LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme

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bati
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Re: LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme

#26

Message par bati » 20 sept. 2011, 09:02

Salut Kraepelin,
Kraepelin a écrit :Pour ce qui est du classement de l’autisme dans les psychoses infantiles, c’est un fait. L’autisme, comme tous les TED, est répertorié dans le DSM IV. Mais c’est une pure question de classement et cela ne présume rien sur les causes. Par ailleurs, d’autres psychoses sont aussi probablement causées (en parti) par de micro lésions cérébrales. L’autisme n’est pas une exception.
C'est un fait de quoi?
L'autisme n'est plus classifié en psychose depuis 1973 par l'OMS.
Dans la DSMIV l'autisme n'as rien a voir avec une psychose, c'est un TED. (La différence pour vous, est subtil, mais pour les parent d'autiste , ca change toute la prise en charge)
http://aisnet.free.fr/formation/ddeeas/classhdkp.htm

Les parents d'enfants autistes en France réclament cette classification car l'autisme est ici considéré comme un trouble général et global du développement et non plus comme une maladie psychiatrique.


En France , on utilise la veille classification qui fait de l'autisme une maladie psychiatrique (psychose infantile).

Ce n'est pas une psychose car:

-- il n'y a pas de délire et d'interprétation. Au contraire l'imagination est pauvre

-- les neuroleptiques, qui ont permis à tant d'adolescents ou d'adultes psychotiques de sortir de leurs délires n'ont pas d'action sur la symptomatologie de l'autisme et des troubles envahissants du développement.

http://autisme.france.free.fr/psychose.htm

Pour votre culture, voila comment est définit l'autisme dans la DMS4:
http://www.autismefranco.ca/index.cfm?V ... 2137985114
est ce que l on parle de psychose?

Ce n'est pas parce que ce sont des psychiatres qui ont fait le classement que l'autisme est une psychose.

cordialement,
Dernière modification par bati le 20 sept. 2011, 11:07, modifié 1 fois.

Florence
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Re: LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme

#27

Message par Florence » 20 sept. 2011, 09:41

Hello Bati,

Ne vous épuisez pas contre des moulins à vent. Maurice intervient systématiquement pour ne rien dire du haut de sa totale incompétence et de ses fantasmes (séniles) sur tout sujet touchant de près ou de loin au domaine médical (et tout le reste aussi :roll: ), je ne sais pas quelles sont les compétences de Jonathan mais il semble en effet qu'il ait confondu Rainman avec un documentaire.

Kraepelin tend à défendre bec et ongles la psychiatrie et parfois la psychanalyse lorsqu'il les croit attaquées, mais en l'occurrence il ne me semble pas qu'il soutienne l'assimilation de l'autisme à une psychose infantile, il souligne seulement que le DSM IV le répertorie avec celles-ci.
"As democracy is perfected, the office of President represents, more and more closely, the inner soul of the people. On some great and glorious day, the plain folks of the land will reach their heart's desire at last and the White House will be adorned by a downright moron." - H. L. Mencken

bati
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Re: LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme

#28

Message par bati » 20 sept. 2011, 10:24

Salut Jonathan,
Jonathan l a écrit :Je craint que tu ne confonde aussi autisme de haut niveau avec autisme profond. Les spécialistes pense en fait que la seule différence entre haut niveau et asperger soit les difficultés de language par les hauts niveau dans la jeune enfance, contre une absence de difficulté chez les aspies. Problème qui dans le cas des autistes de haut niveau se rêgle avec le temps.
Dèja pourriez vous arrêter de me sortir tout les autistes qui ont réussit en société, vous généralisé avec les quelques autistes de haut niveau qui réussissent, c'est l'arbre qui cache la forêt. L'autisme c'est entre 1/1000 et 1/300 personnes, il est certain que sur le nombre élevé de cas on trouvera toujours des gens qui ont réussis.

Les personnes autistes de haut niveau et Asperger ont en commun des troubles graves de la communication, de la socialisation (ils voudraient interagir mais cela leur est très difficile à cause de leur handicap) et des atteintes neuro-sensorielles.
Ils ont besoin d'aide pour évoluer en société. Durant leur scolarité par exemple, l'aide d'une Auxiliaire de Vie Scolaire (AVS) leur est très utile. Cette personne les aidera à se repérer dans le temps, à canaliser leur attention, à s'orienter.

Rien ne se règle seul, le travail avec ces autistes est le même qu'avec d'autre autiste, méthode TEACCH, ABA, PECS.
A l'age adulte, il faut qu 'il soit aussi aidé, (psychologue,ediucateur, association), pour pouvoir évolué normalement dans notre monde.

Avez vous déja travailler dans un milieu d'autiste ?
Si vous ne faite rien, il est pratiquement impossible pour un autiste ou un asperger (qu'il est un qi élevé ou pas) de se faire les repaires nécessaire pour évoluer.

Il est certain qu'avec un autiste de haut niveau les interactions social sont plus facile (surtout que la grande majorité de ce type autisme parle). Mais le problème reste toutefois le même, sans aide, leur accès a la société est barré.

Quelque soit l'autisme, il y as toujours un travail a faire pour les faire évoluer en société. Si on ne fait rien les conséquence sont dramatiques. Je parle en connaissance de cause.

Depuis le début, on ne parle que des autistes de haut niveau qui représentent je le rappel 1% de la population des autistes. C'est lassant, l'autisme ce n'est pas ça. C'est un peu comme si vous me parliez, de Amériques latine pendant la seconde guerre mondiale, en concluant que cette guerre n'as pas été si terrible, vu le peu de dégât qu'il y as eu là-bas.
Jonathan l a écrit :Pour en revenir au QI, le fait d'être plus intelligent donne le QI plus élevé. Tu ne peux pas avoir un intelligence moyenne ou médiocre et avoir un QI élevé.
C'est votre avis, je ne suis pas la pour débattre sur les test de QI.

Cordialement,

bati
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Re: LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme

#29

Message par bati » 20 sept. 2011, 10:43

Salut Florence,
Florence a écrit :ello Bati,

Ne vous épuisez pas contre des moulins à vent. Maurice intervient systématiquement pour ne rien dire du haut de sa totale incompétence et de ses fantasmes (séniles) sur tout sujet touchant de près ou de loin au domaine médical (et tout le reste aussi ), je ne sais pas quelles sont les compétences de Jonathan mais il semble en effet qu'il ait confondu Rainman avec un documentaire.

Kraepelin tend à défendre bec et ongles la psychiatrie et parfois la psychanalyse lorsqu'il les croit attaquées, mais en l'occurrence il ne me semble pas qu'il soutienne l'assimilation de l'autisme à une psychose infantile, il souligne seulement que le DSM IV le répertorie avec celles-ci.
Oui j'avais bien compris cela, mais je souligne que l'autisme étant classé en DMSIV, ne signifie pas qu'il est classé en psychose infantile.

Sur l'autisme j'attaque la prise en charge psychanalytique si cela le dérange, tant pis.

Je n'attaque pas la psychiatrie dans son ensemble. Les psychiatres comportementalistes vont dans le sens des familles et des recherches. Leur Thérapie comportementale et cognitive me semble efficace sur les enfants (c'est un peu ce que l'on fait au quotidien en tant que parent).

Cordialement,

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#30

Message par Cartaphilus » 20 sept. 2011, 10:58

Salut aux lecteurs et aux participants de ce fil.
Kraepelin a écrit :Il est vrai qu’en France la médecine est une communauté étrange. On a qu’à penser aux médecins homéopathes
Afin que nul n'en ignore, je rappelle que, pour le Conseil de l'Ordre des médecins français, l'homéopathie (et l'acupuncture) sont des orientations, et non des spécialités ou des qualifications.
Le sommeil de la raison engendre des monstres. Francisco de Goya.

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Re: LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme

#31

Message par mauricemaltais » 20 sept. 2011, 17:12

Bonjour

Je ne suis pas intéressé à faire du bla bla sur le dos des autistes. Ce qui m'intéresse c'est de travailler sur une piste qui pourrait être d'un grand secours aux victimes de ce problème. Parfois un traitement bénéfique sur une maladie peut être aussi bénéfique pleut-être même plus bénéfique sur une autre . Un livre qui s'intitule " Contre l'avis des médecins " et qui a pour auteur de la préface un neurologue est très encourageant

L'auteur du récit est une victime du syndrome de Gilles de la Tourette. IL raconte la vie d'enfer que lui et ses parents ont vécus. Il serait trop long aujourd'hui de résumer son histoire. Son enfer il a vécu parce que les médecins n'ont cru que seul les médicaments pouvait l'aider. Si les nombreux médicaments qu'il avaler à une petite dose l'aidait un peu aussitôt qu'on augmentait la dose c'était horrible.

Un médecin lui fit comprendre que les tics et les comportement grotestes avaient pour cause le stress et comme par hazar vu que ces peronnes ont une très grande intelligence on ne peut pas ingorer le comportement des autistes de haut niveau. Le médecin disait que chercher à relaxer le plus souvent possible lui permettrait d'empêcher ces tics et gestes de se produire. Avant le début des tics il y a d'abord l'envie de le faire Et aussitôt quil a cédé les tics deviennent très vite involontaires.

Ce qui a servi dans cette expérience peut peut-être être employer en autisme. Je ne peut pas 'parler plus longuement des moyens qu'on pourrait employer pour que la relaxation soit un moyen de base pour contrer les malaise de l'autistes.

Ayant écouté ce médecin il mène maintenant un vie normale en gagnant sa vie. Il reste des séquelles mais pas assez grandes pour le déranger.

http://david.olivier.name/fr/textes/ner ... mains.html

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Re: LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme

#32

Message par Kraepelin » 20 sept. 2011, 17:50

Salut bati
bati a écrit : C'est un fait de quoi?
L'autisme n'est plus classifié en psychose depuis 1973 par l'OMS.
1- Parlez-vous le OMS qui reconnait la valeur de l'homéopathie et des médecines traditonnelles indigènes?
2- À part ceux qui y trouvent l'éco de leurs propres croyances, qui utilise le classement de OMS pour le classement des troubles mentaux?
bati a écrit : Dans la DSMIV l'autisme n'as rien a voir avec une psychose, c'est un TED.
3- Selons-vous, qu'est-ce qu'une psychose?
4- Dans le DSM-IV, où sont classés les psychoses?
5- Selon-vous qu'est-ce que le DSM-IV?
6- Si l'autisme n'est considéré que comme un trouble neurologique, que fait-il dans un manuel de classement des troubles mentaux? Ne devrait-il pas plutôt être classé dans les manuels de neurologie?
bati a écrit : (La différence pour vous, est subtil, mais pour les parent d'autiste , ca change toute la prise en charge)
Je vous crois sur parole! Par ailleurs, je ne met pas en doute le fait que celà puisse être, en France, une bonne chose à cause de l'organisation pârticulière des soins. En fait, je n'en sais rien!
bati a écrit : Les parents d'enfants autistes en France réclament cette classification car l'autisme est ici considéré comme un trouble général et global du développement et non plus comme une maladie psychiatrique.
Ce groupe de parents est donc implicitement opposé au fait de répertorier l'autisme dans le DSM-IV qui est un manuel de classification des troubles psychiatriques
bati a écrit : En France , on utilise la veille classification qui fait de l'autisme une maladie psychiatrique (psychose infantile).
Aux États-unis aussi ... et finalement pas mal partout dans le monde!
bati a écrit : Ce n'est pas une psychose car:
-- il n'y a pas de délire et d'interprétation. Au contraire l'imagination est pauvre
C'est ca votre définition de la psychose????
bati a écrit : -- les neuroleptiques, qui ont permis à tant d'adolescents ou d'adultes psychotiques de sortir de leurs délires n'ont pas d'action sur la symptomatologie de l'autisme et des troubles envahissants du développement.
Les neuroleptiques n'ont pas non plus d'effets sur les troubles délirants (paranoïdes). Est-ce la preuve que la paranoïa n'est pas une psychose?
bati a écrit : Ce n'est pas parce que ce sont des psychiatres qui ont fait le classement que l'autisme est une psychose.
En effet! Par contre, c'est la preuve que la communauté médicale considère encore l'autisme comme un trouble mental.
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell

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Re: LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme

#33

Message par bati » 20 sept. 2011, 17:52

Salut Maurice,
mauricemaltais a écrit : Bonjour

Je ne suis pas intéressé à faire du bla bla sur le dos des autistes. Ce qui m'intéresse c'est de travailler sur une piste qui pourrait être d'un grand secours aux victimes de ce problème. Parfois un traitement bénéfique sur une maladie peut être aussi bénéfique pleut-être même plus bénéfique sur une autre . Un livre qui s'intitule " Contre l'avis des médecins " et qui a pour auteur de la préface un neurologue est très encourageant
Qu'est ce que vous faite concrètement pour lutter contre l'autisme ?
Vous travailler dans la recherche, dans une association ?
A propos qui a parlé sur le dos des autistes ?


J'aide les parent a remplir les dossier des enfants, je cherche des prise en charge adapter, j'ai ouvert une salle pour faire travailler les enfants, je vais dans les écoles pour expliquer que les autistes ne sont pas des monstres, je réunis les professionnel du secteur pour chercher a regrouper les prise en charge, sans compter toute les collecte de fond pour aider les familles (concert, vente privé, tombola ecc...), j ai créer une bibliothèque pour les parents, je fait travailler les enfants. Moi personnellement je me bouge le cul tous les jours et vous ?

vu votre méconnaissance du sujet, je pense que vous faite rien du tout, ai je tord ?

mauricemaltais a écrit :L'auteur du récit est une victime du syndrome de Gilles de la Tourette. IL raconte la vie d'enfer que lui et ses parents ont vécus. Il serait trop long aujourd'hui de résumer son histoire. Son enfer il a vécu parce que les médecins n'ont cru que seul les médicaments pouvait l'aider. Si les nombreux médicaments qu'il avaler à une petite dose l'aidait un peu aussitôt qu'on augmentait la dose c'était horrible.

Un médecin lui fit comprendre que les tics et les comportement grotestes avaient pour cause le stress et comme par hazar vu que ces peronnes ont une très grande intelligence on ne peut pas ingorer le comportement des autistes de haut niveau. Le médecin disait que chercher à relaxer le plus souvent possible lui permettrait d'empêcher ces tics et gestes de se produire. Avant le début des tics il y a d'abord l'envie de le faire Et aussitôt quil a cédé les tics deviennent très vite involontaires.

Ce qui a servi dans cette expérience peut peut-être être employer en autisme. Je ne peut pas 'parler plus longuement des moyens qu'on pourrait employer pour que la relaxation soit un moyen de base pour contrer les malaise de l'autistes.

Ayant écouté ce médecin il mène maintenant un vie normale en gagnant sa vie. Il reste des séquelles mais pas assez grandes pour le déranger.
c'est bien et ?

Donc ce gars est représentative des 600 000 autistes en France ?
Vous m'emmerder un peu avec vos exemple a la con d'autiste de haut niveau, désoler du langage mais la ça devient vraiment n'importe quoi, je commence a perdre mon sang froid, je dois répéter tous l'argumentaire que j ai fait avant ? avez vous lue ce que j'ai écrit sur l'autisme de haut niveau ?

quand bien même les autistes de haut niveau serait tous intégré (ce qui est une absurdité énorme)
On estime l'autisme de haut niveau à 5000 / 6000 personnes en France, est ce que c'est significatif sur 600000 cas ?

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Kraepelin
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Re: LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme

#34

Message par Kraepelin » 20 sept. 2011, 18:00

Florence a écrit : Kraepelin tend à défendre bec et ongles la psychiatrie et parfois la psychanalyse lorsqu'il les croit attaquées,
Est-ce que ça ne rend pas souvent les discussions plus intéressantes?
:)
Florence a écrit : .. mais en l'occurrence il ne me semble pas qu'il soutienne l'assimilation de l'autisme à une psychose infantile, il souligne seulement que le DSM IV le répertorie avec celles-ci.
En fait, le mot psychose peut prendre tellement de significations qu'il a tendance à être abandonné au profit d'autres termes. Il est certain, cependant, que l'autisme est toujours considéré comme un trouble mental, même si les modèles explicatifs documentent mieux ses possibles substrats organiques. Il n'est pas sans signification que les TED soient classés séparément, mais bati me semble donner une signification abusive à cette séparation.
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell

bati
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Re: LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme

#35

Message par bati » 20 sept. 2011, 18:28

Kraepelin a écrit :Salut bati
bati a écrit : C'est un fait de quoi?
L'autisme n'est plus classifié en psychose depuis 1973 par l'OMS.
1- Parlez-vous le OMS qui reconnait la valeur de l'homéopathie et des médecines traditonnelles indigènes?
2- À part ceux qui y trouvent l'éco de leurs propres croyances, qui utilise le classement de OMS pour le classement des troubles mentaux?
bati a écrit : Dans la DSMIV l'autisme n'as rien a voir avec une psychose, c'est un TED.
3- Selons-vous, qu'est-ce qu'une psychose?
4- Dans le DSM-IV, où sont classés les psychoses?
5- Selon-vous qu'est-ce que le DSM-IV?
6- Si l'autisme n'est considéré que comme un trouble neurologique, que fait-il dans un manuel de classement des troubles mentaux? Ne devrait-il pas plutôt être classé dans les manuels de neurologie?
bati a écrit : (La différence pour vous, est subtil, mais pour les parent d'autiste , ca change toute la prise en charge)
Je vous crois sur parole! Par ailleurs, je ne met pas en doute le fait que celà puisse être, en France, une bonne chose à cause de l'organisation pârticulière des soins. En fait, je n'en sais rien!
bati a écrit : Les parents d'enfants autistes en France réclament cette classification car l'autisme est ici considéré comme un trouble général et global du développement et non plus comme une maladie psychiatrique.
Ce groupe de parents est donc implicitement opposé au fait de répertorier l'autisme dans le DSM-IV qui est un manuel de classification des troubles psychiatriques
bati a écrit : En France , on utilise la veille classification qui fait de l'autisme une maladie psychiatrique (psychose infantile).
Aux États-unis aussi ... et finalement pas mal partout dans le monde!
bati a écrit : Ce n'est pas une psychose car:
-- il n'y a pas de délire et d'interprétation. Au contraire l'imagination est pauvre
C'est ca votre définition de la psychose????
bati a écrit : -- les neuroleptiques, qui ont permis à tant d'adolescents ou d'adultes psychotiques de sortir de leurs délires n'ont pas d'action sur la symptomatologie de l'autisme et des troubles envahissants du développement.
Les neuroleptiques n'ont pas non plus d'effets sur les troubles délirants (paranoïdes). Est-ce la preuve que la paranoïa n'est pas une psychose?
bati a écrit : Ce n'est pas parce que ce sont des psychiatres qui ont fait le classement que l'autisme est une psychose.
En effet! Par contre, c'est la preuve que la communauté médicale considère encore l'autisme comme un trouble mental.
Trouble mental c'est une psychose pour vous ?

Le terme « psychose infantile » n'est employé qu'en France. Il n'est pas repris dans les classifications internationales (CIM-10, DSM-IV) qui lui préfèrent le terme de Trouble envahissant du développement. Pour s'en convaincre :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_codes_CIM-10
http://fr.wikipedia.org/wiki/DSM-IV#DSM-IV_.281994.29
http://fr.wikipedia.org/wiki/Classifica ... adolescent

Pourriez vous faire un petit effort est lire la definition de l'autisme dans le DSM IV
Ca fait des années que l'on se bat contre la classification Francaise.

La différence entre autisme et psychose:
http://maurice.villard.pagesperso-orang ... tisme6.htm

Avez vous lu les lien que j'ai fournit ?
L’autisme est un handicap d’origine physiologique ; ce n’est pas une maladie mentale, encore moins une « psychose infantile »
Longtemps on a cru que l'apparition de l'autisme découlait d'une attitude parentale froide.
Après la seconde guerre mondiale, Bruno Bettelheim interprète l'autisme comme une défense de l'enfant confronté à des conditions de vie pénibles dues à des perturbations relationnelles précoces, une faillite des échanges mère-enfant.
L'enfant, ne trouvant pas de réponses à son besoin de communication, désinvestit peu à peu le monde extérieur et se referme sur lui-même sans échange avec l'environnement, il s'appauvrit jusqu'à devenir une "forteresse vide" (sic).

On sait aujourd’hui que cette théorie est inepte, balayée par toutes les évidences scientifiques largement démontrées.

L’autisme n’est donc pas une « psychose infantile » malgré la persistance de beaucoup de pédopsychiatres français à maintenir cette appellation.
Le terme de « psychose infantile » est une spécificité franco-française. Il n’existe dans aucun autre pays. Il n’est pas reconnu dans le manuel diagnostic et statistique des troubles mentaux (DMS IV).

L’autisme ne requiert ni psychothérapie familiale, ni cure analytique de votre enfant, ni introspection dans votre histoire familiale…
Pourtant, ce type d’interventions demeure encore majoritaires en France avec souvent, comme corollaire, l’orientation de l’enfant en hôpital de jour.
Connaissez vous les problème que pause le diagnostique de psychose infantile sur l'autisme en France?


si vous considérez que l'autisme est une psychose, je ne débattrais pas... ça serais beaucoup trop long ( j'argumente très mal et j'ai d'autre chose a faire que passer mes journées sur le PC)...

Entre les uns qui considèrent tous les autistes comme des "surdoués" et les autres comme des psychotiques... je vois qu'il y as encors beaucoup de travail.

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Re: LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme

#36

Message par bati » 20 sept. 2011, 18:34

Kraepelin a écrit : En fait, le mot psychose peut prendre tellement de significations qu'il a tendance à être abandonné au profit d'autres termes. Il est certain, cependant, que l'autisme est toujours considéré comme un trouble mental, même si les modèles explicatifs documentent mieux ses possibles substrats organiques. Il n'est pas sans signification que les TED soient classés séparément, mais bati me semble donner une signification abusive à cette séparation.
Non Non, ce n'est pas moi qui donne une signification abusif, c'est la psychiatrie Française.
comme je vous l'ai dit ça change toute la prise en charge.

Par contre vous dites " Il n'est pas sans signification que les TED soient classés séparément", la on tombe d'accord.

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Re: LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme

#37

Message par Kraepelin » 20 sept. 2011, 18:59

Salut bati

Vous ne répondez pas à mes questions, mais vous poser les vôtres sans avoir répondu aux miennes. Par ailleurs, vous dites ne pas vouloir débatre parce que ce serait trop long.

Bon, comme vous voulez!

Amicalement,
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell

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Précisions.

#38

Message par Cartaphilus » 20 sept. 2011, 19:05

Salut à tous.

Classification du DSM IV pour l'autisme.
Dans le DSM IV, le collectif d'auteurs a écrit :Les critères et algorithmes diagnostiques du DSM-IV et de la CIM-10 sont presque les mêmes. Dans la CIM-10, le trouble est dénommé Autisme infantile.
Troubles envahissants du développement : F84.0 [299.00] Trouble autistique. [...]
Les troubles psychotiques en sont clairement séparés : F20.xx [295.xx] à F29 [298.9].

Référence : Manuel Diagnostique et Statistique des troubles mentaux, quatrième édition révisée, Coordination générale de la traduction française Julien-Daniel GUELFI et Marc-Antoine CROCQ, Éditions Masson 2005.

Notons que ce même ouvrage contient des troubles dus à des pathologies organiques (tumorales, infectieuses, métaboliques, toxiques).
Le sommeil de la raison engendre des monstres. Francisco de Goya.

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Re: LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme

#39

Message par bati » 20 sept. 2011, 19:16

Kraepelin a écrit :Salut bati

Vous ne répondez pas à mes questions, mais vous poser les vôtres sans avoir répondu aux miennes. Par ailleurs, vous dites ne pas vouloir débatre parce que ce serait trop long.

Bon, comme vous voulez!

Amicalement,
En toute honnêteté, ne croyez pas que je fuis.
Je ne répond pas car je n'ai pas l'argumentaire. (je ne suis pas une personne super instruite)
De plus j'ai 3 gosse en bas âge dont un autiste, donc il me faudrait bien 2 heures pour chercher des sources et faire une réponse constructive qui ferait avancer le débat et je n'ai vraiment pas le temps.
est ce que ça vous va comme réponse ?

La seul réponse que je peu vous donnez, c'est mon expérience dans le milieu de l'autisme et les dégât que je constate tout les jours sur les prises en charge psychanalytique et donc sur le faite que l'autisme soit classé en psychose infantile. (peu importe ou la DSM-IV le classe , il parle de TED pas de psychose infantile, pour vous c'est rien pour moi c'est vitale)

j'aurais juste 2 questions,

considérez vous l'autisme comme une maladie psychologique ? donc une psychose ?
Considérez vous que la prise en charge psychanalytique comme une bonne prise en charge ?

Si a ces 2 questions, la réponse est "non" alors nous somme dans un débat sémantique qui n'as pas de sens.

Cordialement,

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Poulpeman
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Re: LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme

#40

Message par Poulpeman » 20 sept. 2011, 19:47

Salut Bati,
bati a écrit : considérez vous l'autisme comme une maladie psychologique ? donc une psychose ?
Juste pour précision : "psychose" ne veut pas dire "maladie psychologique". Les psychoses ont souvent des origines à la fois génétiques et environnementales (psychologiques). D'ailleurs je ne suis pas sûr que l'expression "maladie psychologique" ait vraiment un sens dans le milieu médical.

Mais je suis bien entendu d'accord pour dire que l'autisme n'a rien d'une psychose.

Cordialement,

Poulpeman
Si Dieu existait, il faudrait s'en débarrasser. (Michel Bakounine)
Mon blog : critique de l’idéologie dominante et promotion de la philosophie libertaire

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Re: LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme

#41

Message par mauricemaltais » 20 sept. 2011, 20:02

Bonjour

Bati, quand je parle de quelque chose, avant je me suis très documenté. Tu l'as réalisé par mes deux références. J'aurais pu sur les mêmes sujets en donner plusieurs autres. Si je parle jusqu'à maintenant des autistes de haut niveau c'est que si on trouve une piste c'est plus facile à appliquer chez ces personnes. Avant tout ce qui m'intéresse c'est une piste qui comme le cas de Cory Friedman peut le permettre de voir le bout du tunnel. Tout ce qu'on entend jusqu'à maintenant c'est une discusion où possiblement les deux opinions sont sans valeur.

Et comme je veux vraiment les aider le plus possible je me concentre à essayer de trouver un piste pratique. Tu dis que tu travailles avec eux pourquoi avoir peur d'avoir plus de moyens pour les aider. Et si on se fie au dernier docteur de Cory la meilleure relaxation serait d'abord la première chose à mieux réussir.

Que tu ne crois pas que plus on a une forte intelligence plus on risque d'avoir plus de stress qu'un autre, c'est ton opinion. Tu a peut-être raison mais tu as peut-être tard. J'espère avoir raison pour le bien de ces victimes.
Dans plusieurs supposées maladies reliés au cerveau, plusieurs ont une intelligence plus qu'à la normale y est reliée. Deux psychiatres gardaient chez eux 10 qui souffrait de schysophrénie et ils disaient que seulement ceux qui ont une intelligense au-dessus de la moyenne risquaient d'en souffrir.

En tout il faut êre pratique.

Maurice

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Re: LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme

#42

Message par bati » 20 sept. 2011, 20:16

Poulpeman a écrit :Salut Bati,
bati a écrit : considérez vous l'autisme comme une maladie psychologique ? donc une psychose ?
Juste pour précision : "psychose" ne veut pas dire "maladie psychologique". Les psychoses ont souvent des origines à la fois génétiques et environnementales (psychologiques). D'ailleurs je ne suis pas sûr que l'expression "maladie psychologique" ait vraiment un sens dans le milieu médical.

Mais je suis bien entendu d'accord pour dire que l'autisme n'a rien d'une psychose.

Cordialement,

Poulpeman
merci des précisions, j 'en prend note.
je reformule ma question pour Kraepelin:
Est ce que pour vous l'autisme est une psychose infantile ?
mauricemaltais a écrit :Bonjour

Bati, quand je parle de quelque chose, avant je me suis très documenté. Tu l'as réalisé par mes deux références. J'aurais pu sur les mêmes sujets en donner plusieurs autres. Si je parle jusqu'à maintenant des autistes de haut niveau c'est que si on trouve une piste c'est plus facile à appliquer chez ces personnes. Avant tout ce qui m'intéresse c'est une piste qui comme le cas de Cory Friedman peut le permettre de voir le bout du tunnel. Tout ce qu'on entend jusqu'à maintenant c'est une discusion où possiblement les deux opinions sont sans valeur.

Et comme je veux vraiment les aider le plus possible je me concentre à essayer de trouver un piste pratique. Tu dis que tu travailles avec eux pourquoi avoir peur d'avoir plus de moyens pour les aider. Et si on se fie au dernier docteur de Cory la meilleure relaxation serait d'abord la première chose à mieux réussir.

Que tu ne crois pas que plus on a une forte intelligence plus on risque d'avoir plus de stress qu'un autre, c'est ton opinion. Tu a peut-être raison mais tu as peut-être tard. J'espère avoir raison pour le bien de ces victimes.
Dans plusieurs supposées maladies reliés au cerveau, plusieurs ont une intelligence plus qu'à la normale y est reliée. Deux psychiatres gardaient chez eux 10 qui souffrait de schysophrénie et ils disaient que seulement ceux qui ont une intelligense au-dessus de la moyenne risquaient d'en souffrir.

En tout il faut êre pratique.

Maurice
Maurice je suis désolé mais ce que vous dites depuis le début n'as aucun sens.
Je ne comprend même pas ou vous voulez en venir.

cordialement,

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#43

Message par Jonathan l » 20 sept. 2011, 20:59

Florence a écrit :Hello Bati,

Ne vous épuisez pas contre des moulins à vent. Maurice intervient systématiquement pour ne rien dire du haut de sa totale incompétence et de ses fantasmes (séniles) sur tout sujet touchant de près ou de loin au domaine médical (et tout le reste aussi :roll: ), je ne sais pas quelles sont les compétences de Jonathan mais il semble en effet qu'il ait confondu Rainman avec un documentaire.

Kraepelin tend à défendre bec et ongles la psychiatrie et parfois la psychanalyse lorsqu'il les croit attaquées, mais en l'occurrence il ne me semble pas qu'il soutienne l'assimilation de l'autisme à une psychose infantile, il souligne seulement que le DSM IV le répertorie avec celles-ci.

T'inquiète, je ne confond pas Rain man avec un documentaire, surtout que la personne sur qui est basé le film n'est finalement pas austiste.
Et j'ai aussi des contact quotidien avec des gens dans le spectre, tant au travail que dans ma vie privé.
Cartaphilus a écrit : A propos de la "très grande majorité des gens qui croient en dieu" : 100 milliards de mouches ne peuvent se tromper ; la m...., c'est forcément bon.

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#44

Message par Jonathan l » 20 sept. 2011, 21:40

http://www.autisme-montreal.com/freepage.php?page=48.21
Le taux de prévalence pour l'autisme et les troubles envahissants du développement est de 60-70 par 10 000 (Fombonne 2001).
Les études épidémiologiques situent l'incidence pour une clientèle autiste sans déficience intellectuelle à environ 26 cas par 10 000 habitants. Il y aurait donc environ 65 000 personnes touchées par ce syndrome au Canada, 18 000 au Québec et plus de 8 000 dans la seule région métropolitaine (Montréal et banlieues).
On est loin du 1%... Très loin. C'est plus proche du 50% si on inclus les autres TED avec l'autisme.

Concernant les débilité face à la mère. c'est jusque dans les années 2000 que ça persisté au Québec.

Aujourd'hui on rencontre souvent les débilités sur les diète sans gluten et sans caseine. J'ai même vu certain organisme qui disait que ça guérissait l'autisme.
Et bien sur les hypothèses foireuses sur les vaccins. Le Thimérosal entre autre.
Ces deux mythes sont persistent.
Cartaphilus a écrit : A propos de la "très grande majorité des gens qui croient en dieu" : 100 milliards de mouches ne peuvent se tromper ; la m...., c'est forcément bon.

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#45

Message par Jonathan l » 20 sept. 2011, 21:42

Hallucigenia a écrit :Salut bati,

Tu dis :
bati a écrit : J’arrête la...
Comme je te comprends !

Argumenter seul face à deux gugusses de ce calibre, c'est pas de la tarte. Je m'en veux un ti'peu de ne pas te prêter main forte dans ce débat.

Mais je me console lâchement en me disant que les lecteurs de ce sujet sauront mesurer la justesse de tes arguments face à ceux de Maurice et Jonathan.

Amicalement,
Hallucigenia

Et avant de poster tes niaseries t'a pris le temps de lire les études que j'ai posté?
Les siennes elle sont ou?
Cartaphilus a écrit : A propos de la "très grande majorité des gens qui croient en dieu" : 100 milliards de mouches ne peuvent se tromper ; la m...., c'est forcément bon.

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Re: LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme

#46

Message par Fair » 20 sept. 2011, 22:07

Bonjour,
Jonathan l a écrit :Les siennes elle sont ou ?
Outre le fait qu'il a lui même un fils autiste :
bati a écrit :Bien sur, j'ai fait une dizaine de formation sur l'autisme avec des nom connu, j'ai suis former en ABA en TEAACH et en PECS. Je ne compte pas le nombre de conférences que j'ai fait, je suis membre actif d'une association qui lutte contre l'autisme.
C'est seulement mon opinion, mais ayant moi même brièvement travaillé avec des enfants autistes, et au vu de son argumentation, je considère bati comme une source crédible et informée sur le sujet.

Bien sûr, il n'a pas monopole de la "Vérité", mais son expérience personnel de tous les jours avec son fils et ses formations (qui ont tous deux probablement générés beaucoup de recherches), en plus de son implication dans une association (qui permet l'échange d'information) font de lui une personne plus crédible sur le sujet que nous tous (et nos maigres références).

AMHA

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Re: LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme

#47

Message par Jonathan l » 20 sept. 2011, 22:27

ET bien comme j'ai déjà dit plus haut, sa perception est teinté par le fait que son enfant soit un cas lourd et qu'il fréquente des cas lourds. Les études que j'ai citées le contredise.

J'en cotoient aussi dans mon travail (je suis intervenant en santé mentale) et dans ma vie privée.
Cartaphilus a écrit : A propos de la "très grande majorité des gens qui croient en dieu" : 100 milliards de mouches ne peuvent se tromper ; la m...., c'est forcément bon.

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Re: LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme

#48

Message par bati » 20 sept. 2011, 22:44

Jonathan l a écrit :http://www.autisme-montreal.com/freepage.php?page=48.21
Le taux de prévalence pour l'autisme et les troubles envahissants du développement est de 60-70 par 10 000 (Fombonne 2001).
Les études épidémiologiques situent l'incidence pour une clientèle autiste sans déficience intellectuelle à environ 26 cas par 10 000 habitants. Il y aurait donc environ 65 000 personnes touchées par ce syndrome au Canada, 18 000 au Québec et plus de 8 000 dans la seule région métropolitaine (Montréal et banlieues).
On est loin du 1%... Très loin. C'est plus proche du 50% si on inclus les autres TED avec l'autisme.
Merci de faire la distinction entre trait autistique et autisme. (je me répète un peu la)

Je fait un rapide calcul des chiffre que vous donné
26 / 65 *100 = 40 %
donc d'apres les chiffre de Fombonne en 2001, il est dit que 40% des autiste n'ont pas de déficience mentale associé. Vous vous concluez que 40 % sont des autistes de haut niveau....


Pour les autiste, Je maintien ~80 % sont atteint de déficience associé 20 % sans déficience et au alentour de 1% de haut niveau (source: le Centres de Ressources Autisme de Nice ).
wikipedia est plus optimiste il donne 60 % d'autiste atteint de déficience associé. (ça ne veux pas dire que les 40% qui reste sont des génies)

Pour les chiffres:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Autisme#En_France
Comme ça vous pourrez pas dire que je n'en ai pas donné.
et encore les chiffres sont sous évalués:
L'avis no 102 du Comité consultatif national d'éthique (CCNE) indique que la France accuse un retard, en comparaison aux pays d'Europe du Nord ou anglo-saxons, en ce qui concerne le diagnostic et l'accès à un accompagnement éducatif adapté.
Jonathan l a écrit : Concernant les débilité face à la mère. c'est jusque dans les années 2000 que ça persisté au Québec.

Aujourd'hui on rencontre souvent les débilités sur les diète sans gluten et sans caseine. J'ai même vu certain organisme qui disait que ça guérissait l'autisme.
Et bien sur les hypothèses foireuses sur les vaccins. Le Thimérosal entre autre.
Ces deux mythes sont persistent.
rien a dire, je suis entièrement d'accord avec vous.
Juste une chose l'absence de caséine et de gluten semble calmer certain comportement stéréotypé et l'anxiété.(information trouver en discutant avec des aspies du Quebec ). je n'ai aucune preuve, juste des témoignages, je ne sais pas si cela est vrai.


Non je n'ai pas le monopole de la vérité, quand je me trompe, je l'admet.

cordialement,

(A partir de demain je pars une semaine, je ne pourrais suivre se fil, donc pas vous répondre, désolé)

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Re: LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme

#49

Message par bati » 20 sept. 2011, 22:55

Jonathan l a écrit :ET bien comme j'ai déjà dit plus haut, sa perception est teinté par le fait que son enfant soit un cas lourd et qu'il fréquente des cas lourds. Les études que j'ai citées le contredise.

J'en cotoient aussi dans mon travail (je suis intervenant en santé mentale) et dans ma vie privée.
Mon enfant n'est pas un cas lourd, il ne parle pas c'est vrai, mais il est capable de communiquer par imagier. Il n'as presque plus de stéréotype (gros travail que l'on a réalisé la dessus)
Dans l'association, nous avons tout les type d'autisme avec une nette prédominance des autiste atypique (edit: correction au lieu de marquer autisme atypique j avais marquer asperger, désolé, néanmoins nous avons aussi des aspergers)
Mais effectivement nous avons aussi des cas lourd.

Ma perception de l'autisme est surement faussé par le faite que je sois toujours la dedans sans pause. J'admet volontier que je peu me tromper sur certain point. Je ne suis pas borné comme certain (n'est ce pas jonathan).
C'est pas vous qui m'avais accusé d’être un Franc maçon ? :mrgreen:
A propos vous êtes convaincu que je n'en suis pas un ?

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Re: LE MUR, La psychanalyse à l'épreuve de l'autisme

#50

Message par Kraepelin » 21 sept. 2011, 05:12

bati a écrit : j'aurais juste 2 questions,

considérez vous l'autisme comme une maladie psychologique ?

Les informations dont nous disposons nous laissent croire que l'autisme est une maladie dont la base principale est organique. C'est pourtant une maladie dont les principales manifestations concenent le fonctionnement de l'esprit. C'est donc bien une maladie mentale et sa place est bien dans le DSM-IV.
bati a écrit : donc une psychose ?

C'est une autre question. Pour moi une psychose est une maladie mentale qui altère profondément l'épreuve de la réalité. Dire que l'autisme est une psychose n'est théoriquement pas bête. Mais comme le terme "psychose" est chargé d'un ensemble de présuposés qui ne s'appliquent pas à l'autisme, il est plus prudent de classer l'autisme avec les autres troubles du développement psychologique dans une sous-classe spécifiques des troubles mentaux. C'est ce que fait le DSM-IV.
bati a écrit : Considérez vous que la prise en charge psychanalytique comme une bonne prise en charge ?
Non, C'est aussi absude que de soigner une fièvre avec des prières. Ça, au moins, on peut en être assez certain.

Par ailleurs, je ne conteste pas le bien fondé de votre campagne. Je ne connais pas assez l'organisation des soins en France pour comprendre vos inquiétudes. Dans l'ignorance, je vous donne le bénéfice du doute.
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell

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