Tapatorhector a écrit :Les athées croient qu'ils ne croient pas [au Dieu créateur des trois monothéismes], et les croyants croient au Dieu créateur des trois monothéismes
Heu non, les athées ne croient pas en Dieu tout simplement. Mais...Tu voudrais dire que les athées croient ne pas croire, alors qu'en faite, ils croient en Dieu ? Mais le savent pas vraiment ? Si oui, arrête de lire Freud
Sinon, ya plusieurs façons de ne pas croire en dieu. Ca serait comme ne pas croire que la Terre est plate :
- Une façon forte, qui implique qu'on pense que la Terre n'est PAS plate. Avec ou sans proposition alternative positive. Mais une négation quand même.
- Une façon faible, qui impliquerait de ne pas trancher la question et ne croire en aucune proposition (dans notre cas ca serait égale à l'agnosticisme ou l'apathéiste, compatible avec l'athéisme [faible]).
Et tout cela dépend de quel genre de dieu on parle (transcendant ? immanent ? Les deux ?). Par exemple, si tu prend une base métaphysique nécessaire à tout discours intersubjectif, genre "l'existence" ou "la raison", et que tu appel ca "Dieu"...Alors tout les athées deviennent croyants...
Mais je vois mal l'intérêt de
déifier des concepts et l'existence des choses ou la capacité à raisonner (oui certains déifient la raison, il y mettent même un R majuscule du coup...

) ...Les considérer comme des axiomes à tout discours sur le monde suffit amplement à ne pas tourner en rond autour de question métaphysiques. Et ca évite, en plus, de créer une secte sans le vouloir.
Peut-être voulais tu dire que la majorité des athées sont en fait dans le doute (ou en on parfois). Et n'on pas une vie psychologique absolument fixe et immuable sur la question ? Ils ont des doutes, des sentiments, et peuvent se sentir investit par "
un truc qui les dépasse, peut-être ce qu'on appel dieu".
Je suis relativement d'accord. L'esprit fluctue parfois. Un petit manque de sucre et une déshydratation, et hop !
Ca ne fait pas de ces athées des croyants pour autant.
Et puis certains sont très inflexibles quand même, la question ne se pose plus vraiment pour eux. Et quand ils peuvent avoir quelques doutes, les dits doutes sont rapidement raisonnés. On ne peut pas trop dire que ceux-là "croient qu'ils ne croient pas". Au contraire, ils on certainement une bonne métacognition et savent qu'ils peuvent croire sans bonnes raison de le faire (comme tout le monde), et vont donc rapidement remettre le doute à sa place : dans un sentiment de passage, une interrogation formelle et/ou métaphysique éphémère, un abus de contemplation ou de substance, un petit coup de mous parfois. Ou de nombreuses interrogations mais qui ne sont pas tranchées finalement et fluctues tout le temps. Etc.
Peut-être ceux-là sont des athées "moux"...fluctuants, indécis. Oui. Plus proche d'un agnosticisme interrogatif. Mais ca n'en fait certainement pas des croyants "durs" non plus.
Tout le monde s'aveugle soi-même en fait
Je suis d'accord, on à tous des croyances, sociales, politiques, morale, etc ! Sans elles il n'y aurait pas de sociétés.
Néanmoins, sache tout de même que sans société , il n'y aurait pas de notion de dieu...
d'autant qu'à priori la bonne foi des athées vaut celle des croyants en effet, pourquoi donc les athées seraient-ils de mauvaise foi et les croyants de bonne foi ?
De quelle foi on parle la ? Je sais plus

Et le foi gras ?
En règle générale, les croyants pensent que les athées sont de mauvaise foi, disent que les athées ne veulent pas croire.
Beaucoup oui. Bien que croire ou ne pas croire en Dieu ne me parait pas être une simple question de volonté...
L'inverse est plus rare car, les athées en général ne sont pas sectaires, intolérants, comme le sont en général, les croyants.
Ca j'en suis pas si sure...Pour trainer dans des milieux athées
militants, certains sont de vrais teignes
