Thomas a écrit :Etant donné diverses interventions de votre part, je suppose que vous êtes sceptiques et par conséquent il y a de fortes probabilités pour que vous n'ayez jamais ces sensations. Le fait de ne pas y croire les inhibe, cf travaux sur l'effet mouton/chèvre (de la même façon que si vous pensiez ne pas avoir de bras vous ne les utiliseriez pas, vous me pardonnerez la metaphore quelque peu grossière).
Oui effectivement, on ne peut rien vous cacher, je suis plutôt sceptique mais je crois que dans le cas qui nous intéresse ici ça n’a pas grand-chose à voir avec l’effet mouton-chèvre. D’ailleurs juste une remarque en passant à propos de cet effet : c’est marrant mais bcp de scientifiques (mais pas seulement) qui disent être convaincus de l’existence de tel ou tel phénomène paranormal expliquent souvent qu’au départ ils étaient très sceptiques sur le sujet mais c'est en l'expérimentant par eux-mêmes qu'ils ont finalement changé d’avis. Tout cela ne serait donc que pure rhétorique ?
Je ne comprends pas bien, que voulez-vous dire ?
Je répète ce que j’ai dit dans la rubrique rédico à propos de la télépathie téléphonique: « c’est que l’écrasante majorité de ceux qui l’ont vécu prétendent l’avoir fait dans des conditions particulières (annonce d’une mauvaise nouvelle, ami perdu de vue depuis longtemps, etc.) ». Le sentiment d’être observé est lui bcp plus banal et n’est pas lié à des conditions particulières. C’est pour ça que je trouve les expériences qu’a mises en place Sheldrake sur le « Sense of being stared at » bcp plus en phase avec le phénomène initial qu’on cherche à révèler que les expés sur the phone ou email telepathy.
Les sondages réalisés par Sheldrake indiquent que 70 à à 90 % des personnes interrogées déclarent avoir eu au moins une fois la perceptions d'êter observée. La façon dont cette perception se déclare varie : picotement, chaleur, simple intuition,etc.
Auriez-vous un compte-rendu détaillé de ces sondages ? Je ne les ai pas trouvés sur le site de Sheldrake (contrairement à ceux concernant la télépathie téléphonique) et je n’ai pas eu plus de réussite en faisant une –rapide- recherche sur le web.
Je ne nie pas le fait qu’une grande majorité de gens disent avoir eu au moins une fois la sensation d’être observés, je dis qu’à mon humble avis la proportion de ceux qui déclarent avoir ressenti un picotement à ce moment là doit plutôt être faible. C’est pour ça que j’aimerais bien connaître les résultats détaillés de ce sondage.
Peut-être...mais j'aurais tendance à dire quel intérêt pour Sheldrake ? S'il a des expériences solides il n'a pas intérêt à y mélanger des experiences qui ne le sont pas. Enfin bon soit, c'est un point de détail : il y a des expériences valides ou il n'y en a pas, je pense que vous serez d'accord sur ce point.
Réponse plus bas.
Sheldrake indique qu'il a réalisé en 2002 160 essais d'email telepathie. Dans 67% des cas le sujet était tombé juste. Il n'indique pas la référence je ne sais donc pas s'il s'agit d'une expérience réalisée en conditions controlées ou non. Il faudrait trouver ses publications sur le sujet.
Je crois que nous parlons des mêmes expériences qui auraient été donc au nombre de 160 avec un groupe de 50 non filmés et un groupe de 5 filmés. Mais comme vous je n’ai vu nulle trace d’une quelconque publication de ces travaux et le fait qu’apparemment il a lancé l’expérimentation publique avant de publier ses travaux sur le sujet me conforte dans mon idée première.
Quels sont les biais que vous auriez relevé dans ces travaux ? C'est particulièrement ceci qui m'intéresse.
Ok allons-y. J’ai dit précédemment que ces expés de Sheldrake reproduisaient à petite échelle certains biais classiques de la parapsychologie, notamment le contre-sens habituel qui fait de la méta-analyse un remède aux failles de protocole.
Commençons par les 1ères expérience sur le sujet, décrites ici:
http://www.sheldrake.org/papers/Telepat ... tests.html
Ca va être vite fait : le protocole est tellement peu strict qu’on ne peut franchement rien en tirer. Je cite les 2 passages importants:
We used three different procedures, involving progressive simplifications. In all cases, when a trial was taking place, when the participant picked up the telephone he or she immediately indicated the person guessed by saying that person’s name. The caller then revealed his or her identity, so the participants received immediate feedback.
A few minutes after the tests, the experimenter rang the participant to ask what his or her guess had been, and in some cases also asked the callers. In no cases did callers and participants disagree. The experimenter recorded the result, noting down the date and times of each trial, the caller and the guess.
Voilà vous avez bien lu. Après un test l’expérimentateur rappelle le sujet pour savoir quelle était sa supposition (son « guess ») et dans certains cas rappelle aussi celui qui a appelé pour voir si les 2 versions concordent (en l’occurrence ça a tjrs concordé, ouf on est rassurés). Pour le reste, les 3 méthodes diffèrent uniquement sur les temps d’attente entre les différents appels. Je pense que vous reconnaîtrez sans peine qu’une expé où il n’y a aucun contrôle ni sur le sujet appelé, ni sur l’appelant et où c’est le sujet lui-même qui déclare quelle a été sa supposition sans que l’expérimentateur n’ait aucun moyen scientifique de vérification, cette expé n’a aucune valeur (surtout pour une expé sur le psi où les critères d’exigences doivent être les plus hauts possibles). Le coup du “
in some cases also asked the callers” est même limite du foutage de gueule. Aucun chiffre donné sur ce qui est le seul moyen de vérification utilisé même si évidemment ce moyen est très peu fiable (au lieu de vous en remettre à la bonne foi d’un personne, vous vous en remettez à 2 qui dans la très grande majorité des tests sont proches l’une de l’autre).
Apparemment Sheldrake lui ça ne le dérange pas :
The cheating hypothesis is implausible for three main reasons. First, it is very improbable that a large majority of the participants would have cheated. It is perhaps conceivable that a few might have done so, but a few cheats could not have produced the pattern of results we observed in which most participants scored above chance levels.
En 2004, que des chercheurs sur le psi de haut niveau en soient encore à miser sur le fait « qu’il est très improbable » qu’une grande majorité de participants aient triché c’est un peu consternant.
J’aime bien aussi :
One final possibility for a leakage of information remains. In all trials described in the present paper, the participants picked up the telephone before making their guesses. It is therefore possible that they heard characteristic background noises, electronic hisses or other sounds that enabled them to identify the caller.
Bon voilà passons maintenant aux autres expériences qui sont elles un peu plus exploitables. Celles relatées ici:
http://www.sheldrake.org/papers/Telepat ... video.html sont plus intéressantes car réalisées avec plus de soin. Sheldrake a mis en place 4 méthodes. Dans chacune de ces méthodes le sujet appelé est filmé et doit deviner avant de décrocher le téléphone. Mais dans les 3 premières méthodes, les appelants ne sont pas contrôlés. La possibilité de triche est donc réduite mais subsiste quand même. Il suffirait simplement que l’appelant, une fois averti que c’est son tour, avertisse par un quelconque moyen de communication une personne présente chez l’appelé et que cette personne communique à celui-ci la bonne réponse. Les appelants étant filmés (par une caméra fixe), il est évident que dans ce cas-là le complice communiquerait avec eux de façon non-verbale (rien de plus facile). A titre d’info, Sheldrake nous dit que dans beaucoup de tests avec Sue, sa fille de 8 ans était présente avec elle, et dans quelques tests avec Thomas Marcovici son père était aussi présent (mais pas dans la même pièce nous précise-t-il). Les 2 autres sujets étaient eux seuls. Bien entendu Sheldrake n’étant présent chez aucune de ces personnes, il n’avait aucun moyen de vérifier le nombre de personnes présentes (si bien sûr elles évitaient de passer devant la caméra ou de parler à côté).
La 4ème méthode empêche elle clairement toute possibilité de triche (en tout cas telle qu’elle est décrite sur le papier) : le sujet est filmé par un caméraman et les 4 appelants sont réunis dans une même pièce sous le contrôle de Sheldrake et filmés eux aussi. Il est évident que pour le sérieux de l’expérience cette méthode aurait dû être absolument privilégiée. Or, inexplicablement (enfin… chacun aura son explication), Sheldrake va utiliser cette méthode pour un nombre très faible de tests, 17 exactement (sur 571 je le rappelle). Le pourcentage de réussite sera à peu près équivalent avec les tests effectués avec les autres méthodes (47% là où normalement on en attendrait 25). Mais le faible nombre de tests fait que cette série est de loin la moins significative de toutes (résultat du test binomial : p=0,04). Le seuil choisi n'est pas précisé mais je suppose que c'est le même que les autres. Mais si Denis ou un autre veut bien confirmer: à partir de quelle valeur exacte de p, cette série se serait trouvée dans la région de rejet (pour rappel N=17, x=8, P=0.25) ? Logiquement ce serait à partir de p=0,05. En tout cas une chose est sûre : avec seulement une erreur de plus (avec x=7) le test n’était plus significatif.
Donc je résume : des résultats encore très probants, un protocole resserré mais qui ne prémunit pas totalement de la triche. Seule une méthode empêche toute fraude mais de façon « incompréhensible » Sheldrake ne va l’utiliser que pour seulement 17 petits tests qui sont tous justes significatifs.
Mais avec Sheldrake le problème de la fraude est tjrs rapidement évacué :
We think cheating is unlikely to explain this effect. In general terms, it seems improbable that so many apparently honest people would cheat. It is also possible to make a quantitative estimate of cheating from empirical data. In our earliest series of experiments, we inadvertently provided an opportunity for cheating. The experimental data make it possible to find out whether this opportunity was taken up or not.
Encore une fois, une bonne expérience de parapsy c’est une expé où on n’a pas à se poser la question de savoir si des gens apparemment honnêtes pourraient se mettre à tricher.
Je rappelle au passage que les participants aux tests étaient tous convaincus de l’existence du phénomène a priori. Cf. la petite annonce de Sheldrake pour les recruter :
"Do you know who is ringing before you pick up the phone? Good pay for fun and simple experiments as part of psychic research project.”
Sheldrake encore faisant dans l'auto-persuasion :
There is, however, one further possibility of cheating that we need to consider. What if the participant had an accomplice not visible on the camera, who gave silent visual signals? This accomplice could have received secret messages from callers, for example, as text messages on a cell phone, to say whether or not they had been chosen. In fact, an examination of the videotapes showed no signs of participants looking towards a possible accomplice and receiving signals. But a persistent critic could argue that this showed how skilfully the participant, the caller, and the hidden accomplice had devised the deception.
Là il inverse pas mal les difficultés. Ce qui est très « skillfully » c’est quelqu’un qui arriverait à voir sur des périodes de plus de 10 min à partir de l’oeil d’une caméra fixe qu’une personne (qui n’est pas du tout stoïque) a, à un moment donné, pendant une demie-seconde, jeté un œil vers un panneau ou un signal quelconque.
Evidemment qu’il peut paraître très exagéré d’accuser tous ou une grande partie des sujets d’avoir triché. Mais si l’expérience était bien faite, c’est une question qu’on n’aurait même pas à se poser. Une expérience qui laisse une possibilité à la triche ne peut en aucun cas prouver l’existence du psi.
Facteur aggravant, Sheldrake a un protocole qui exclut la fraude, certes un peu plus compliqué à mettre en place, mais le seul véritablement valable, et il ne l’utilise quasiment pas. Et là où il est malhonnête (intellectuellement), c’est que, tout au long de son article, les résultats de la série avec la méthode sûre vont servir de caution à ceux des tests faiblement contrôlés. Je le cite :
If the previous positive results had been a result of cheating, then in these videotaped trials the scores should have slumped to chance levels. This was not the case.
[...]
The only way to be sure would be to have an independent witness observing the participant, in addition to the video camera. This is what we did in our fourth series of tests with Sue Hawksley, in which an independent cameraman was continuously present in Sue’s house (see Table 5). He saw no accomplice; there was no one else present except Sue and the cameraman himself. Sue’s success rate of 47% was similar to that in her other series. This evidence refutes the accomplice hypothesis.
[...]
One final possibility for a leakage of information remains. In all trials described in the present paper, the participants picked up the telephone before making their guesses. It is therefore possible that they heard characteristic background noises, electronic hisses or other sounds that enabled them to identify the caller. But in our filmed experiments this possibility was eliminated because the participants made their guesses before they picked up the telephone. If background noises and hisses could explain the results in the unfilmed trials, the positive effect we observed should have disappeared in the filmed trials, but it did not.
Bien entendu avec une telle argumentation caractéristique de la littérature parapsychologique, ça lui permet ensuite d’assommer le lecteur avec ses 571 expériences aux résultats extrêmement significatifs. 554 de ces expériences se sont des déroulées dans des conditions qui n’empêchaient en rien la triche ? Peu importe, sur les 17 où celle-ci était impossible, les résultats ont été les mêmes donc emballé c’est pesé. Raisonnement pour le moins spécieux non ?
Dernière (longue) remarque : globalement sur l’ensemble des tests on note une nette différence entre les résultats obtenus avec les coups de fil de proches (devinés par le sujet dans environ 60% des cas) qu’avec les coups de fils d’inconnus (devinés dans environ 20% des cas). Evidemment Sheldrake voit dans cette différence une preuve de plus que ses expés ont mis en lumière un phénomène de nature télépathique puisque généralement on a plus de « connexions » télépathiques avec ses proches (amis, parents, etc.) Bien entendu d’un point de vue sceptique on pourrait faire remarquer que cette différence peut s’expliquer par le simple fait qu’il est plus difficile de mettre en place un système de tricherie avec des gens qu’on ne connaît pas (et c’est même carrément impossible avec un ordinateur).
Mais sur ce sujet, la différence familiar callers/unfamiliar callers, Sheldrake va s’emmêler pas mal les pinceaux. Je cite tout le passage pour bien qu’on comprenne.
The remarkably consistent difference between success rates with familiar and unfamiliar callers supports an interpretation in terms of telepathy, which typically takes place between people who share social and emotional bonds (Gurney, Myers, & Podmore, 1886; Schouten, 1982; Sheldrake, 1999, 2003; Stevenson, 1970). It also agrees with the fact that people who experience apparent telephone telepathy mainly do so with familiar people such as best friends, partners, and mothers (Sheldrake, 2003).
There was, however, an inbuilt bias in the participants’ responses in that they tended more often to guess that familiar people were calling than that unfamiliar ones were. This effect was most extreme with Sue Hawksley in Series 3, where she never guessed “Carole” at all. All participants showed this tendency to some extent (see Table 10). Nevertheless, this guessing bias could have no effect on the overall results, because all callers had an equal probability of being chosen of 25%.
(table 10)
To take an extreme case of guessing bias, imagine a situation in which a participant always said the name of one particular caller. All guesses when this person was actually calling would be right, but all guesses with the other three callers would be wrong, giving an overall success rate at the chance level of 25%. In trials in which there were two familiar callers, if the participant always said the names of these familiar callers, and never said the names of the unfamiliar callers, the success rate with familiar callers would be about 1 in 2, or 50%, if these two names were said at random. The scores with unfamiliar callers would be 0%. Again, if no telepathy were taking place, the overall average would be 25%. In our experiments, this is not what happened. In most cases the success rates with unfamiliar callers were only slightly below the chance level (see Figure 1), and the differences from chance were not statistically significant.
L’argumentation de Sheldrake est ici étrange. Il explique qu’on pourrait lui rétorquer qu’il y a un biais dans le fait que tous les sujets tendaient à supposer plus souvent un appel d’un proche qu’un appel d’un inconnu (unfamiliar). Il réplique en indiquant que, quelque soit le nom que l’on cite, ça ne change rien à la probabilité de tomber juste ou de se tromper. Il a là entièrement raison, le problème c’est qu’il est hors-sujet. La critique (qu’il a lui-même avancée) ne porte pas sur la significativité globale des résultats mais sur la disparité familiar callers/unfamiliar callers. Or en prenant je le cite « an extreme case of guessing bias » il accrédite justement le biais qu’il prétend dénoncer ! Car il est évident que si, lors d’un test, un sujet ne suppose que des appels de proches, il n’aura pas plus de chance de tomber juste mais tous ses coups justes porteront sur des appels de proches. On aura donc quelque soient les résultats moyens, un pourcentage de réussite sur les appels de proches bien plus importants que sur les appels d’inconnus (Sheldrake le dit lui-même 50% d’un côté par exemple et 0% de l’autre). Mais entendons-nous bien : ce biais n’en est pas un sauf dans l’exemple précis qu’a choisi Sheldrake. A partir du moment où le sujet suppose au moins une fois un appel d’un inconnu, cette variable est « activée » si j’ose dire et donc le biais disparaît. Disparaît presque car bien sûr plus cette variable est faible, moins significatif est le résultat. Mais comme le dit Sheldrake dans la dernière phrase, dans la plupart des cas les sujets ont sur les unfamiliar callers un pourcentage de réussite de 25%, dans ces cas là la critique tombe à l’eau. Mais dans le cas de Carole dont il parle, c’est différent. Il s’agit de la 3ème série avec Sue Hawskley : celle-ci sur 70 tests ne supposa pas une seule fois que c’était Carole, une inconnue, qui l’appelait. Cela ne remet pas en cause bien sûr la valeur du pourcentage de réussite : 43% au total avec notamment un impressionnant 81% avec sa copine Jayne avec qui elle avait déjà eu 71 et 75% de réussite aux séries précédentes. Apparemment Jayne et Sue sont en très grande connexion télépathique. Une véritable symbiose.
Mais si elle ne remet pas en cause le taux de réussite moyen, l’absence de supposition de Carole par Sue constitue si ce n’est un biais en tout cas un point à prendre en compte dans l’étude de la répartition familiar/unfamiliar callers. Ce n’est pas un biais car le fait que l’autre « inconnue » Pam ait été supposée 10 fois permet tout de même d’établir une différence.
Mais là où ça devient n’importe quoi c’est quand Sheldrake écrit à propos de la série avec Scott Reeves :
The data for individual callers show that Scott did better with his mother than with his father, and better with Carole than with Pam (see Table 6). In percentage terms, he was actually more successful with Carole than with his father, although with such small numbers of trials, this difference was not significant. However, his success with his mother was partly due to the fact that he most often said that she was calling, and out of 11 “Brenda” guesses, 7 were wrong. In every case, when making his guess, Scott said he was “not very confident.”
Donc là Sheldrake est en train de nous expliquer que finalement ce biais en était bien un (vous me direz que s'étant trompé de réfutation au départ, il retombe sur ses pieds). Il nous dit maintenant que si la mère a un meilleur taux de réussite que le père c’est parce qu’elle a été supposée plus souvent que ce dernier. Non seulement il se contredit mais en plus sa remarque n’a pas bcp de sens. La mère a été supposée 11 fois contre 7 contre le père, la différence n’est pas vraiment significative. Il est amusant de noter que pour Sheldrake 32 suppositions contre zéro ça ne change rien mais 11 contre 7 ça change bcp. Mais comme dans cette série de tests il s’est trouvé face à un démenti de son hypothèse comme quoi la télépathie fonctionne mieux avec des proches, il est un peu perdu et cherche des arguments ad hoc.
Bon voilà mon explication est un peu laborieuse et ça aurait été probablement plus simplement expliqué avec des termes mathématiques mais j’espère que j’ai été à peu près compris.