Re: Crise de la finance
Publié : 12 août 2011, 13:59
Les plans de relance économique ont toujours existé. Ici, ça fonctionne assez bien merci.Sylvain a écrit : Dans le sauvetage des banques, vous oubliez les plans de relance de l'économie. Toutes ces aides ont eu pour conséquence de rendre solvables des dettes que les banques avaient vis à vis d'entreprises industrielles. Tous ces plans ont eu des coûts énormes et ont ajouté aux déficits. Déficits ayant entraîné une baisse des notes des états et donc un renchérissement de leurs emprunts. Et je crois aussi que la BCE a avancé de l'argent gagé sur du papier plus ou moins pourri.
Encore une fois, en tant qu'actionnaire direct de banques et actionnaires indirect (via mon fond de pension), je suis particulièrement heureux de voir mes institutions financières faire assez d'argent pour me donner un rendement confortable tout en me garantissant des services dans les régions éloignés, services onéreux à offrir. Les années de profits juteux des banques d'affaire ne sont pas à négliger.Sylvain a écrit :Le problème de la nécessité du sauvetage des banques pour éviter la perte des dépôts des clients vient directement de la non séparation des banques de dépôt des banques d'affaires. C'est ce qui crée les établissements "too big to fall" qui peuvent faire ce qu'ils veulent car ils savent que le risque sera toujours couvert par les états qui n'ont pas le courage de faire face. Car pour les banques plus petites, c'est une par semaine qui a fermé aux usa.
Le prêt à 10 % est fait aux états qui ont vécus au-dessus de leurs moyens et ont été négligents. Le taux de prêt est établit en fonction du risque. Aussi simple que ça.Sylvain a écrit :Le système actuel où les banques empruntent à 1% à la banque centrale pour prêter à 10% aux états me semble délirant. Et le sentiment que j'ai de vous voir accepter ça comme étant naturel me trouble.
Ces 9 % représente la part de risque que prend la banque. Dans un porte-feuille équilibré, faut diversifié entre la sécurité et le risque. Si on n'a que du sécuritaire, on se trouve avec des rendements inférieurs à l'inflation, donc une perte net. Les agences de notations rendent un service essentiel, que ça vous plaise ou non.Sylvain a écrit :Si on réfléchit bien, ces 9% sont globalement un impôt privé décidé par les agences de notation (dont notre président décore les actionnaires).
Aucunement. Vous parlez sans connaître.Sylvain a écrit :On voit aussi que vous avez outre atlantique un autre problème, si les états ne s'endettent plus, vous ne touchez plus de retraite.
Les régimes publics et privés ne passent pas par les banques ici. Les régimes particuliers, parfois.Sylvain a écrit :En France, tant que le système par répartition était en forme, les cotisations passaient directement des salariés aux retraités sans transiter par l'intermédiaire des banques (donc sans leur payer une dîme).
A+