Nicolas78 a écrit :Ha, il doit bien s'agir de cette étude.
J'ignorais que seulement deux EMI on été utilisé pour cette étude...
Comment est-ce possible de faire un test sur 2 EMI seulement ?
J'ai du mal à imaginer une étude faite sur deux cas.
Elle serait immédiatement irrecevable.
Mais ça pourrais être le cas.
Elle serait donc non utilisable.
On se demande donc pourquoi Jourdan en parle sans la critiqué...
Sinon, en quoi voir une cible est plus dur à voir que de voir un rouge à lèvre dans une poche ?
Affirmation gratuite.
Concernant les études.
Si il y en à eu plein et il y en à tjr.
J'ai balancé d'ailleurs plusieurs liens à ce propos et tu ma demander si des scientifiques etudiait le sujet.
Il suffisait de lire les études...
Mais vue que j'ai pas fait de copier collé et que tu n'a pas été voir, tu doit encore croire qu'aucuns scientifiques n'étudie sérieusement le sujet.
.
Je me suis mal exprimée dans mon message précédent, je ne parlais pas d'études en général sur les EMI mais du protocole mis en place (les "cibles") pour la recherche de la preuve irréfutable. Je voulais dire que ces protocoles sont à ma connaissance extrêmement rares. Je viens d'apprendre que l'expérience en France n'a plus lieu. Donc 0 en France !
Quant à l'étude de Parmia, si j'ai bien compris, non pas 2 EMI mais 2 %.
J'ai lu un des articles que tu as balancé et je t'ai répondu.
La question, si je me souviens, c'était: Quels sont les chercheurs qui étudient réellement les EMI et qui pensent qu'il s'agit d'hallucinations. A part Steven Laureys. Tu n'as pas répondu à cette question.
Je dis donc que ceux qui étudient de près les EMI savent qu'il ne s'agit pas d'hallucinations.
Nicolas78 a écrit :
Moi ce que je déplore (légèrement) c'est la main mise des neurosciences sur le sujet.
Des simples tests avec des cibles sur quelques centaines de cas avec une étude psycho-sociale serait un gros plus.
Il faudrait aussi arrêté de trié les témoignages, ça serait évidement mieux.
Un grand nombres de témoignage peuvent apporté quelques sorte de début de preuve.
La mise en place de ces protocoles serait effectivement un gros plus mais elle se heurte aux préjugés. C'est un euphémisme.
Si tu entends par étude psycho-sociale, l'étude des antécédents, croyances ou non des personnes, cela se fait déjà. Il n'y a pas de lien entre les croyances préalables des personnes et la survenue d'une EMI.
Il n'y a pas de tri des témoignages. Je ne comprends pas. Si tu fais référence au fait qu'est qualifiée d'EMI une expérience qui atteint le score de 7 sur l'échelle de Greyson, ben à ma connaissance presque tous les témoignages atteignent ce score. A vérifier.
Ce qui a commencé à être fait c'est une étude des corrélations.
Par exemple:
Résumé :
Contexte : Les Expériences de Mort Imminente (EMI, en anglais Near-Death Experiences, NDE) sont de plus en plus considérées comme une réalité physiologique et psychologique, clairement identifiable, et signifiante sur le plan clinique. Cependant, la définition et les causes de ce phénomène ainsi que l'identification des « experiencers » font toujours l'objet de discussions. A ce jour, l'outil standardisé le plus fréquemment utilisé dans la recherche pour identifier et évaluer les EMI est l'échelle de Greyson. Des études prospectives et rétrospectives ont été basées sur cette échelle pour en estimer la fréquence dans diverses populations mais peu d'études ont cherché à associer le contenu et l'intensité de l'expérience à leur étiologie.
Méthode : dans cette étude rétrospective nous avons évalué l'intensité et les caractéristiques les plus fréquemment rapportées de témoignages spontanés d'EMI survenues à l'occasion d'événements ne représentant pas un risque vital ("NDE like") ou lors d'un coma pathologique ("NDE réelles") en fonction de l'étiologie de l'atteinte cérébrale. Nous avons aussi comparé nos données rétrospectives concernant des comas anoxiques avec celles de la littérature provenant d' études prospectives post-anoxie ayant utilisé l'échelle de Greyson.
Résultats : l'analyse des 190 témoignages qui remplissaient les critères d'une EMI ( c-a-d. score de Greyson total > 7/32 ) en fonction de leur l'intensité ( score Greyson total ) et de leur contenu (caractéristiques répertoriées dans l'échelle de Greyson) n'a montré aucune différence entre les groupes "NDE like" (n= 50) et "NDE réelles"(n = 140), pas plus, à l'intérieur de ce dernier groupe, en fonction de la cause du coma (anoxique / traumatique / autre). La caractéristique la plus fréquemment rapportée était un sentiment de paix et de bien-être (89-93%) . Seuls 2 patients (1%) rapportèrent une expérience négative . Dans notre cohorte anoxique rétrospective, les fréquences de l'ensemble des caractéristiques fondamentales d'EMI étaient plus élevées comparées aux données rétrospectives de la littérature.
Conclusion : il apparaît que les "NDE réelles" rapportées après des comas de différentes étiologies sont similaires aux expériences "NDE-like" liées à des circonstances sans risque vital. Les personnes qui témoignent d'une EMI rétrospectivement tendent à rapporter des expériences plus riches. http://iands-france.org.pagesperso-oran ... frame.html
Il reste beaucoup à faire dans l'étude des corrélations.
Est également en cours une étude de la fréquence des caractéristiques.
Bref IANDS-France cherche une personne qualifiée en analyse de données
Nicolas78 a écrit :
Un grand nombres de témoignage peuvent apporté quelques sorte de début de preuve.
Les gens sont au courant, et donc on est noyé d'EMI concordante.
Combien ne le sont peut-être pas ?
Dans quel conditions les témoignages concordant sont écouté ?
Combien de temps après ?
La personne à t'elle fait des recherches entre temps ?
Son niveau de conscience à un moment précis de l'opération permettait t'il d'avoir des informations sur l'environnement (même endormis) ?
Autant de questions, variées, qui ne semble pas intéresser grand monde ici (pour ou contre par ailleurs).
Oui un grand nombre de témoignages concordants est une énorme présomption de preuves.
Les medias n'informent pas sur les "invariants" très techniques de ces expériences.
Il me semble que les gens témoignent aujourd'hui moins longtemps après. C'est une avancée.
Ce qu'il faudrait, c'est une formation dans les universités de médecine...... pour que des témoignages puissent être recueillis tout de suite et du coup corroborés (ou non) par les équipes médicales.
Mais on en est encore loin. Les personnes qui parlent de leur expérience en milieu médical apprennent très vite à se taire de crainte qu'on ne leur donne des pilules ! (va voir ce que dit némo du milieu médical dans le sujet qu'elle a ouvert sur ce forum). Y' a encore du boulot.
Nicolas78 a écrit :
Son niveau de conscience à un moment précis de l'opération permettait t'il d'avoir des informations sur l'environnement (même endormis) ?
Autant de questions, variées, qui ne semble pas intéresser grand monde ici (pour ou contre par ailleurs).
Alors que les personnes sont apparemment inconscientes pour l'entourage (l'équipe médicale ou autre), elles témoignent après coup d'un état de conscience bien plus intense, performant, etc qu'à l'ordinaire. C'est bien l'énigme fondamental des EMI (entre autres).
ressuscitée a écrit :
Sûr, on doit voir tout ça avec effroi...
Non aucun effroi justement, aucune douleur, bien-être et détachement. Ouf !
Comme je l'ai déjà mentionné, il ne s'agit pas de vision. Mais de perception retranscrite par les aires visuelles. Je reviendrai là-dessus plus tard.