Hello Greem,
Tu dépasse mes contradictions en vers Loutre. Pas de bcp, mais quand même. C'est un débat qui me dépasse. Mais je tente ma chance.
Il ne fait aucun doute que l'humain est déterminé, mais de la à rejeter toute forme de liberté liée à une conscience capable de s'analyser elle même, dans un contexte sociale de responsabilité, je ne sais pas. Surement pas, mais mon point de vue est limité, le sujet étant plus philosophique que purement scientifique, j'ai tjr quelques réserve et prend un certain recul sur ce sujet (un peut sur le coté théorique, bcp sur le coté application).
En tout cas, d'un point de vue juridique, ça ne passera jamais (pas dans 30 ans, ni dans 1000 ans je pense). Et c'est faux de croire que c'est juste religieux comme manière de penser (j'en parle après). Mais en plus, c'est faux de croire que la religion implique naturellement le libre arbitre sans parler aussi de déterminisme...car c'est juste faux. La religion parle bien des deux. On voit ça après.
Pour en revenir au juridique, bha c'est impossible...
Sinon on tombe dans une vision qui empêche toute punissions chez ceux qui ne comprendrait pas que le déterminisme de sois et de notre entourage se joue à chaque instant et selon chacun nos actes, et, certains abuserait du concept consciemment. Quand j’éduque mon gamin, je le punis, et ça marche. Si je lui parle, çà marche aussi.
Si je me dit qu'il est déterminé, je peut (si je suis un radical du déterminisme) ne rien faire, et il continue ses conneries. Ne rien faire est un truc qui le détermine (et qui vient de mon déterminisme), mais ça va pas dans le bon sens !
Sinon, il devient un petit con le gamin
Mais en vrai, l'enfant est déterminé par mon choix de le punir ou lui parler ou de ne rien faire donc, ce "choix" est lui même déterminé chez moi. Le moindre geste détermine (à moins de croire qu'un acte n'a pas de pouvoir déterminant sur les autres si ils sont soumis au mien, chose étrange). Mais une mauvaise compréhension de ce que tu dit, ou une vision extrême, amène à l'immobilisme et à l'irresponsabilité
consciente.
Un enfant doit être punis comme si il était responsable, LUI, de ses actes. Sinon, il par en vrille.
Les adultes, c'est pareil.
Je croit/admet l'humain en très grande partie déterminé ou entièrement oui, même si j'en est pas la certitude. Il me semble aussi qu'une conscience capable de s'auto-analyser et d’évaluer des stratégies d'action à son avantage (ce que semble faire la conscience humaine) limite ce concept d'un point de vue "application sociale".
Pour la partie religion.
Tu à tort d'opposé le déterminisme à la religion (les 3 livres du désert du moins). Puisque en religion, Dieu sais tout à l'avance. Toute les actes de tout le monde est déjà écrit. Tout l'avenir de tout. N'est-ce pas une forme de déterminisme ?
Alors, une forme différente du "déterminisme en temps réel", d'on parle, soit. Mais un déterminisme quand même.
La relation entre le déterminisme et la liberté est complexe en religion. C'est pas par hasard, puisque ces concepts on déjà étés pensés bien avant l'apparition des grandes religions. Ainsi, les humains répondait déjà de leurs actes avant que les coutumes et lois religieuses classiques (actuelles) s'installent.
Ainsi, chez certains religieux, et dans un débat lu entre Ameisen, N.Guessoum (et d'autres), le tout appuyé par des écrits antérieurs de divers croyances * : tout est écrit et déterminés en religion, mais selon une fourchette de plusieurs "choix" (pour illustrer la chose).
Ces choix sont déterminés à l'avance par Dieu, mais "Dieu" laisse l'humain choisir parmi les choix qu'il à créé.
Tout ces choix sont "connues par Dieu", mais l'humain prend un chemin parmi la fourchette de milliers (voir d'infinité) de chemins pré-écrit et connue. Ce choix, à ce moment de bifurcation, est le dit libre arbitre. (exemple illustratif).
Une "liberté" dans un océan déterminé.
Qu'est-ce qui détermine le choix "libre" ? Ici que des hypothèses sont dites, en gros ça va l'influence de la conscience sur le réel à base de reduction de paquet d'onde (pour les concordistes ou les croyants non religieux), à la simple conscience, en passant par l'âme. On peut tout y mettre.
Mais le concept en religion est plus complexe qu'il n'y parait. Il ne suffit pas de croire que les bigots non pas de cerveaux, juste parce-qu'ici (et sur le net globalement) on se tape les plus cramés
La différence étant qu'il n'existe pas "d'église du libre arbitre", c'est juste un préjugés métaphysique populaire, hérité du dualisme, qui mériterait d'être jeté à la poubelle tant il nuit à notre compréhension du monde.
Il nuit à notre compréhension, mais je doute qu'il nuise à notre vivre ensemble...
Qu'implique, par exemple, une vision déterminisme dans l’éducation d'un enfant ? Si on se dit que tout ce qu'on fait est déterminé, à quoi bon ?
Qu'implique l'effort sur sois même, la remise en question consciente ? Quand on essaye de contrôler une "pulsion" consciemment (chose que tout le monde à déjà vécus), à quoi bon ?
Quand au concept de culpabilité dans le blog que tu à publié, alors c'est peut-être idiot certe. Mais une personne qui ne se sent coupable de rien, c'est quoi ?
Aurait tu confiance en une telle personne ?
Moi pas.
Je préfère les gens qui on bcp de neurones miroir, et capable de comprendre la portés de leurs actes. Même si rien n'est de leurs faute.