matériels et physiques de la chose. On m'a même expliqué qu'il était inutile de lire les articles pro-fusion, qu'ils ne valaient pas tripette, bref qu'il fallait attendre des éléments nouveaux.Si vous vouliez discuter de la fusion froide, pourquoi charger un "establishment scientifique" imaginaire de tous les maux que vous inventez? Parlez physiqu donc et non "socio-psi".
Alors allons-y, avec joie. Commençons par le plus simple (je ne suis pas physicien) : les expériences calorimétrqiues, poularisées par JL Naudin (mais c'est l'un des axes majeurs lors des colloques sur le sujet).Je n'ai rien vu qui concerne directement la physique dans vos messages. De quoi, donc, voulez-vous qu'on parle?
- Le Neutrino a été postulé dès 1930 (Pauli) et confirmé dès les années 50. Dès les années 60 il n'y avait plus de doutes. Depuis les années 70 on ne fait que confirmer cela, et traquer d'autres neutrinos un peu plus "exotiques" du moèdle standard.La démonstration de l'existence des neutrinos; la supraconduction; les circuits intégrés (puces électroniques); la condensation Bose-Enstein; la technologie permettant l'imagerie par résonance magnétique...
Peut-être. Ce que je comprenai de vos affirmations, c'est que la fusion froide n'avait jamais intéressé quiconque car elle avait été rejetée "a priori". Ceci est faux car il y a eu engouement puis diminution d'intérêt devant le peu de résultats.de_passage a écrit :Disons que nous nous sommes mal compris.
Quinze ans, ça fait du temps certain et il y a (eu) de l'argent. Vous dites vous-même qu'il y a des "milliers de pages de résultats". C'est ambivalent, non?de_passage a écrit :Avant qu'une découverte ait une quelconque application technologique rentable (pléonasme) il faut un temps certain, des investisseurs et de l'argent
Ce nom me rappelait quelque chose. J'ai retrouvé quoi: Naudin était, il n'y a pas longtemps, l'un des "inventeurs/popularisateurs" d'une (autre?) "cryptotechnologie", la "MEG" ("Motionless Electromagnetic Generator"). Une "machine à mouvement perpétuel" qu'il défendait il n'y a pas longtemps... mais que je n'ai pas retrouvée annoncé sur son site (même si elle a été brevetée aux states*). Faut croire qu'il a changé de dada.de_passage a écrit :les expériences calorimétrqiues, poularisées par JL Naudin
Non, il n'y a pas eu d'argent. ou très très peu. Ces études ont été faites en marge des travaux officiels. Et coté investisseurs (en vue d'applications), il n'y a eu évidemment aucun argent. Comme je vous le disais les investisseurs sont des personnes très frileuses. Si une "découverte" sent le soufre, et reste niée par la quasi totalité des scientifiques , ils n'y miseront pas un dollar, quels que soient les gains potentiels.Quinze ans, ça fait du temps certain et il y a (eu) de l'argent. Vous dites vous-même qu'il y a des "milliers de pages de résultats". C'est ambivalent, non?
Dommage. Et contradictoire avec votre précédent post où justement vous me reprochiez de faire du socio-psy et pas assez de physique...Ceci dit, je répète ne pas vouloir, moi, entrer dans une discussion technique.
Vous persistez sur quelles bases? Je ne peux retrouver en ce moment les références auxquelles je pense, mais si vous cherchez sur l'historique de l'affaire vous trouverez facilement que j'ai raison. Prenez ce résumé extrèmement succint trouvé sur le site du CERN,: il fait allusion au fait que Pons et Fleischmann n'ont pas seulement commis une erreur de "forme" mais aussi une lamentable erreur de fond: si les chiffres qu'ils avançaient avaient été vrais ils auraient été tués par les neutrinos émis lors de leurs expériences; d'autre part, vous constaterez que votre vision "la fusion froide est condamnée a priori (ou pire: à vie)" et autres "sent le souffre" sont parfaitement infondés.de_passage a écrit :Mais je persiste à penser que la fusion froide a été absuivement décriée dès sa sortie, sans critique objective sur le fond
Présentation romantique et fallacieuse des choses (comme votre "milliers de pages" suivi de "pas d'argent" qui n'explique pas grand chose: les résultats sont là ou non?). Je vous mets au défi de prouver votre point car des laboratoires entiers, et parfaitement officiells, ont repris les expériences de P&F certains avec résultats partiels d'autres sans. Et, le calme est revenu parce qu'il n'y a pas eu les résultats escomptés.de_passage a écrit :Mais en marge, contre les recommandations de leur hiérarchie ou collègues
Je me suis mal exprimé. Mais, j'ai l'impression que vous ne sortirez pas facilement de vos "sent le souffre", "condamné a priori" et d'une volonté de présentation aussi fallacieuse qu'émotive* et dénotant d'un peu d'argument de fond. Ca ne m'encourage pas à continuer.de_passage a écrit :Et contradictoire avec votre précédent post où justement vous me reprochiez de faire du socio-psy et pas assez de physique...
Vous avez raison, mais cela montre que vous ne m'avez pas lu, ni mes références, ni le dossier de Science et Vie.Ne trouvez-vous pas étrange que, dans toutes les expériences de fusion froide, on n'ait jamais pu détecter la moindre production de neutrons qui, à coup sûr, devraient tuer l'expérimentateur ?
Pour ma part, je vous ai dit que le sujet de la fusion froide ne m'intéressait pas plus que ça. Il y a plus compétent que moi sur le sujet. Ce que je critiquais ce sont vos propos du style "condamné a priori", "sent le souffre", etc. qui n'ont rien à voir avec le "terrain concret" mais tout avec une présentation fallacieuse des choses (cette présentation, ce ne sont pas mes désirs, ce sont vos propos).de_passage a écrit :je lis vos liens, à chaque fois. Pourquoi refusez vous de lire les miens ??
Ce que vous ne semblez pas saisir, c'est qu'une fusion nucléaire, qu'elle soit chaude ou froide, produit des neutrons et des noyaux atomiques plus lourds que ceux d'origine par définition. Si on ne détecte la production ni des uns ni des autres, ce n'est pas de la fusion nucléaire. Si ça en produit, ça tue. Il me semble que ça règle la question !Bien sûr que les scientifiques prétendant avoir réussi la fusion froide ont remarqué, dès le début qu'il n'y avait pas libération de neutrons (et non neutrinos JF) comme dans une fusion "chaude". D'ailleurs au passage il n'y a pas non plus de rayonnement Gamma, ce qui est tout aussi étrange.
So what ?
Si cela est vrai, cela confirme simplement qu'un mécanisme nouveau est à l'oeuvre, qui marche selon un modèle théorique différent. Différentes hypothèses ont été lancées depuis 15 ans, dont effectivement l'idée des muons (cité par JF au travers de sa citation du CERN), idée initiale de Sakharov je crois. En substance imaginez un atome où l'orbite des électrons serait si basse que d'un point de vue électrique il serait presque neutre, se confondant ainsi presque avec un neutron. Dans ce cas la répulsion Coulombienne est annulée et la fusion est facilitée.
C'est l'une des hypothèses ...
Pons et Fleischman n'ont donc commis aucune erreur en "négligeant" le rayonnement de neutrons. C'est exprimer là un biais patent, qui fait que votre position n'est pas le doute (je ne sdais pas, rien n'est prouvé), mais la certitude (c'est impossible car ...).
Ah bon ? Mince j'avais pas compris...Ah bin ça règle la question effectivement. Une fusion nucléaire sans émission de neutrons, ni hautes énergies apportées au départ (pour casser la barrière Coulombienne), ni rayonnement gamma (vous l'aviez oublié => voir dossier de S&V), ça peut pas exister.Ce que vous ne semblez pas saisir, c'est qu'une fusion nucléaire, qu'elle soit chaude ou froide, produit des neutrons et des noyaux atomiques plus lourds que ceux d'origine par définition. Si on ne détecte la production ni des uns ni des autres, ce n'est pas de la fusion nucléaire. Si ça en produit, ça tue. Il me semble que ça règle la question !
André
Ben je ne demandais qu'un avis sur les dernières expériences. Je pense donc que j'y verrai (qu'on y verra) peut-être plus clair lorsque les conclusions du rapport commandé en mars dernier par le DOE seront rendues publiques, dans un an environ.De Passage a écrit :Par ailleurs, qu'en pense Arnaud, qui a lancé le débat puis s'est éclipsé ?
L'effet de pointe permet de générer les hautes énergies necessaires à la fusion thermonucléaire. Cette énergie doit être au minimum de 35 000 eV à la pression atmosphérique ordinaire pour pouvoir observer des réactions de fusion. Dans l'expérience citée sur le site Quant'homme, on est bien loin de la fusion froide !La radioactivité artificielle
Rutherford « fabrique» des atomes
Pendant des siècles, le rêve des alchi-mistes fut d'extraire de l'or des autres substances. La naissance de la chimie démontra l'absurdité de ce projet et la découverte des atomes, indivisibles et distincts les uns des autres, confirma son impossibilité. Toutefois, le progrès de la science a souvent donné des résultats inattendus et aujourd'hui, quoique par des méthodes très différentes de celles mises en oeuvre par les alchimistes, on se trouve, jusqu'à un certain point, en mesure de transformer leurs rêves en réalité. Les phénomènes radioactifs naturels annoncent déjà les premiers cas de transmutation d'éléments et la production de tritium et de carbone 14 dans l'atmosphère nous met en présence de la réalité d'une production continue d'atomes.
Ce fut Rutherford qui, en 1919, observa pour la première fois une transmutation induite dans un laboratoire. On sait que le parcours des particules alpha dans les gaz est tout au plus de quelques centimètres. On peut le vérifier en enfermant un émetteur radioactif comme le radium dans une chambre pleine de gaz, où l'on a disposé un écran détecteur de ces particules. Avec des gaz comme l'oxygène ou l'anhydride de car-bone, il suffit que l'émetteur soit éloigné de 7 cm. de l'écran pour que celui-ci ne soit atteint par aucune particule; mais si le gaz est l'azote, on peut constater que l'écran détecte des particules à moins de 40 cm. de distance du radium. Il faut donc qu'il se soit passé «quelque chose» entre les particules et l'azote. Rutherford découvrit que ce «quelque chose» était que quelques particules alpha (une par un million) heurtaient les noyaux d'azote et y pénétraient en expulsant un proton, et c'était ce qui atteignait l'écran. L'azote ordinaire a 7 protons et 7 neutrons et la particule alpha a 2 protons et 2 neutrons; si l'on élimine le proton expulsé, il reste un noyau de 8 protons et 9 neutrons, c'est-à-dire un isotope de l'oxygène de nombre de masse 17. Dans le choc, l'azote s'est transformé en oxygène.
Un ingénieux dispositif, la chambre de Wilson ou chambre à brouillard, permet de suivre le processus. C'est un récipient dont le contenu d'air est saturé d'une vapeur d'eau dans des conditions telles que, lorsqu'elle est traversée par une charge électrique, elle se condense en petites gouttes qui forment une empreinte visible (un trace) tout le long de sa trajectoire. De cette manière, quoique les particules alpha soient invisibles, même avec l'aide des microscopes les plus puissants, on peut voir et photographier leur parcours. Le choc d'un particule avec le noyau interrompt brusquement sa trace; à l'extrémité apparait un sillage légèrement dévié et allongé, laissé par le proton, et un trait plus grossier court, laissé par le nouveau noyau reculant.
La réaction s'exprime par la formule
Alpha + 7Na14 ->(9F18)->8O17 + p
dans laquelle apparaissent, avant la première flèche, la particule alpha et le noyau d'azote et, après la seconde flèche, les produits qui en résultent, soit un proton p et le noyau d'oxygène 17. La partie intermédiaire 9F18 indique que, résultant de la collision, se forme un noyau de fluor 18 qui se désin-tègre quasi instantanément et constitue ce qu'on appelle le noyau composé.
En continuant leurs expériences, Ruther-ford et son collaborateur Chadwick arrivèrent à transmuer le bore et le potassium; ils ne tardèrent pas à prouver que la majo-rité des noyaux peuvent subir des transmu-tations quand ils sont bombardés par des particules.
Pas plus efficace que la torche de Lagmuir qui produit des températures proches de 100 000°C, cette méthode ne produira de réactions de fusion utilisables.Le communiqué de presse de Nature (2005 le 27 avril) :
Physique : fusion nucléaire en arrière sur la table
Des tentatives de créer la fusion contrôlée nucléaire - le processus que les étoiles de pouvoirs - ont été une source de contradiction ininterrompue. Les scientifiques ont lutté pendant des décennies pour efficacement exploiter la fusion nucléaire dans le plasma chaud pour la génération d'énergie - potentiellement une alternative plus propre aux réacteurs de fission nucléaire actuels - mais ont jusqu'ici être échoués dans le tournage de cela dans un processus économiquement viable. En attendant, les revendications de fusion bon marché 'supérieure de banc' par l'électrolyse d'eau lourde (' la fusion froide ') et par la formation de bulle sonique dans l'eau (sonoluminescence) ont été saluées du scepticisme et n'ont pas été avec succès reproduites. Dans Nature cette Semaine, Brian Naranjo et des collègues annonce une nouvelle sorte de fusion 'supérieure de banc' nucléaire, basée sur les mesures qui semblent considérablement plus convaincants que ces revendications précédentes.
L'équipe amorce la fusion de deutérium - l'hydrogène lourd, le carburant employé dans la recherche de fusion conventionnelle de plasma - l'utilisation du champ fort électrique produit dans un cristal pyroelectric. Tels matériels produisent des champs électriques quand chauffé et les chercheurs ont concentré ce champ au bout d'une aiguille de tungstène connectée au cristal. Dans une atmosphère de gaz de deutérium, cela produit positivement chargé deuteron des ions et les accélère à la haute énergie dans un rayon. Quand ce rayon frappe une cible d'erbium deuteride, Naranjo et les collègues détectent des neutrons venant de la cible avec précisément l'énergie attendue s'ils ont été produits par la fusion nucléaire de deux noyaux de deutérium. L'émission à neutrons est 400 fois plus forte que le niveau habituel de fond.
Les chercheurs disent que cette méthode de produire la fusion nucléaire ne sera pas utile pour la génération de puissance normale, mais il pourrait trouver des applications dans la génération de neutrons pour des buts de recherche et peut-être comme mécanisme de propulsion pour vaisseau spatial miniature.
Al Quaida n'attend que ça...Tous ces travaux qui tournent autour de la fusion nucléaire à température ambiante ont pour l’instant des résultats sur une petite échelle, mais ils sont pleins de promesses. Une fois développés, ils permettraient que notre planète ait un jour accès à une énergie propre, peu coûteuse et virtuellement illimitée.
Avec la médiatisation et l'avènement au grand jour de tous ces travaux prometteurs, la fusion chaude et les projets du type ITER paraitraient bien inadaptés ...