richard a écrit :je vais plutôt continuer en RR; il faut que j'y aille doucement étape par étape, vu mon niveau, non?
Ah bah oui ... faudrait pas que tu t'exprime sur tes incohérences explicites ... qui commence à être légion

.
richard a écrit :Alors voilà on avait un objet A situé, oups, pardon! fixe dans un repère R2, c'est à dire un véhicule (voiture, train, vaisseau spatial, etc.). Maintenant si je veux décrire le mouvement de Vénus par rapport à la Terre et celui de la Terre par rapport à Vénus (ou mieux les mouvements de Mars et Vénus entre eux) puis-je prendre un deuxième objet situé sur la Terre (respec. Mars) ?
Dans le genre confu ... faisons le listing des "objets" et référentiel en présence:
Objets:
-->A
-->véhicule
-->Vénus
-->Terre
-->Mars
Référentiels:
-->R
2 lié à A
-->Référentiel lié à la Terre
-->Référentiel lié à Vénus
-->Référentiel lié à Mars
Donc nous avons 5 objets et 4 référentiel ... dans le genre problème alambiqué, tu te pose là

.
Pas étonnant que tu ne t'en sorte pas ...
Tu sait on te vois très bien venir ... tu veut juste arriver aux paradoxe des jumeaux:
-->
\(dt = \gamma dt'\) si la comparaison est faite dans
\({\cal R}\)
-->
\(dt' = \gamma dt\) si la comparaison est faite dans
\({\cal R}'\)
Alors que tu ne comprend pas qu'il s'agit d'une projection ... et qu'un produit scalaire ça commute non di diou !
Exemple pour les nuls:
Soit un référentiel
\({\cal R}\) dans lequel la position est repéré par repère cartésiens à 2-D dont les coordonnées sont notée
\(x\) et
\(y\), soit un second référentiel
\({\cal R}'\) dans lequel la position est repéré par repère cartésiens à 2-D dont les coordonnées sont notée
\(x'\) et
\(y'\).
\({\cal R}\) et
\({\cal R}'\) sont immobile l'un par rapport à l'autre. Les axes
\(x'\) et
\(y'\) ont une orientation tournée d'un angle
\(\theta\) par rapport à
\(x\) et
\(y\).
Écrivons les transformations reliant
\(x\),
\(y\),
\(x'\) et
\(y'\):
\(dx' = cos(\theta).dx %2b sin(\theta).dy\)
\(dy' = cos(\theta).dy - sin(\theta).dx\)
posons
\(dy'_1=0\) (c'est ce que l'on fait en RR quand on cherche à mesurer l'effet de dilatation du temps/contraction des longueur, on impose que l'objet soit fixe dans une des dimension, ce cas est désigné par l'indice
\(_1\) to avoid confusion)
\(dy_1 = tan(\theta).dx_1\)
\(dx'_1 = \frac{dx_1}{cos(\theta)}\)
Oulàlà ... dite moi ça ressemble à s'y méprendre avec ce que l'on trouve en RR ... y a surement un lien

.
où la réciproque (formule identique au système précédent en ayant juste inversé le système pour donnée l'expression de
\(dx\) et
\(dy\)):
\(dx = cos(\theta).dx' - sin(\theta).dy'\)
\(dy = cos(\theta).dy' %2b sin(\theta).dx'\)
posons
\(dy_2=0\) (on impose de nouveaux que l'objet soit fixe dans une des dimension, ce cas est désigné par l'indice
\(_2\) to avoid confusion)
On trouve:
\(dx_2 = \frac{dx'_2}{cos(\theta)}\)
Le pauvre richard doit en être tout retournée ... J'arrive à lui reproduire le paradoxe des Jumeaux avec une simple rotation standard dans des repère spatiaux ....
Et oui, car cela dépend uniquement de qui est "projeté" sur qui ... Mais comme richard maitrise pas vraiment la notion de projection, il comprend pas.
Ce qu'il n'a pas compris semble t-il c'est que l'immobilité imposé celons une des dimension est capital (
\(dy\) dans un cas et
\(dy'\) dans l'autre), car cela détermine dans quel référentiel on fait la comparaison: qui est-ce que l'on projette sur qui ? (
\({\cal R}\) vers
\({\cal R}'\) et
\({\cal R}'\) vers
\({\cal R}\) respectivement).
Faisons de même, mais cette fois pour une rotation hyperbolique du repère
\(x'\) et
\(y'\) par rapport au repère
\(x\) et
\(y\).
\(dx' = ch(\theta).dx - sh(\theta).dy\)
\(dy' = ch(\theta).dy - sh(\theta).dx\)
Identifions maintenant les termes suivant:
\(dy = dt\)
\(dy' = dt'\)
\(ch(\theta) = \gamma\)
\(sh(\theta) = \gamma \beta\)
\(\gamma = \left( 1 - \beta^2 \right)^{-1/2}\)
Oh my god ... on obtient les transformée de Lorentz !!! Amazing.
Alors me direz vous, pourquoi diantre ne voit on cet effet que quand il se produit dans le plan
\(x-t\) ? Vous allez voir c'est très simple:
-->L'orientation d'un repère dans l'espace est une convention arbitraire, car conceptuellement ces 3 dimensions ont la même "nature", il n'y a pas de différence observationnelle.
-->L'orientation temps-espace est par contre très visible, car notre perception des dimensions concernées est différente. Donc cette orientation nous est imposé par notre référentiel (l'angle
\(\theta\) de rotation hyperbolique).
Cela revient à dire quelque chose de très fort d'un point de vue interprétation, que tous les référentiel sont équivalents, ils sont seulement tournés dans un plan impliquant la dimension temporelle et une dimension spatial. Il y a donc mélange de l'espace et du temps en fonction du référentiel dans lequel on se trouve

.
Tous les référentiel se déplace uniquement dans la dimension temporel de leur propre point de vue.
Ainsi ce qui apparait comme un mouvement rectiligne uniforme entre référentiels dans un espace à 3-D, n'est qu'un simple effet de projection d'un repère sur un autre, car il sont tournée d'un angle hyperbolique
\(\theta\).
Rien de bien sorcier en sommes ... encore faut-il se donner la peine de comprendre.
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