DanB a écrit :Assurément.
Ce qui est inquiétant, c'est de voir que ces sciences humaines pas de maths ne sont pas pour autant spécialistes des sciences humaines.
Fair a écrit :
En tant que diplômé universitaire en Psychologie et en Éducation, je trouve cette affirmation "un brin" offensante et aussi très empreintes de préjugés.
Affirmer que c'est un préjugé est en soi un préjugé je crois.
J'ai eu des cours en sciences humaines jusqu'au bacc. (Est-ce que les gens en sc. hum. ont des cours de maths et de sciences jusqu'au bacc.? j'en doute...) En général, les étudiants qui n'étaient pas forts en sciences n'étaient pas pour autant forts en sciences humaines. Concrètement, l'orientation de leurs études était souvent non pas un choix mais une obligation. Certains étaient bons et déterminés, mais plusieurs optaient pour la voie facile, la voie par défaut ou la seule voie disponible. Et jusqu'à quel point ceux qui étaient forts en sciences humaines étaient aussi forts en sciences et optaient pour celles-ci parce que les débouchées sont meilleures? Jusqu'à quel point ceux qui sont bons en sciences humaines et qui ont décidé de poursuivre dans ce domaine sont-ils une espèce rare victime de la réputation des autres pour qui c'est le seul choix. Moi, je vois une différence énorme entre ceux pour qui c'est une obligation et ceux pour qui c'est un choix.
Rendu plus loin dans ma vie, ces gens, tout comme moi, sont maintenant au travail. Et je ne peux que faire globalement le même constat.
Je ne doute pas que ce soit offensant. Mais ce n'est pas un critère que j'utilise quand vient le temps d'observer le monde.
Malheureusement, chaque communication de l'école, bourrée de fautes de français et souvent mal structurée, ne fait que rappeler tout ça. Chaque conseiller financier à qui on doit expliquer un REEE, chaque prof qui ne connait pas l'effet Pygmalion/Rosenthal, etc.
C'est triste pour ceux qui ont opté par choix pour cette voie et qui sont déterminés. Ça existe, j'en connais. J'aimerais qu'il y en ait plus.