Re: homoparentalité
Publié : 16 mars 2017, 13:27
Merci pour ces éclaircissements, Kraepelin.Kraepelin a écrit :
C'est un terme qui ...
Merci pour ces éclaircissements, Kraepelin.Kraepelin a écrit :
C'est un terme qui ...
Oui, c'est mieux de placer des enfants dans des orphelinats que de les laisser crever dans la rue, on est d'accord. Reste que dans le cas général, et quand c'est possible, c'est encore mieux de le confier à des parents adoptifs responsables. Non ?issigi a écrit :mais j'imagine, pour répondre quand même à ta question, que dans certains contextes, un orphelinat sera toujours mieux, et pourrait être une solution, face aux millions d'enfants laissés à eux-mêmes.
Faut-il comprendre que, selon vous, un homosexuel est un mauvais citoyen, déséquilibré et immature ? Sur quelles bases fondez-vous cette opinion ?issigi a écrit :un fif peut-il être un bon parent ? ben coudon. un fif peut-il être un bon citoyen tant qu'à analyser ? est-il équilibré ? suffisamment mature pour prendre charge d'un enfant ?
La question de l'impact de l'homoparentalité (être élevé par un couple de personnes de même sexe) sur le développement de l'enfant, et celle de la méthodologie utilisée pour estimer cet impact, est le thème principal de cette enfilade. Par contre, que voulez-vous dire sur la morale de ceux qui étudient la question ?issigi a écrit :et du côté de l'enfant, quelles sont les répercutions sur son développement de grandir avec des fifs ? faudrait probablement aussi questionner la morale et la méthode d'analyse de ceux qui se penchent sur la question.
La question ici est celle de l'homoparentalité, c'est à dire des enfants élevés par un couple de même sexe. Avec en arrière plan la question d'autoriser ou non les couples homosexuels à adopter.issigi a écrit :a-t-on , par exemple, comparé des enfants élevés par des parents selon le degré de libido de ceux-ci? leur propension au fétichisme, sado-masochisme, ou à toute forme de sexualité considérée comme hors-norme ? et on ne parle que de sexualité ici. parlera-t-on de leur santé mentale ? ceux qui bouffent de la pilule comme des chips pour stabiliser leurs humeurs ? un bipolaire peut-il élever un enfant ? un schysophrène ? un chômeur ? un itinérant ?un meurtrier ? un pédophile ? woow..
Bel euphémisme. L'étude de Sullins soufre des mêmes biais rédhibitoire et manifestement volontaires que la tristement célèbre étude de Regnerus :Kraepelin a écrit :Frank a raison de reprocher à Sullins de tirer des conclusions en comparant des groupes mal appariés.
Généralisation abusive : Toutes ces études ne sont pas tirées d'échantillons non représentatifs. Frank ne "magnifie" pas ces résultats, il cite simplement l'état des recherches à ce jour.Kraepelin a écrit : Sullins a raison de reprocher à Frank de magnifier des résultats de recherches tirés d'échantillons non représentatifs (en fait, biaisés jusqu'à la garde)
Rappelons que, sur ce sujet, vous avez systématiquement cité, généralisé, exagéré, voir purement inventé des erreurs méthodologiques aux études donnant des résultats favorables à l'homoparentalité, et nié, ignoré ou minimisé les erreurs méthodologiques des études qui lui sont défavorable. Vous avez beau prendre une posture de scientifique neutre, il est manifeste, à vous lire, que vos positions sur le sujet sont clairement idéologiques.Kraepelin a écrit : Encore un autre bel exemple de foire d'empoignes où deux idéologues sont aussi sensibles aux erreurs méthodologiques du camp adverse qu'aveugles à leurs propres erreurs méthodologiques.
Magnifique procès d'intention.Kraepelin a écrit : Malheureusement, au lieu de consacrer sa carrière à la recherche de la vérité, elle s'est donné pour mission, dès le départ, de "prouver" scientifiquement ses convictions idéologique à l'effet de les couples de lesbiennes pouvaient offrir un aussi bon milieu pour le développement des enfants. Évidement, ce préjugé a ensuite souvent altéré son jugement scientifique, mais j'avais espéré qu'avec le recul elle formulerait au moins correctement la problématique. Dans ce texte (apparemment consacré à encenser ses propres travaux) elle reste superficielle et occulte tout ce qui pou faire obstacle à croisade.
C'est vrai ?- Sullins retire a posteriori de son groupe témoin tous les enfants élevés par des couples instables, alors qu'il les laisse dans son groupe cible.
Bien pire! Certains auteurs arrivent à faire publier des résultats tirés de recherches sur des sujets "fantômes" dont l'existence est franchement douteuse.Nicolas78 a écrit :C'est vrai ?- Sullins retire a posteriori de son groupe témoin tous les enfants élevés par des couples instables, alors qu'il les laisse dans son groupe cible.![]()
Nan mais ya des gens qui arrivent à se faire publier avec ca ?
Oui, et pas que celle-ci. Il y a aussi l'étude de Regnerus, par exemple, qui a été largement commentée ici, mais que Kraepelin défends becs et ongles. Et d'autres etudes de Sullin citées ici.Nicolas78 a écrit :C'est vrai ?- Sullins retire a posteriori de son groupe témoin tous les enfants élevés par des couples instables, alors qu'il les laisse dans son groupe cible.![]()
Nan mais ya des gens qui arrivent à se faire publier avec ca ?
Il y a pourtant des améliorations :Kraepelin a écrit :J'espérais qu'à force de se critiquer les uns les autres les protocoles s'amélioreraient. Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce n'est toujours pas le Pérou.
Salut Kraepelin, n'es tu pas d'accord avec cet extrait?Kraepelin a écrit : Un revue de Golombok plus décevante . Je vous la met en spoiler pcq l'article est difficile d'accès
(extrait de la conclusion)
From a theoretical perspective, what these studies tell us is that the number, gender, sexual orientation and biological relatedness of parents to their children are less influential in children’s psychological development than are family processes such as the quality of family relationships and the social environment in which the children are raised (see Figure 1).
La question est bonne, même si la réponse n'est pas simple.spin-up a écrit : Salut Kraepelin, n'es tu pas d'accord avec cet extrait?
Je crois que la qualité affective de l'environnement familial et socio-économique a plus d'influence sur le développement psychologique de l'enfant que le genre, l'orientation sexuelle, la parenté biologique ou le nombre de parents. Par contre, je ne crois pas que ce soit "fermement établi" comme du tapis mur à mur. Je ne crois pas non plus qu'une influence prépondérante efface l'influence des autres variables. Il y a, en tout cas, plus de recherche à effectuer autour de la question de la réussite scolaire aux cycles secondaires et poste secondaire et aussi de la capacité d'entrer en intimité une fois adulte. Nos résultats préliminaires dans ces deux cas sont inquiétant ****.spin-up a écrit : Ne crois tu pas qu'il est fermement établi que la qualité de l'environnement familial et socio-economique a plus d'influence sur le developpement psychologique de l'enfant que le genre, l'orientation sexuelle, la parenté biologique ou le nombre de parents?
Pourquoi n'en avez vous jamais fait mention dans ce sujet ? Pourquoi avez vous affirmé, au contraire, que la théorie (vous avez nommément cité Piaget et la théorie de l'attachement) prévoyait un impact négatif de l'homoparentalité sur le développement de l'enfant ? Pourquoi n'avez vous jamais répondu quand on vous a demandé les références précises de ces prévisions ?Kraepelin a écrit :. J'ai, bien sûr, des croyances issues de ma pratique professionnelle qui vont presque ne ce sens,
Kraepelin a écrit :. Nous avions, par exemple, une masse de donnés empiriques qui montraient plutôt que les enfants issus de familles monoparentales avaient bien plus de problèmes que les autres.
Dans ce cas, pourquoi persistez vous à vous réclamez d'études sur l'homoparentalité qui introduisent volontairement des biais sur la stabilité de l'environnement familial ?Kraepelin a écrit :Je crois que la qualité affective de l'environnement familial et socio-économique a plus d'influence sur le développement psychologique de l'enfant que le genre, l'orientation sexuelle, la parenté biologique ou le nombre de parents.
A ce jour, avez-vous connaissance d'études qui montrent une influence de l'homoparentalité indépendamment de la stabilité de l'environnement familial ? Si oui, pourquoi ne les avez-vous pas cité ici ? Si non, pourquoi pensez-vous qu'il existe une telle influence ?Kraepelin a écrit :Je ne crois pas non plus qu'une influence prépondérante efface l'influence des autres variables.
Plus haut, vous avez largement cité et défendu les études de Regnerus, d'Allen et de Sullin, pour lesquelles on vous a largement montré qu'elles introduisaient volontairement des biais rédhibitoire sur la stabilité de l'environnement familial, entre autres biais.Kraepelin a écrit :Il y a, en tout cas, plus de recherche à effectuer autour de la question de la réussite scolaire aux cycles secondaires et poste secondaire et aussi de la capacité d'entrer en intimité une fois adulte. Nos résultats préliminaires dans ces deux cas sont inquiétant ****.
****Nous en avons parler plus haut
Il y a d'un coté des parametres A dont l'effet est très solidement demontré.Kraepelin a écrit :Par contre, je ne crois pas que ce soit "fermement établi" comme du tapis mur à mur. Je ne crois pas non plus qu'une influence prépondérante efface l'influence des autres variables.
Tu palres de Sullins?Kraepelin a écrit :Nos résultats préliminaires dans ces deux cas sont inquiétant ****.
****Nous en avons parler plus haut
Il y a un autre biais énorme dans la discussion sur ce forum, un biais de sélection dans les études qu'on regarde. On n'a pas fait une revue systématique de la littérature sur le sujet, toutes les études qu'on a examinées ici ont été apportées par les participants, et pour la plupart par Kraepelin.spin-up a écrit :C'est un gros biais que tu appliques la: "Toutes les recherches sur le sujet sont de mauvaises qualité mais je vais quand meme garder celles qui vont dans mon sens pour me faire un avis."
À condition que tes variables A et B soient bien mesurées. Est-ce l'impression que tu as?spin-up a écrit :Il y a d'un coté des parametres A dont l'effet est très solidement demontré.Kraepelin a écrit :Par contre, je ne crois pas que ce soit "fermement établi" comme du tapis mur à mur. Je ne crois pas non plus qu'une influence prépondérante efface l'influence des autres variables.
De l'autres des paramètres B pour lesquels rien de convaincant n'a été démontré, dès qu'on corrige pour l'effet des paramètres A.
Je n'ai pas de problème a affirmer que l'effet des parametres B, dans l'eventualité ou il existe, est significativement inferieur a celui des paramètres A.
Es-tu en accord avec elle? Cela a t-il des implications sur la mesure "A" et "B" ?A genuine limitation of the existing body of research is that the majority of stupides have relied on volonteer or convenience samples... Golombok 2003
Non, de Sirota 2009 et de Allen 2013* Sirota ne disposait pas d'un échantillon probabiliste, mais ses résultats inquiétant vont dans le sens de l'expérience clinique** et commandent une nouvelle recherche de meilleur qualité. L'échantillon de Allen, lui, est probabiliste.spin-up a écrit :Tu palres de Sullins?Kraepelin a écrit :Nos résultats préliminaires dans ces deux cas sont inquiétant ****.
****Nous en avons parler plus haut
Bref, double standard, encore une fois. Le biais de sélection rends une étude biaisé jusqu'à la garde quand son résultat vous déplais, et en fait une "étude préliminaire" quand il vous convient.Cogite Stibon a écrit : Des sources ?
A, voilà :Intéressant, surtout quand on les rapproche de votre affirmation de l'autre jour :Kraepelin a écrit :Sirota T, (2009) Adult attachment style dimensions in women who have gay or bisexual fathers. Arch Psychiatr Nurs 23(4): pp 289-97
Allen D.W.(1993) High school graduation rates among children of same-sex households.Rev Econ Household
Je les décrit comme «préliminaires» parce qu'elles présentent un biais de sélection,Vos résultats préliminaires sont donc, selon vos propres critères, ininterprétables.Kraepelin a écrit :Nous ne sommes pas beaucoup à admettre que le biais de sélection rend les résultats non généralisables et conséquement ininterprétables.
Etude jamais citée ici, et non disponible sur internet. Rien dans le titre ne dis qu'elle s'intéresse à l'homoparentalité, et, vu sa date (1980),c'est peu probable. Vous pouvez nous en citez les passages pertinents ?Kraepelin a écrit : **Clerk G. Le couple parental et le développement psycho-sexuel de l'enfant, dans Saucier et al. (1980) L'enfant, Exploration récentes en psychologie du développement. Presse de l'université de Montréal, pp 99-118.