expériences de Sheldrake

Peut-on réellement lire dans les pensées des gens? Qu'en pensez-vous?
ti-poil
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bof

#26

Message par ti-poil » 03 mai 2004, 18:02

ti-poil a écrit :JF--Non, je pencherai plutôt pour la facilité à invoquer une explication par le psi plutôt qu'une explication plus terre-à-terre. On peut être très "chèvre" mais vouloir très fort que ça réussisse ou "mouton" mais vouloir que ça rate, et ça ne changera absolument rien à l'expérience.


TP--Non,tu ne pas tricher de cette facon,cela ne fonctionne pas comme cela.Prenons toi,t'auras beau vouloir,t'es conditionné par tes acquis a ce que cela ne fonctionne.C'a prend quelques aptitudes.

Toi qui connais le cerveau,ne crois tu pas que le conditionnement peut-etre significatif.


JF--Pensez-vous vraiment que l'état d'esprit des supporters déterminent l'issue d'un match* (foot, hockey, etc.)? Ben, faut croire qu'à Montréal, il n'y avait personne pour le vouloir.



TP--Il n'est pas question des supporteurs mais bien des joueurs(l'acteur principale). Une equipe qui croit tres fort en ses chances et prend les mesures nescessaire pour y arriver a plus de chance de mieux performé que seulement faire acte de présence.(il y a également question d'aptitude). Regarde Calgary avec ses plombiers et Détroit avec ses joueurs vedettes,on voit bien que Calgary ont faim(vouloir-croire que cela est possible).A ne pas négliger l'aspect imprévu,chance,impondérable.

Mais tout n'est blanc ou noir,c'est tres complexe le vouloir,le croire,le pouvoir.cela depend beaucoup de chaque individus.


Tiens,tu connais les joueurs,prend les meilleurs,Sakic,Forsberg ils se font planter par des no-name de San-José qui sont déterminés et confiants.

Prend au soccer un joueur moyen avec de la determination et de la volonté et il va planter Zidane si ce dernier n'est pas déterminé.

__________________________________________________________

Tiens si tu veut argumenter,il y a de quoi le faire. Ce que JF n'a pas été capable de faire(caractéristique zézé de ce forum)

Va tu etre capable de sauvé la face de ce forum.J'en doute.
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L'absence de preuve n'est pas la preuve de l'absence.

José K.
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#27

Message par José K. » 03 mai 2004, 18:32

Ti-poil:
>Tiens si tu veut argumenter,il y a de quoi le faire. Ce que JF n'a pas été
>capable de faire(caractéristique zézé de ce forum) trop terre a terre
>pour lui.

T'à moi qu'tu causes ? Je ne vois pas en quoi JF aurait démérité ici.
Par contre, il t'a fort bien expliqué en quoi tes fantasmes ne conviennent
pas.

>Va tu etre capable de sauvé la face de ce forum.J'en doute.

Récupère ta face d'abord: essaye de relever le défi aux pseudo-
télépathes. :lol:
"The skeptic does not mean him who doubts, but him who investigates or researches, as opposed to him who asserts and thinks that he has found."
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ti-poil
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#28

Message par ti-poil » 03 mai 2004, 21:34

José--T'à moi qu'tu causes ? Je ne vois pas en quoi JF aurait démérité ici.
Par contre, il t'a fort bien expliqué en quoi tes fantasmes ne conviennent
pas.

:lol: :lol: :lol: José a deja vu JF avoir des arguments qu'il pourrait sans doute reprendre. :lol: :lol: :lol:




José--Récupère ta face d'abord: essaye de relever le défi aux pseudo-
télépathes. :lol:[/quote]


Ti-poil--Patience c'a va venir .....................................a ma convenance et ...
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Abel Chemoul
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#29

Message par Abel Chemoul » 10 mai 2004, 08:27

Thomas a écrit :Etant donné diverses interventions de votre part, je suppose que vous êtes sceptiques et par conséquent il y a de fortes probabilités pour que vous n'ayez jamais ces sensations. Le fait de ne pas y croire les inhibe, cf travaux sur l'effet mouton/chèvre (de la même façon que si vous pensiez ne pas avoir de bras vous ne les utiliseriez pas, vous me pardonnerez la metaphore quelque peu grossière).
Oui effectivement, on ne peut rien vous cacher, je suis plutôt sceptique mais je crois que dans le cas qui nous intéresse ici ça n’a pas grand-chose à voir avec l’effet mouton-chèvre. D’ailleurs juste une remarque en passant à propos de cet effet : c’est marrant mais bcp de scientifiques (mais pas seulement) qui disent être convaincus de l’existence de tel ou tel phénomène paranormal expliquent souvent qu’au départ ils étaient très sceptiques sur le sujet mais c'est en l'expérimentant par eux-mêmes qu'ils ont finalement changé d’avis. Tout cela ne serait donc que pure rhétorique ?
Je ne comprends pas bien, que voulez-vous dire ?


Je répète ce que j’ai dit dans la rubrique rédico à propos de la télépathie téléphonique: « c’est que l’écrasante majorité de ceux qui l’ont vécu prétendent l’avoir fait dans des conditions particulières (annonce d’une mauvaise nouvelle, ami perdu de vue depuis longtemps, etc.) ». Le sentiment d’être observé est lui bcp plus banal et n’est pas lié à des conditions particulières. C’est pour ça que je trouve les expériences qu’a mises en place Sheldrake sur le « Sense of being stared at » bcp plus en phase avec le phénomène initial qu’on cherche à révèler que les expés sur the phone ou email telepathy.
Les sondages réalisés par Sheldrake indiquent que 70 à à 90 % des personnes interrogées déclarent avoir eu au moins une fois la perceptions d'êter observée. La façon dont cette perception se déclare varie : picotement, chaleur, simple intuition,etc.
Auriez-vous un compte-rendu détaillé de ces sondages ? Je ne les ai pas trouvés sur le site de Sheldrake (contrairement à ceux concernant la télépathie téléphonique) et je n’ai pas eu plus de réussite en faisant une –rapide- recherche sur le web.
Je ne nie pas le fait qu’une grande majorité de gens disent avoir eu au moins une fois la sensation d’être observés, je dis qu’à mon humble avis la proportion de ceux qui déclarent avoir ressenti un picotement à ce moment là doit plutôt être faible. C’est pour ça que j’aimerais bien connaître les résultats détaillés de ce sondage.
Peut-être...mais j'aurais tendance à dire quel intérêt pour Sheldrake ? S'il a des expériences solides il n'a pas intérêt à y mélanger des experiences qui ne le sont pas. Enfin bon soit, c'est un point de détail : il y a des expériences valides ou il n'y en a pas, je pense que vous serez d'accord sur ce point.

Réponse plus bas.
Sheldrake indique qu'il a réalisé en 2002 160 essais d'email telepathie. Dans 67% des cas le sujet était tombé juste. Il n'indique pas la référence je ne sais donc pas s'il s'agit d'une expérience réalisée en conditions controlées ou non. Il faudrait trouver ses publications sur le sujet.
Je crois que nous parlons des mêmes expériences qui auraient été donc au nombre de 160 avec un groupe de 50 non filmés et un groupe de 5 filmés. Mais comme vous je n’ai vu nulle trace d’une quelconque publication de ces travaux et le fait qu’apparemment il a lancé l’expérimentation publique avant de publier ses travaux sur le sujet me conforte dans mon idée première.
Quels sont les biais que vous auriez relevé dans ces travaux ? C'est particulièrement ceci qui m'intéresse.
Ok allons-y. J’ai dit précédemment que ces expés de Sheldrake reproduisaient à petite échelle certains biais classiques de la parapsychologie, notamment le contre-sens habituel qui fait de la méta-analyse un remède aux failles de protocole.
Commençons par les 1ères expérience sur le sujet, décrites ici: http://www.sheldrake.org/papers/Telepat ... tests.html

Ca va être vite fait : le protocole est tellement peu strict qu’on ne peut franchement rien en tirer. Je cite les 2 passages importants:
We used three different procedures, involving progressive simplifications. In all cases, when a trial was taking place, when the participant picked up the telephone he or she immediately indicated the person guessed by saying that person’s name. The caller then revealed his or her identity, so the participants received immediate feedback.

A few minutes after the tests, the experimenter rang the participant to ask what his or her guess had been, and in some cases also asked the callers. In no cases did callers and participants disagree. The experimenter recorded the result, noting down the date and times of each trial, the caller and the guess.
Voilà vous avez bien lu. Après un test l’expérimentateur rappelle le sujet pour savoir quelle était sa supposition (son « guess ») et dans certains cas rappelle aussi celui qui a appelé pour voir si les 2 versions concordent (en l’occurrence ça a tjrs concordé, ouf on est rassurés). Pour le reste, les 3 méthodes diffèrent uniquement sur les temps d’attente entre les différents appels. Je pense que vous reconnaîtrez sans peine qu’une expé où il n’y a aucun contrôle ni sur le sujet appelé, ni sur l’appelant et où c’est le sujet lui-même qui déclare quelle a été sa supposition sans que l’expérimentateur n’ait aucun moyen scientifique de vérification, cette expé n’a aucune valeur (surtout pour une expé sur le psi où les critères d’exigences doivent être les plus hauts possibles). Le coup du “in some cases also asked the callers” est même limite du foutage de gueule. Aucun chiffre donné sur ce qui est le seul moyen de vérification utilisé même si évidemment ce moyen est très peu fiable (au lieu de vous en remettre à la bonne foi d’un personne, vous vous en remettez à 2 qui dans la très grande majorité des tests sont proches l’une de l’autre).
Apparemment Sheldrake lui ça ne le dérange pas :
The cheating hypothesis is implausible for three main reasons. First, it is very improbable that a large majority of the participants would have cheated. It is perhaps conceivable that a few might have done so, but a few cheats could not have produced the pattern of results we observed in which most participants scored above chance levels.


En 2004, que des chercheurs sur le psi de haut niveau en soient encore à miser sur le fait « qu’il est très improbable » qu’une grande majorité de participants aient triché c’est un peu consternant.

J’aime bien aussi :
One final possibility for a leakage of information remains. In all trials described in the present paper, the participants picked up the telephone before making their guesses. It is therefore possible that they heard characteristic background noises, electronic hisses or other sounds that enabled them to identify the caller.
Bon voilà passons maintenant aux autres expériences qui sont elles un peu plus exploitables. Celles relatées ici: http://www.sheldrake.org/papers/Telepat ... video.html sont plus intéressantes car réalisées avec plus de soin. Sheldrake a mis en place 4 méthodes. Dans chacune de ces méthodes le sujet appelé est filmé et doit deviner avant de décrocher le téléphone. Mais dans les 3 premières méthodes, les appelants ne sont pas contrôlés. La possibilité de triche est donc réduite mais subsiste quand même. Il suffirait simplement que l’appelant, une fois averti que c’est son tour, avertisse par un quelconque moyen de communication une personne présente chez l’appelé et que cette personne communique à celui-ci la bonne réponse. Les appelants étant filmés (par une caméra fixe), il est évident que dans ce cas-là le complice communiquerait avec eux de façon non-verbale (rien de plus facile). A titre d’info, Sheldrake nous dit que dans beaucoup de tests avec Sue, sa fille de 8 ans était présente avec elle, et dans quelques tests avec Thomas Marcovici son père était aussi présent (mais pas dans la même pièce nous précise-t-il). Les 2 autres sujets étaient eux seuls. Bien entendu Sheldrake n’étant présent chez aucune de ces personnes, il n’avait aucun moyen de vérifier le nombre de personnes présentes (si bien sûr elles évitaient de passer devant la caméra ou de parler à côté).

La 4ème méthode empêche elle clairement toute possibilité de triche (en tout cas telle qu’elle est décrite sur le papier) : le sujet est filmé par un caméraman et les 4 appelants sont réunis dans une même pièce sous le contrôle de Sheldrake et filmés eux aussi. Il est évident que pour le sérieux de l’expérience cette méthode aurait dû être absolument privilégiée. Or, inexplicablement (enfin… chacun aura son explication), Sheldrake va utiliser cette méthode pour un nombre très faible de tests, 17 exactement (sur 571 je le rappelle). Le pourcentage de réussite sera à peu près équivalent avec les tests effectués avec les autres méthodes (47% là où normalement on en attendrait 25). Mais le faible nombre de tests fait que cette série est de loin la moins significative de toutes (résultat du test binomial : p=0,04). Le seuil choisi n'est pas précisé mais je suppose que c'est le même que les autres. Mais si Denis ou un autre veut bien confirmer: à partir de quelle valeur exacte de p, cette série se serait trouvée dans la région de rejet (pour rappel N=17, x=8, P=0.25) ? Logiquement ce serait à partir de p=0,05. En tout cas une chose est sûre : avec seulement une erreur de plus (avec x=7) le test n’était plus significatif.
Donc je résume : des résultats encore très probants, un protocole resserré mais qui ne prémunit pas totalement de la triche. Seule une méthode empêche toute fraude mais de façon « incompréhensible » Sheldrake ne va l’utiliser que pour seulement 17 petits tests qui sont tous justes significatifs.

Mais avec Sheldrake le problème de la fraude est tjrs rapidement évacué :
We think cheating is unlikely to explain this effect. In general terms, it seems improbable that so many apparently honest people would cheat. It is also possible to make a quantitative estimate of cheating from empirical data. In our earliest series of experiments, we inadvertently provided an opportunity for cheating. The experimental data make it possible to find out whether this opportunity was taken up or not.
Encore une fois, une bonne expérience de parapsy c’est une expé où on n’a pas à se poser la question de savoir si des gens apparemment honnêtes pourraient se mettre à tricher.
Je rappelle au passage que les participants aux tests étaient tous convaincus de l’existence du phénomène a priori. Cf. la petite annonce de Sheldrake pour les recruter :
"Do you know who is ringing before you pick up the phone? Good pay for fun and simple experiments as part of psychic research project.”
Sheldrake encore faisant dans l'auto-persuasion :
There is, however, one further possibility of cheating that we need to consider. What if the participant had an accomplice not visible on the camera, who gave silent visual signals? This accomplice could have received secret messages from callers, for example, as text messages on a cell phone, to say whether or not they had been chosen. In fact, an examination of the videotapes showed no signs of participants looking towards a possible accomplice and receiving signals. But a persistent critic could argue that this showed how skilfully the participant, the caller, and the hidden accomplice had devised the deception.
Là il inverse pas mal les difficultés. Ce qui est très « skillfully » c’est quelqu’un qui arriverait à voir sur des périodes de plus de 10 min à partir de l’oeil d’une caméra fixe qu’une personne (qui n’est pas du tout stoïque) a, à un moment donné, pendant une demie-seconde, jeté un œil vers un panneau ou un signal quelconque.

Evidemment qu’il peut paraître très exagéré d’accuser tous ou une grande partie des sujets d’avoir triché. Mais si l’expérience était bien faite, c’est une question qu’on n’aurait même pas à se poser. Une expérience qui laisse une possibilité à la triche ne peut en aucun cas prouver l’existence du psi.

Facteur aggravant, Sheldrake a un protocole qui exclut la fraude, certes un peu plus compliqué à mettre en place, mais le seul véritablement valable, et il ne l’utilise quasiment pas. Et là où il est malhonnête (intellectuellement), c’est que, tout au long de son article, les résultats de la série avec la méthode sûre vont servir de caution à ceux des tests faiblement contrôlés. Je le cite :
If the previous positive results had been a result of cheating, then in these videotaped trials the scores should have slumped to chance levels. This was not the case.
[...]
The only way to be sure would be to have an independent witness observing the participant, in addition to the video camera. This is what we did in our fourth series of tests with Sue Hawksley, in which an independent cameraman was continuously present in Sue’s house (see Table 5). He saw no accomplice; there was no one else present except Sue and the cameraman himself. Sue’s success rate of 47% was similar to that in her other series. This evidence refutes the accomplice hypothesis.
[...]
One final possibility for a leakage of information remains. In all trials described in the present paper, the participants picked up the telephone before making their guesses. It is therefore possible that they heard characteristic background noises, electronic hisses or other sounds that enabled them to identify the caller. But in our filmed experiments this possibility was eliminated because the participants made their guesses before they picked up the telephone. If background noises and hisses could explain the results in the unfilmed trials, the positive effect we observed should have disappeared in the filmed trials, but it did not.
Bien entendu avec une telle argumentation caractéristique de la littérature parapsychologique, ça lui permet ensuite d’assommer le lecteur avec ses 571 expériences aux résultats extrêmement significatifs. 554 de ces expériences se sont des déroulées dans des conditions qui n’empêchaient en rien la triche ? Peu importe, sur les 17 où celle-ci était impossible, les résultats ont été les mêmes donc emballé c’est pesé. Raisonnement pour le moins spécieux non ?

Dernière (longue) remarque : globalement sur l’ensemble des tests on note une nette différence entre les résultats obtenus avec les coups de fil de proches (devinés par le sujet dans environ 60% des cas) qu’avec les coups de fils d’inconnus (devinés dans environ 20% des cas). Evidemment Sheldrake voit dans cette différence une preuve de plus que ses expés ont mis en lumière un phénomène de nature télépathique puisque généralement on a plus de « connexions » télépathiques avec ses proches (amis, parents, etc.) Bien entendu d’un point de vue sceptique on pourrait faire remarquer que cette différence peut s’expliquer par le simple fait qu’il est plus difficile de mettre en place un système de tricherie avec des gens qu’on ne connaît pas (et c’est même carrément impossible avec un ordinateur).
Mais sur ce sujet, la différence familiar callers/unfamiliar callers, Sheldrake va s’emmêler pas mal les pinceaux. Je cite tout le passage pour bien qu’on comprenne.
The remarkably consistent difference between success rates with familiar and unfamiliar callers supports an interpretation in terms of telepathy, which typically takes place between people who share social and emotional bonds (Gurney, Myers, & Podmore, 1886; Schouten, 1982; Sheldrake, 1999, 2003; Stevenson, 1970). It also agrees with the fact that people who experience apparent telephone telepathy mainly do so with familiar people such as best friends, partners, and mothers (Sheldrake, 2003).

There was, however, an inbuilt bias in the participants’ responses in that they tended more often to guess that familiar people were calling than that unfamiliar ones were. This effect was most extreme with Sue Hawksley in Series 3, where she never guessed “Carole” at all. All participants showed this tendency to some extent (see Table 10). Nevertheless, this guessing bias could have no effect on the overall results, because all callers had an equal probability of being chosen of 25%.

(table 10)

To take an extreme case of guessing bias, imagine a situation in which a participant always said the name of one particular caller. All guesses when this person was actually calling would be right, but all guesses with the other three callers would be wrong, giving an overall success rate at the chance level of 25%. In trials in which there were two familiar callers, if the participant always said the names of these familiar callers, and never said the names of the unfamiliar callers, the success rate with familiar callers would be about 1 in 2, or 50%, if these two names were said at random. The scores with unfamiliar callers would be 0%. Again, if no telepathy were taking place, the overall average would be 25%. In our experiments, this is not what happened. In most cases the success rates with unfamiliar callers were only slightly below the chance level (see Figure 1), and the differences from chance were not statistically significant.
L’argumentation de Sheldrake est ici étrange. Il explique qu’on pourrait lui rétorquer qu’il y a un biais dans le fait que tous les sujets tendaient à supposer plus souvent un appel d’un proche qu’un appel d’un inconnu (unfamiliar). Il réplique en indiquant que, quelque soit le nom que l’on cite, ça ne change rien à la probabilité de tomber juste ou de se tromper. Il a là entièrement raison, le problème c’est qu’il est hors-sujet. La critique (qu’il a lui-même avancée) ne porte pas sur la significativité globale des résultats mais sur la disparité familiar callers/unfamiliar callers. Or en prenant je le cite « an extreme case of guessing bias » il accrédite justement le biais qu’il prétend dénoncer ! Car il est évident que si, lors d’un test, un sujet ne suppose que des appels de proches, il n’aura pas plus de chance de tomber juste mais tous ses coups justes porteront sur des appels de proches. On aura donc quelque soient les résultats moyens, un pourcentage de réussite sur les appels de proches bien plus importants que sur les appels d’inconnus (Sheldrake le dit lui-même 50% d’un côté par exemple et 0% de l’autre). Mais entendons-nous bien : ce biais n’en est pas un sauf dans l’exemple précis qu’a choisi Sheldrake. A partir du moment où le sujet suppose au moins une fois un appel d’un inconnu, cette variable est « activée » si j’ose dire et donc le biais disparaît. Disparaît presque car bien sûr plus cette variable est faible, moins significatif est le résultat. Mais comme le dit Sheldrake dans la dernière phrase, dans la plupart des cas les sujets ont sur les unfamiliar callers un pourcentage de réussite de 25%, dans ces cas là la critique tombe à l’eau. Mais dans le cas de Carole dont il parle, c’est différent. Il s’agit de la 3ème série avec Sue Hawskley : celle-ci sur 70 tests ne supposa pas une seule fois que c’était Carole, une inconnue, qui l’appelait. Cela ne remet pas en cause bien sûr la valeur du pourcentage de réussite : 43% au total avec notamment un impressionnant 81% avec sa copine Jayne avec qui elle avait déjà eu 71 et 75% de réussite aux séries précédentes. Apparemment Jayne et Sue sont en très grande connexion télépathique. Une véritable symbiose.
Mais si elle ne remet pas en cause le taux de réussite moyen, l’absence de supposition de Carole par Sue constitue si ce n’est un biais en tout cas un point à prendre en compte dans l’étude de la répartition familiar/unfamiliar callers. Ce n’est pas un biais car le fait que l’autre « inconnue » Pam ait été supposée 10 fois permet tout de même d’établir une différence.
Mais là où ça devient n’importe quoi c’est quand Sheldrake écrit à propos de la série avec Scott Reeves :
The data for individual callers show that Scott did better with his mother than with his father, and better with Carole than with Pam (see Table 6). In percentage terms, he was actually more successful with Carole than with his father, although with such small numbers of trials, this difference was not significant. However, his success with his mother was partly due to the fact that he most often said that she was calling, and out of 11 “Brenda” guesses, 7 were wrong. In every case, when making his guess, Scott said he was “not very confident.”
Donc là Sheldrake est en train de nous expliquer que finalement ce biais en était bien un (vous me direz que s'étant trompé de réfutation au départ, il retombe sur ses pieds). Il nous dit maintenant que si la mère a un meilleur taux de réussite que le père c’est parce qu’elle a été supposée plus souvent que ce dernier. Non seulement il se contredit mais en plus sa remarque n’a pas bcp de sens. La mère a été supposée 11 fois contre 7 contre le père, la différence n’est pas vraiment significative. Il est amusant de noter que pour Sheldrake 32 suppositions contre zéro ça ne change rien mais 11 contre 7 ça change bcp. Mais comme dans cette série de tests il s’est trouvé face à un démenti de son hypothèse comme quoi la télépathie fonctionne mieux avec des proches, il est un peu perdu et cherche des arguments ad hoc.

Bon voilà mon explication est un peu laborieuse et ça aurait été probablement plus simplement expliqué avec des termes mathématiques mais j’espère que j’ai été à peu près compris.

José K.
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#30

Message par José K. » 11 mai 2004, 09:32

Ti-poil:
>José a deja vu JF avoir des arguments qu'il pourrait sans doute
>reprendre.

Mais, certainement. A peu près 99% du temps.

>José--Récupère ta face d'abord: essaye de relever le défi aux pseudo-
>télépathes. [/quote]
>
>Ti-poil--Patience c'a va venir .....................................a ma
>convenance et ...

Ne nous fais pas trop attendre. Depuis le temps que nous tirons la langue
en attendant la 'science du troisième millénaire' de Gateux, notre bouche
en est toute désséchée. :lol:
Sans compter que cent ans d'attente risquerait d'en lasser mortellement
plus d'un. :wink:
"The skeptic does not mean him who doubts, but him who investigates or researches, as opposed to him who asserts and thinks that he has found."
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#31

Message par ti-poil » 11 mai 2004, 16:02

José K. a écrit :Ti
Mais, certainement. A peu près 99% du temps.



Wow, je suis chanceux,je viens de lire le 1% du temps.

T'es le meilleur. :lol:
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José K.
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#32

Message par José K. » 11 mai 2004, 16:50

Ti-poil:
>Wow, je suis chanceux,je viens de lire le 1% du temps.

Non, tu viens de lire le 99% du temps mais tu es incapable de le
reconnaître.

>T'es le meilleur.

Le meilleur télépathe de nous deux ? Sans doute. Et comme je suis 0%
télépathe, imagine ce qu'il te reste. :lol:
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--Miguel de Unamuno, “My Religion,” Essays and Soliloquies (1924).

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#33

Message par ti-poil » 11 mai 2004, 17:27

José K. a écrit :Non, tu viens de lire le 99% du temps mais tu es incapable de le
reconnaître.
Comme c'a tu est d'accord avec JF qui est d'accord avec moi.

C'a veut tu dire qu'on est d'accord a 15- 20 %.
----------------------------------
L'absence de preuve n'est pas la preuve de l'absence.

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#34

Message par José K. » 11 mai 2004, 17:31

Ti-poil:
>Comme c'a tu est d'accord avec JF qui est d'accord avec moi.

Mais non, je suis d'accord avec JF que tu racontes n'importe quoi.

>C'a veut tu dire qu'on est d'accord a 15- 20 %.

Ca veut dire surtout que tu travailles un peu trop du chapeau. :lol:
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#35

Message par ti-poil » 11 mai 2004, 17:36

José K. a écrit :Ti-poil:
>Comme c'a tu est d'accord avec JF qui est d'accord avec moi.

Mais non, je suis d'accord avec JF que tu racontes n'importe quoi.

>C'a veut tu dire qu'on est d'accord a 15- 20 %.

Ca veut dire surtout que tu travailles un peu trop du chapeau. :lol:

Mais non je parlais du dessous du chapeau.
Si le chapeau te fait...
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#36

Message par José K. » 11 mai 2004, 17:45

Ti-poil:
>Mais non je parlais du dessous du chapeau.

Je ne savais pas qu'il y avait quelque chose en-dessous de ton chapeau.
C'est récent ? :lol:
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#37

Message par ti-poil » 11 mai 2004, 17:46

José K. a écrit :Ti-poil:
>Mais non je parlais du dessous du chapeau.

Je ne savais pas qu'il y avait quelque chose en-dessous de ton chapeau.
C'est récent ? :lol:

J'en ai pris conscience en te parlant. :lol:
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#38

Message par José K. » 11 mai 2004, 17:53

Ti-poil:
>J'en ai pris conscience en te parlant.

Pris conscience ? Pas de doute, tu es malade. :lol:
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#39

Message par nikoteen » 11 mai 2004, 22:02

Thomas a écrit :Etant donné diverses interventions de votre part, je suppose que vous êtes sceptiques et par conséquent il y a de fortes probabilités pour que vous n'ayez jamais ces sensations. Le fait de ne pas y croire les inhibe, cf travaux sur l'effet mouton/chèvre.
Selon cet article récemment cité par Mikaël, "(...) les parapsychologues en viennent à admettre que les phénomènes psy ne pourraient pas, par essence, être répétés et seraient "sensibles" à l'attitude subjective de l'observateur (favorable ou sceptique). Mais, par là, ils retranchent la parapsychologie du champ de la science normale, laquelle s'appuie sur l'observation de phénomènes qui sont susceptibles de se reproduire dès que les conditions objectives nécessaires en sont réunies, et indépendamment de la subjectivité des observateurs.

Qu'en penses-tu, Thomas ?

(1. Attention, j'ai bien écrit "qu'en penses-tu" et non pas qu'en pense l'IMI, qu'en pense Varvoglis, ou tout autre personne, physique ou morale
2. Evite, si c'est possible, d'intégrer une bibliographie complète à ta réponse. Je demande ce que tu en penses, pas ce que tu as lu sur le sujet.
3. L'auteur écrit "psy" au lieu de "psi", c'est vu
)

Cordialement,
---
nikoteen.
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--Francis Gatti, Juillet 2004

thomas
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#40

Message par thomas » 13 mai 2004, 04:25

Bonjour NIkoteen,
Attention, j'ai bien écrit "qu'en penses-tu" et non pas qu'en pense l'IMI, qu'en pense Varvoglis, ou tout autre personne, physique ou morale
Je ne sais pas ce qu'en pense l'IMI et encore moins Mario Varvolgis, j'aurais donc beaucoup mal à te répondre pour eux de toute façon.
Evite, si c'est possible, d'intégrer une bibliographie complète à ta réponse. Je demande ce que tu en penses, pas ce que tu as lu sur le sujet.
Dans nos échanges précédents, si j'ai donné l'impression de donner la parole d'"autre" et des bibliographies imposantes c'etait dans le but d'avancer ensemble de façon à ne pas me positionner dans un sens comme dans l'autre mais simplement pour dire : voila ce qu'un tel dit, voilà ce qu'on peut lire là..mais souvent je ne sais pas bien quoi en penser moi-même d'ou finalement (peut-être par une modestie abusive !) le choix de ne pas parler directement en mon nom propre. Mais c'est avec plaisir que je te ferai part de mes propres idées même si elles sont bien loin d'être des certitudes.

Après ce préambule revenons à ta question : qu'est ce que je pense de ceci :
les parapsychologues en viennent à admettre que les phénomènes psy ne pourraient pas, par essence, être répétés et seraient "sensibles" à l'attitude subjective de l'observateur (favorable ou sceptique). Mais, par là, ils retranchent la parapsychologie du champ de la science normale, laquelle s'appuie sur l'observation de phénomènes qui sont susceptibles de se reproduire dès que les conditions objectives nécessaires en sont réunies, et indépendamment de la subjectivité des observateurs.
Je pense tout d'abord que ce qui est posé dans ce paragraphe est fondamental et si je devais retenir une problématique essentielle qui concerne la parapsy je choisirai celle-là.

Je pense ensuite que dire que "les parapsychologues" en viennent à blablbala est une erreure dès le départ. Cette question est finalement une question qui divise dès le départ les parapsychologues et qui est source de nombreux débats et de nombreux clivages parmi les parapsychologues eux-mêmes. Je vais essayer de reformuler la question telle que je la vois personnellement :

L'effet psi peut-il être étudié dans le cadre d'une expérience reproductible même si par sa définition il fait intervenir l'attitude subjective de l'observateur, et empecher ainsi toute possibilité de l'étudier dans un cadre reproductible ?

>>> Mais si un phénomène ne peut pas être reproduit de façon reproductible, peut-on conclure à l'existence de ce phénomène ? C'est bien là là question !

A cela plusieurs possibilités :

- Il est possible d'obtenir une expérience reproductible à 100% en parapsychologie. Elle n'a pas encore été découverte (ou reproduite!). Deux voies me semblent intéressantes dans cette perspective :
* l'expérimentation animale et l'utilisation de l'instinct,
* les mesures physiologiques (type expérience sur le presssentiment ou sur le dare viewing avec des capteurs au niveau de la peau).

- Il n'est pas possible d'obtenir une expérience reproductible à 100% mais on peut essayer d'aller vers une expérience qui le soit de façon la plus reproductible possible. C'est notamment ce qu'a essayé de faire Honorton avec le Ganzfeld : réunir le maximum de critères pour obtenir le maximum de résultats. C'est personnellement la voie de recherche que j'utilise en ce moment en essayant de mettre au point une expérience la plus reproductible possible (expériences de télépathie autour de cibles tirées aléatoirement). Dans cette perspective, il serait intéressant aussi de se tourner vers les échelles utilisées en psychologie cognitive. j'ai récemment lu un ouvrage d'un cognitiviste qui parle d'échelles pour évaluer la réalité de phénomène étudié justement dans le même cadre que les expériences de parapsy. (utilisation de meta analyse notamment). Je suis en train de me renseigner sur le sujet.

- Une expérience de parapsy ne pourra jamais être reproductible.C'est notamment la position de qq comme françois Favre et de tout un courant de parapsychologues. D'ou le debat notamment Favre Chauvin que tu connais surement : http://sciencesphilo.free.fr/DEBATSORBONNE.htm


Entre ces trois possibilité, je ne sais pas laquelle est la bonne. Je pense :

- qu'il serait nécessaire de déterminer si certains effets psi sont plus forts que d'autre et pour cela d'étudier plus particulièrement l'effet psi négatif. Pour cela il est nécessaire de refaire des expériences comme celles réalisés par Shlitz et Weisman,

- qu'il est nécessaire de continuer à expérimenter car dire "ça ne sert à rien" nous coupe finalement nécessairement dès le départ de la possibilité de découvrir une expérience reproductible,

- que certains critères semblent invariants malgré le manque de reproductibilité et que les expérience de parapsy sont donc nécessaire. Je pense notamment au fait que :
* les résulatsts sont meilleurs dans le cas de liens affectifs forts,
* les résultats sont meilleurs avec des gens qui "croient",
* les résultats sont meilleurs avec des gens ayant des activités artistiques,
Ainsi, si même ces critères n'étaient pas respecté dans certains résultats (par exemple que des sceptiques obtiendraient de meilleurs résultats à des tirages de zener que des croyants), là ça serait vraiment inquietant car ça serait tout et n'importe quoi. Je crois que ce n'est pas le cas. Nous avons des résultats positifs, quand ils sont positif les informations que l'on obtient se confirment entre elles. Le problème est que parfois nous n'obtenons rien ! Mais si déjà quand il y aqqchose ce qqchose est identique, c'est déjà un point très important il me semble. C'est d'ailleurs l'un des points principal qui à l'heure actuelle me convint de la réalité du phénomène et que j'ai pu observé moi même. La décomposition par exemple des informations graphiques tellle qu'elle a été décrite dans les travaux sur le réve télépathique ou même avant par Warcolllier, s'est retrouvé assez rapidement dans les tests que j'ai pu effectuer. L'importance du lien affectif de même.

Voilà en très gros pour l'aspect experimental. Au niveau épistémologique cette question du cadre scientifique et de la réalité d'un phénomène est elle est aussi primordiale mais je crains qu'y répondre ne nous embarque dans des réflexions trop complexe à aborder dans le cadre d'un forum.

Ainsi pour conclure, je pense que la question soulevée par le paragraphe n'est pas résolue au sein même de la communauté des parapsychologues. Elle pose des questions épistémolgoques fondamentales sur le rapport entre la réalité d'un phénomène et le cadre dans lequel on l'étudie. Je pense que dire que le psi n'est pas reproductible peut-être dangeureux dans le sens où cela pourrait laisser croire qu'il se manifeste de façon complètement labile et variable alors que ce n'est pas le cas. l'effet expérimentateur, de même que d'autre facteurs comme le stacking effect, sont des difficultés : elles sont certes liées fortement au phénomène en lui même mais se doivent d'être contournées autant que cela est possible.
croire c'est ne pas chercher à savoir et savoir c'est ne pas avoir besoin de croire

Jean-Francois
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#41

Message par Jean-Francois » 13 mai 2004, 08:52

thomas a écrit :qu'il est nécessaire de continuer à expérimenter car dire "ça ne sert à rien" nous coupe finalement nécessairement dès le départ de la possibilité de découvrir une expérience reproductible,
C'est joli la persévérance. Sauf que, jusqu'à présent, la persévérance à tout prix s'est trouvée être un excellent moyen de ne pas apprendre grand chose des erreurs du passé.

Thomas répond de manière indirecte (et verbeuse) à la question: en posant "le psi existe, il ne manque que le moyen de le trouver" comme postulat absolu*, il ôte grandement tout caractère scientifique à la recherche psi.

* C'est presqu'un dogme car il reconnaît qu'aucune expérience répondant à des critères d'objectivité sûrs ne peut montré la réalité du psi. Et, le psi n'est dans le fond que l'équivalent mondernisé des "esprits" du spiritisme.
thomas a écrit :que certains critères semblent invariants...
Dans cette liste, qui souligne bien le côté "affectif/imaginaire" plus qu'objectif des "invariants"*, il manque: moins les expériences sont contrôlées et reproductibles plus significative est la réussite.

Jean-François

* Ce qui laisse croire que le psi est création de l'esprit plus qu'un véritable phénomène.

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Mikaël
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#42

Message par Mikaël » 13 mai 2004, 10:52

Jean-Francois a écrit :Thomas répond de manière indirecte (et verbeuse) à la question: en posant "le psi existe, il ne manque que le moyen de le trouver" comme postulat absolu*, il ôte grandement tout caractère scientifique à la recherche psi.

* C'est presqu'un dogme car il reconnaît qu'aucune expérience répondant à des critères d'objectivité sûrs ne peut montré la réalité du psi. Et, le psi n'est dans le fond que l'équivalent mondernisé des "esprits" du spiritisme.
Je pense que tu fais là un faux procès à Thomas. Il n'y a pas besoin d'avoir fait la preuve scientifique d'un phénomène pour avoir une certaine conviction personnelle quant à l'existence de ce phénomène qui va te motiver à chercher. C'est même là, il me semble, le moteur de la recherche : on a des bonnes raisons de penser (même si ces raisons sont grandement subjectives) qu'un phénomène existe, donc on essaye de le mettre en évidence objectivement pour se convaincre totalement soi-même et convaincre les autres. D'ailleurs quand on formule une hypothèse, ce n'est jamais par hasard, c'est souvent parce qu'on a une certaine intuition qu'on veut tester il me semble. Je ne crois pas qu'il y a beaucoup de scientifiques totalement neutres et dépassionnés et je pense même que c'est un bien, tant qu'on reste ouvert à la critique, car ça donne une direction, un but qui motive à avancer. Et c'est pas grave si on se trompe, ça fait partie des règles du jeu, il faut savoir accepter l'échec. Il y a un côté essai/erreur je pense et trop planifier pour éviter les erreurs est un frein à la recherche car ça prend du temps et de l'énergie et on risque de se planter quand même ou de passer à côté de qqch. C'est comme lorsqu'on veut séduire une fille et qu'on essaye de s'imaginer tous les scénarios possibles avant de passer à l'attaque, ça perd du temps, de l'énergie, et on peut se prendre un râteau quand même, parce qu'on aura pas été assez spontané (oui oui, je parle en connaissance de cause ;)). Quelque part, je pense donc que c'est une bonne chose de "croire" un peu en son hypothèse, quitte à se tromper et à passer à autre chose après. Il ne faut pas tuer la spontanéité et la stimulation de la recherche en étant trop cartésien de bout en bout. La où la rigueur s'impose, c'est surtout dans la formalisation, la construction du protocole, l'expérimentation en elle-même, le traitement des résultats. Pas dans le choix de l'hypothèse à tester.
Je finirai en disant qu'il ne faut pas, à mon avis, confondre contexte subjectif d'une découverte et validation objective de cette découverte.

Miky
La zététique appliquée à elle-même : http://metazet.over-blog.com/
"Pour douter, ne faut-il pas des raisons qui fondent le doute ?" (Ludwig Wittgenstein, De la certitude, § 122)
"Esprit : Chacun sait ce que c'est qu'un esprit ; c'est ce qui n'est point matière. Toutes les fois que vous ne saurez pas comment une cause agit, vous n'aurez qu'à dire que cette cause est un esprit, et vous serez très pleinement éclairci." (Le baron d'Holbach, Théologie portative ou Dictionnaire abrégé de la religion chrétienne)

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Mikaël
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#43

Message par Mikaël » 13 mai 2004, 10:53

Jean-Francois a écrit :Thomas répond de manière indirecte (et verbeuse) à la question: en posant "le psi existe, il ne manque que le moyen de le trouver" comme postulat absolu*, il ôte grandement tout caractère scientifique à la recherche psi.

* C'est presqu'un dogme car il reconnaît qu'aucune expérience répondant à des critères d'objectivité sûrs ne peut montré la réalité du psi. Et, le psi n'est dans le fond que l'équivalent mondernisé des "esprits" du spiritisme.
Je pense que tu fais là un faux procès à Thomas. Il n'y a pas besoin d'avoir fait la preuve scientifique d'un phénomène pour avoir une certaine conviction personnelle quant à l'existence de ce phénomène qui va te motiver à chercher. C'est même là, il me semble, le moteur de la recherche : on a des bonnes raisons de penser (même si ces raisons sont grandement subjectives) qu'un phénomène existe, donc on essaye de le mettre en évidence objectivement pour se convaincre totalement soi-même et convaincre les autres. D'ailleurs quand on formule une hypothèse, ce n'est jamais par hasard, c'est souvent parce qu'on a une certaine intuition qu'on veut tester il me semble. Je ne crois pas qu'il y a beaucoup de scientifiques totalement neutres et dépassionnés et je pense même que c'est un bien, tant qu'on reste ouvert à la critique, car ça donne une direction, un but qui motive à avancer. Et c'est pas grave si on se trompe, ça fait partie des règles du jeu, il faut savoir accepter l'échec. Il y a un côté essai/erreur je pense et trop planifier pour éviter les erreurs est un frein à la recherche car ça prend du temps et de l'énergie et on risque de se planter quand même ou de passer à côté de qqch. C'est comme lorsqu'on veut séduire une fille et qu'on essaye de s'imaginer tous les scénarios possibles avant de passer à l'attaque, ça perd du temps, de l'énergie, et on peut se prendre un râteau quand même, parce qu'on aura pas été assez spontané (oui oui, je parle en connaissance de cause ;)). Quelque part, je pense donc que c'est une bonne chose de "croire" un peu en son hypothèse, quitte à se tromper et à passer à autre chose après. Il ne faut pas tuer la spontanéité et la stimulation de la recherche en étant trop cartésien de bout en bout. La où la rigueur s'impose, c'est surtout dans la formalisation, la construction du protocole, l'expérimentation en elle-même, le traitement des résultats. Pas dans le choix de l'hypothèse à tester.
Je finirai en disant qu'il ne faut pas, à mon avis, confondre contexte subjectif d'une découverte et validation objective de cette découverte.

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#44

Message par José K. » 13 mai 2004, 11:07

Mikaël:
>Je pense que tu fais là un faux procès à Thomas. Il n'y a pas besoin
>d'avoir fait la preuve scientifique d'un phénomène pour avoir une
>certaine conviction personnelle quant à l'existence de ce phénomène qui
>va te motiver à chercher.

Ce n'est pas le problème. Thomas pose en dogme qu'il existe un
effet 'psi'. Il ne cherche pas à prouver qu'il existe: il existe, point final.
Il cherche juste à savoir dans quelles conditions expérimentales il
se 'manifestera', quitte à mettre des conditions qui rendent les
expériences non-scientifiques, style effet de l'expérimentateur ("si ça
n'a pas marché, c'est que tu n'y croyais pas vraiment").
"The skeptic does not mean him who doubts, but him who investigates or researches, as opposed to him who asserts and thinks that he has found."
--Miguel de Unamuno, “My Religion,” Essays and Soliloquies (1924).

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#45

Message par Jean-Francois » 13 mai 2004, 12:00

Mikaël a écrit :Je pense que tu fais là un faux procès à Thomas
Pas dans le sens où il tient à présenter la parapsy comme scientifique en la basant sur de l'intime conviction (partagée, mais ça ne change rien). Considère-tu que d'être convaincu de l'existence de Dieu, et de le rechercher au travers d'"expérience" pseudo-scientifiques ne soit une démarche scientifique?

De plus, Thomas prétend chercher à démontrer le psi. Pourtant toute son approche est basée sur le fait (pour lui) que le psi existe. Ca, ce n'est jamais remis en question. A cause de cela, il ne sera jamais en mesure d'effectuer un véritable test: toute expérience négative sera fautive (les excuses ad hoc ne manquent pas) et seule les expériences "positives" seront considérées... quitte à relâcher les critères de contrôle.

Je ne critique pas l'intuition ou autre forme de subjectivité conduisant à des tests objectifs (autant que possible). Je critique une démarche qui vise à se conforter dans une intuition subjective.

Jean-François

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#46

Message par nikoteen » 14 mai 2004, 00:33

Salut thomas,
- Il n'est pas possible d'obtenir une expérience reproductible à 100% mais on peut essayer d'aller vers une expérience qui le soit de façon la plus reproductible possible. C'est notamment ce qu'a essayé de faire Honorton avec le Ganzfeld : réunir le maximum de critères pour obtenir le maximum de résultats.
Je ne comprends pas très bien ce que tu essaies de nous dire.
Peux-tu me donner un exemple d'une telle expérience, qui concernerait un phénomène dont l'existence est scientifiquement prouvée ?

Réponse courte stp, je suis débordé en ce moment et j'ai du mal à suivre le forum.

Merci à toi !

Cordialement,
---
nikoteen.
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--Francis Gatti, Juillet 2004

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#47

Message par José K. » 15 mai 2004, 10:43

Abel:
>à partir de quelle valeur exacte de p, cette série se serait trouvée dans
>la région de rejet (pour rappel N=17, x=8, P=0.25) ? Logiquement ce serait à partir de p=0,05.

Quelle est la question ? Pour un test de ce genre, la limite est classiquement à p=0,05 effectivement.
Avec les données N=17, P=0,25, il faut bien 8 succès ou plus pour obtenir
p<0,04.
Le mélange de quelques tests, comme alibis scientifiques, parmi des tests
bidons est un des grand classiques de l'époque de Rhine, dont Sheldrake
apparaît être l'héritier direct.
"The skeptic does not mean him who doubts, but him who investigates or researches, as opposed to him who asserts and thinks that he has found."
--Miguel de Unamuno, “My Religion,” Essays and Soliloquies (1924).

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Denis
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On suppose un niveau de 5%

#48

Message par Denis » 15 mai 2004, 18:30


Salut Abel,

Tu demandes :
à partir de quelle valeur exacte de p, cette série se serait trouvée dans la région de rejet (pour rappel N=17, x=8, P=0.25)
Ta question est un peu mal posée (valeur exacte de p ?). Je suppose que tu demandes quelles sont les probabilités d'obtenir "x succès ou plus" pour différentes valeurs de x.

J'arrive au tableau suivant :

x . . . Prob(x succès ou plus)

0 . . . 1
1 . . . 0.992483
2 . . . 0.949887
3 . . . 0.836298
4 . . . 0.646982
5 . . . 0.426114
6 . . . 0.234694
7 . . . 0.107082
8 . . . 0.0402368

9 . . . 0.0123848
10 . . . 0.00310078
11 . . . 0.000625046
12 . . . 9.98902e-005
13 . . . 1.23642e-005
14 . . . 1.14297e-006
15 . . . 7.4273e-008
16 . . . 3.0268e-009
17 . . . 5.82077e-011

Comme l'a fait remarquer José, c'est en passant de x=7 à x=8 que la probabilité d'obtenir "x succès ou plus" passe de >5% à <5%.

J'espère n'avoir pas répondu à une autre question que celle que tu avais en tête.

Denis
Les meilleures sorties de route sont celles qui font le moins de tonneaux.

thomas
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#49

Message par thomas » 16 mai 2004, 15:00

Bonjour Amel,
D’ailleurs juste une remarque en passant à propos de cet effet : c’est marrant mais bcp de scientifiques (mais pas seulement) qui disent être convaincus de l’existence de tel ou tel phénomène paranormal expliquent souvent qu’au départ ils étaient très sceptiques sur le sujet mais c'est en l'expérimentant par eux-mêmes qu'ils ont finalement changé d’avis. Tout cela ne serait donc que pure rhétorique ?
Sceptique mais ouvert. C'est en effet le cas d'une bonne partie des parapsy. C'est différent d'être comme Weisman par exemple,qui dit avant de faire les expériences avec Shlitz "tut ceci n'est qu'une perte de temps mais bon" persuadé dès le départ que c'est impossible qu'être dans la position de Sheldrake par exemple qui interpellé par quelques publications s'est simplement demandé : est-ce que cela existe ?
On peut ainsi etre tout à fait sceptique mais ouvert d'esprit.
Auriez-vous un compte-rendu détaillé de ces sondages ? Je ne les ai pas trouvés sur le site de Sheldrake (contrairement à ceux concernant la télépathie téléphonique) et je n’ai pas eu plus de réussite en faisant une –rapide- recherche sur le web.
Ils sont détaillés dans le septième sens. On ne trouve pas de question sur la forme de sensation. La première question pour déterminer la sensation dêtre regardé est :
"vous etes il arrivé de sentir que qq vous observait dans votre dos et de vous retourner pour vous apercevoir que c'etait vrai ? "
Mais comme vous je n’ai vu nulle trace d’une quelconque publication de ces travaux et le fait qu’apparemment il a lancé l’expérimentation publique avant de publier ses travaux sur le sujet me conforte dans mon idée première.
Je ne sais pas ou il en est par rapport à l'email telepathie. Dans le septième sens il y a simplement une page dédiée à cela. J'aurais tendance à penser qu'il est en phase préliminaire (je ne pourrai que vous rejoindre sur le manque de rigueur si effectivement il n y avait pas lieu d'expérience controlée et qu'il s'appuyait uniquement sur les données précédentes)

Encore une fois, une bonne expérience de parapsy c’est une expé où on n’a pas à se poser la question de savoir si des gens apparemment honnêtes pourraient se mettre à tricher.
En effet, je suis tout à fait d'accord. Pour les expériences sur le téléphone, je ne les ai pas lu en détail (ave Denis nous regardions en detail les expériences sur le dare viewing). Je vous en fait un retour dès que j'aurai lu les références que vous donnez.¨Pour synthetiser ce que vous dites, votre argumentation est la suivante :

Sheldrake fait seulement 17 tests en environnement controlés. Ces tests sont tout juste significatifs (a qq reponse près ils ne l'étaient plus) et il les utilise pour cautionner le reste des expériences qui elles ne sont pas contrôlées.

votre hypothèse d'explication de ces résultats serait donc que Sheldrake a eu de la chance dans les expériences contrôlées et que lors des autres séries (non contrôlés) certain sujets trichaient ce qui explique qu on ait aussi obtenu des résultats significatifs. On pourrait aussi rajouter que si les résultats sont meilleurs entre gens proches, c'est tout simplement que se connaissant mieux, ils trichent plus souvent.
Donc là Sheldrake est en train de nous expliquer que finalement ce biais en était bien un (vous me direz que s'étant trompé de réfutation au départ, il retombe sur ses pieds). Il nous dit maintenant que si la mère a un meilleur taux de réussite que le père c’est parce qu’elle a été supposée plus souvent que ce dernier. Non seulement il se contredit mais en plus sa remarque n’a pas bcp de sens. La mère a été supposée 11 fois contre 7 contre le père, la différence n’est pas vraiment significative. Il est amusant de noter que pour Sheldrake 32 suppositions contre zéro ça ne change rien mais 11 contre 7 ça change bcp. Mais comme dans cette série de tests il s’est trouvé face à un démenti de son hypothèse comme quoi la télépathie fonctionne mieux avec des proches, il est un peu perdu et cherche des arguments ad hoc.
Je ne suis pas sûr de bien vous suivre. je reprendrai cela après avoir lu l'article sur les expériences avec téléphone.

A l'origine c'est au expérience sur le dare viewing que je m'intéresse (et que je pense reproduire moi même). Auriez vous des critiques à faire concernant les protocoles utilisés par Sheldrake ?
croire c'est ne pas chercher à savoir et savoir c'est ne pas avoir besoin de croire

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#50

Message par thomas » 16 mai 2004, 15:27

Bonjour Nikoteen,

Peux-tu me donner un exemple d'une telle expérience, qui concernerait un phénomène dont l'existence est scientifiquement prouvée ?
Il n'existe pas de réponse rapide et simple à ta question. Je suis désolé.

Quel phénomène et qu'est ce qu'une experience qui prouve l'existence d'un phénomène dans un cadre scientifiquement controlé ?

Dans mon message précédent j'ai essayé d'amener des nuances autour de ces questions pour montrer que la question que tu pose soulève déjà en elles mêmes des questions qui se doivent d'être traitées.

J'avais déjà plus ou moins essayer de répondre à cette question ici d'ailleurs:
viewtopic.php?p=14457&highlight=#14457

Ta question renvoie nécessairement à des réflexions épsitémologiques longues et complexes.

Pour quand même essayer de te répondre simplement :

- C'est une approche holistique qui permet de penser que le psi existe. Cette démarche (très différente de celle utilisée en science expérimentale) permet selon moi d'arriver à une rationalité et à un savoir sur le monde qui nous entoure autremement que par la science. C'est personnellement celle qui me fait penser que le psi existe : à la lumière ce que j'ai pu observer et lire, il me parait plus plausible de penser que le psi existe.

- Si l'on se place dans un cadre scientifique controlés (cadre particulier car touchant à l'humain) certaines expériences démontrent un effet (mais je pense que c'est une erreur de raisonner ainsi, c'est un piège pour des raisons évoquées dans mes messages précédents). On peut citer par exemple les expériences de Schmidt ou sur le rêve télépathique. Les résultats sont significatifs et selon les canons scientifiques actuels, ces expériences démontrent scientifiquement la réalité d'un phénomène.
croire c'est ne pas chercher à savoir et savoir c'est ne pas avoir besoin de croire

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