En psychiatrie ou autre situation professionnelle où l'on est en contact avec des cas extrêmes, on est prévenus, (généralement, faut espérer) entraînés à et payés pour réagir à ce genre de situations.
Exactement mon cas. Cela faisait parti de ma description de tâche d'être celui qui foncent en avant la tête baissé pour maitrisé ceux qui menaçait les autres employés et ou les bénéficiares. La toutes première tâche sur mon contrat c'était cela. J'étais même interdit de faire de l'intervention de bureau, pour assurer ma présence en tout temps dans le local avec les clients.
Et je continue à maintenir que cela n'a aucun rapport, je maintiens aussi que vous n'avez jamais fait face à un individu atteint d'une crise de démence armé d'un couteau de cuisine.
Vite comme ça on m'a attaqué avec; couteau, queue de billard, 2x4, panoplie de chaise, squeegee, batte de baseball, pistolet(menacé et frappé a coup de crosse à plus d'une occasion), tournevis, balle de billard, pied de biche et assortiment de barre de fer, bouteilles, skate board.
Démence, psychose toxique, simple crise. J'ai vécu toutes les raison possibles pour me faire attaquer, ou allez à la défense de quelqu'un d'autre.
Blessé seulement 3 fois. Le couteau et une fois ou un jeune schizophrène en pleine crise m'a attaqué alors que j'avais une montagne de feuille dans les bras, dans un étroit corridor et lors de la jeté par terre, je me suis cogné la tête dans le mur. J'ai eu une légère commotion cérébrale. La dernière fois, l'an dernier, fracture du boxeur. Je me suis fait attaqué en pleine rue par un inconnu. Je me suis brisé cet os en le frappant à la tête, erreur de rookie, je sortais d'un bar et avait 2-3 verre dans le nez.
J'ai été pris en otage par un autre jeune schizophrène, en pleine crise lui aussi. Comme j'étais totalement seul avec, j'ai préféré parlementé avec lui, car si je manquais mon coup, personne n'aurait pu me backer. Après des pourparlers de 45 minutes, il m'a laissé téléphoner au policier pour faire ses demandes. Ce qui m'a ultimement sauvé. il voulait se faire abattre par les policiers après avoir tué son otage, mais juste avant leur arrivés, j'ai réussi à le convaincre de ne rien faire et de partir tranquillement avec eux.
Sinon en psychiatrie, ou autre domaine connexe, on n'a pas toujours la possibilité d'appeler les policiers. En fait c'est même rare que sur le coup on puisse le faire. La seule fois ou j'ai réussi pendant un événement, c'est lors de la prise d'otage. C'est pourquoi les hôpitaux psychiatrique ont aussi un contingent de garde de sécurité. Et pour pouvoir isoler quelqu'un en attendant la police, il faut être capable de le contenir. Ma soeur travaille dans un tel hôpital et il y a des gardes sur chaque étage en plus d'infirmier formé pour réagir en situation de danger.
Pour en revenir au 11, ce qui me chicote, c'est que c'est long sortir 11 personnes d'une fenêtre. C'est assez long pour que s'il y avait un homme armé, en pleine crise de démence, il aurait eut le temps d'en poignardé plus que la moitié.