Re: Physique quantique et philosophie
Publié : 27 janv. 2011, 22:32
ouch, me voilà avec un pavé sur la tête !
) des voyages dans le temps. Pour moi la possibilité (du domaine de l'imaginaire complet) de voyager dans le temps serait au contraire une preuve d'un déterminisme complet. J'y reviendrai si tu le souhaites.
"douteux" ne signifie pas "forcément erroné" ou "complètement con".

Mes maigres connaissances de physiques quantiques m'indiquent autre chose. Ne pas savoir déterminer, en tant qu'observateur, la position et vitesse d'une particule ne signifie pas que cette position et vitesse ne soient pas dans l'absolu déterminées. Comme tu le disais dans le premier message, phénomène trop complexe pour être observé ou calculé. Je suis du même avis que Wooden Ali sur ce point. La physique quantique ne réponds pas à cette question.DarthDevilKing a écrit :J'ai simplement vu, en cours de philosophie, que la science non-formelle (physique notamment) reposait sur un postulat philosophique : le déterminisme. (Avec le principe de causalité). C'est ici que la philosophie a un rapport non négligeable avec la physique quantique.
Le souci que pose la physique quantique, c'est que quand on utilise des probabilités, ça veut dire que l'on est dans l'indétermination.
On peut, indépendamment de la physique quantique, discuter (philosopher ?DarthDevilKing a écrit :Et donc je supposais qu'il y avait contradiction du déterminisme à cause de ce que je supposais comme être voyages dans le temps. (Ça rendait impossible une prévision de causes-conséquences).

La philosophie devient alors plus précisément épistémologie.DarthDevilKing a écrit :Et là on a déjà une application directe de la philosophie : créer deux branches à partir d'une discipline ...
Cela invalide-t-il la pertinence de sa citation ?DarthDevilKing a écrit :Quant à Stephen Hawking, n'oubliez pas que avant très récemment, malgré sa citation que ptoufle reprend, il croyait en un être supérieur (il parlait de Dieu), mais récemment, il a dit finalement que l'Univers avait pu s'auto-créer, enfin, sans être supérieur.
A mon sens c'est ici un abus de langage. On peut tout aussi bien dire que le fait de se demander si mon steak haché provient réellement d'une vache normande ou plutôt d'une charolaise est de la philosophie. Le questionnement précédent pourrait être dit philosophique littéralement parlant, mais à ce compte le mot perd son sens.DarthDevilKing a écrit :Et pourquoi pas sur la validité et l'intérêt d'une équation, ou mieux, d'un nombre?
Si je te dis : "il existe un nombre i tel que i²=-1", tu peux très bien te demander si c'est judicieux ou non, si pour les problèmes géométrie, utiliser les vecteurs ne serait pas mieux, si c'est juste ou non, etc... Ça fait partie de la philosophie de raisonner là-dessus.
Qu'est-ce qui te fait croire, dans mes propos, que je ne connais ni ne pratique, voire n'aime pas, la philosophie ? Le questionnement philosophique doit se faire sur des bases pertinentes, et ce n'est pas le cas si on se sert de la mécanique quantique hors de son domaine de validité. Sinon, on sombre dans une dérive parfaitement illustrée par les frères Bogdanov : allons-y pour interpréter n'importe quoi n'importe comment ! Relis-moi, à aucun endroit je ne rejette la philosophie en elle-même.DarthDevilKing a écrit :Si tu n'as jamais approché la philosophie dans ta vie, alors tu n'as jamais utilisé consciemment ta raison ... ou tu n'as jamais su ce que c'était.
Ma réponse a un cadre qu'il convient de garder à l'esprit.DarthDevilKing a écrit :Alors oui, tu peux te dire que des domaines sont réservés aux spécialistes (ou aux technocrates), mais j'espère que tu ne pense pas ça pour tous les domaines, Ptoufle.
Si tu te dis que tu ne connais rien à la politique, parce que tu n'a pas fait Polytech + HEC + l'ENS + l'ENA et que tu n'a pas été politologue et spécialiste de tout ce qui s'en approche (spécialiste en géopolitique) ... ben alors, ne te permets pas de réfléchir pour qui voter ! Tu vois que dans ce cas ça irait trop loin ...
Je n'ai jamais dit que je n'acceptait pas qu'on construise de raisonnement. Tu interprète trop mes propos. Je parle d'une théorie bien particulière et de la juste appréciation de son domaine de validité. On a le droit de qualifier un raisonnement de douteux, j'ai même précisé ensuite :DarthDevilKing a écrit :Il faut bien accepter de construire un raisonnement. S'il est faux il suffira de recommencer. Si on en fait jamais, on sera difficilement capables d'en faire de bon, ou d'en faire tout court. C'est d'ailleurs en philosophie que l'on apprend que le scepticisme, appliqué aux axiomes et postulats empêche toute construction, quand on met en question le fondement même d'une loi physique par exemple ou pire, mathématique.
"douteux" ne signifie pas "forcément erroné" ou "complètement con".