Re: Au sujet de l'historicité de tout et rien
Publié : 22 mai 2009, 14:32
Question compliqué en fait. L'histoire est une discipline de science humaine ce qui veut dire qu'elle n'a pas les même critère d'objectivité que les sciences empirique, essentiellement parce qu'elle ne peut jamais être complètement objective.
Les théories (quoi qu'on parle plutôt d'hypothèse ou d'explication en histoire) n'ont pas le caractère absolu de la science empirique en ce sens où l'historien fait face en permanence au fait qu'il sait qu'il n'a toujours que des pièce d'un puzzles qu'il doit tenter de reconstituer et donc, qu'il est amené à faire preuve d'imagination et d'interprétation et donc qu'il n'est pas complètement objectif.
Ce qui fait la valeur d'une hypothèse c'est sa vraisemblance par rapport à l'ensemble des sources qui la valide ou non(comme pour les théories scientifique, un élément qui semble invalider une théorie est d'abord vu comme un problème incompris dans le cadre de l'hypothèse avant d'être un élément d'invalidation). C'est la même chose qu'en science, où une théorie explique des faits et peut être revue à la lumière de nouveau fait.
Pour l'histoire, c'est évidement un critère qui n'est pas complètement objectif puisque l'on a jamais toute les sources relatant un fait, au contraire de la science qui a des faits entiers et donc, plusieurs explications peuvent se supperposer sans pour autant qu'il y en ait une qui invalide l'autre de façon formelle. C'est ce qui fait de l'histoire une science humaine et une discipline littéraire, à savoir le coté subjectif de la reconstitution du puzzles malgré les pièces manquantes.
Pour ce qui est de la validité d'une source, il faut bien comprendre qu'une source possède plusieurs niveau de lecture, on ne tient pas uniquement compte de ce que raconte la source.
Le premier niveau de lecture sera la source dans son entier, c'est ce qu'on appelle la critique externe. On se pose la question de savoir d'où vient la source,qui l'a écrit, dans quel contexte, pourquoi, comment, s'il s'agit d'un authentique ou d'un faux (les faux ayant de l'intérêt en histoire si on sait comment les utiliser), si le document est altérer ou non....
Bref, tout ce qui permet de définir avec précision ce qu'est exactement la source.
Le second niveau est ce qu'on appelle la critique interne, qui est plus subjective, à savoir l'interprétation de ce qui est écrit à la lumière de ce que l'on sait du contexte d'écriture, l'analyse du fait rapporter, du style employé, la mise en contexte du fait rapporté (qui est différente de la mise en contexte de la source) ....
Bref, tout ce qui permet de définir avec précision ce que dit la source et de quelle manière. Cette critique est évidement à faire après la critique externe, car si on sait que le document est un faux, l'interprétation de l'évènement rapporter sera tout autre.
A partir de ces deux niveaux, on peut déterminer l'intérêt de la source dans le cadre d'une recherche, mais on ne parle jamais réellement de validité ou non de la source car même un document falsifier peut avoir un intérêt.
Par exemple, un historien qui étudierait l'historicité de Jésus (pour reprendre le thème en vogue) peut tomber sur des faux très récent et l'intéret sera donc extrêmement limité dans le cadre d'un étude de ce thème, par contre, un faux du 1er siècle sera très interessant.
L'intérêt est déterminé par plusieurs choses:
-la date (contemporain ou pas du fait et proche ou non du thème étudié)
-la fiabilité du document
La encore, ça n'a rien d'absolue et ça dépend du thème d'étude. Un document peu fiable et très ancien par rapport à un fait n'a pas d'intérêt pour un historien du fait, mais en aura pour un historien de l'historiographie du fait ou pour une étude d'un fait et de sa transmission au travers des âges.
Voilà pour ce que je peux en dire. De manière générale, la méthode historique est bien plus compliqué et rigoureuse (dans ce quel demande) que la méthode scientifique parce qu'elle doit faire face à la subjectivité que l'on ne peut jamais totalement enlever et, de ce fait, fait facve à bien plus d'erreur que pour l'application de la méthode scientifique et donc à bien plus de controverse.
Je ne sais pas si c'était très clair, mais je peux essayer de répondre à des points de détail au cas où.
Les théories (quoi qu'on parle plutôt d'hypothèse ou d'explication en histoire) n'ont pas le caractère absolu de la science empirique en ce sens où l'historien fait face en permanence au fait qu'il sait qu'il n'a toujours que des pièce d'un puzzles qu'il doit tenter de reconstituer et donc, qu'il est amené à faire preuve d'imagination et d'interprétation et donc qu'il n'est pas complètement objectif.
Ce qui fait la valeur d'une hypothèse c'est sa vraisemblance par rapport à l'ensemble des sources qui la valide ou non(comme pour les théories scientifique, un élément qui semble invalider une théorie est d'abord vu comme un problème incompris dans le cadre de l'hypothèse avant d'être un élément d'invalidation). C'est la même chose qu'en science, où une théorie explique des faits et peut être revue à la lumière de nouveau fait.
Pour l'histoire, c'est évidement un critère qui n'est pas complètement objectif puisque l'on a jamais toute les sources relatant un fait, au contraire de la science qui a des faits entiers et donc, plusieurs explications peuvent se supperposer sans pour autant qu'il y en ait une qui invalide l'autre de façon formelle. C'est ce qui fait de l'histoire une science humaine et une discipline littéraire, à savoir le coté subjectif de la reconstitution du puzzles malgré les pièces manquantes.
Pour ce qui est de la validité d'une source, il faut bien comprendre qu'une source possède plusieurs niveau de lecture, on ne tient pas uniquement compte de ce que raconte la source.
Le premier niveau de lecture sera la source dans son entier, c'est ce qu'on appelle la critique externe. On se pose la question de savoir d'où vient la source,qui l'a écrit, dans quel contexte, pourquoi, comment, s'il s'agit d'un authentique ou d'un faux (les faux ayant de l'intérêt en histoire si on sait comment les utiliser), si le document est altérer ou non....
Bref, tout ce qui permet de définir avec précision ce qu'est exactement la source.
Le second niveau est ce qu'on appelle la critique interne, qui est plus subjective, à savoir l'interprétation de ce qui est écrit à la lumière de ce que l'on sait du contexte d'écriture, l'analyse du fait rapporter, du style employé, la mise en contexte du fait rapporté (qui est différente de la mise en contexte de la source) ....
Bref, tout ce qui permet de définir avec précision ce que dit la source et de quelle manière. Cette critique est évidement à faire après la critique externe, car si on sait que le document est un faux, l'interprétation de l'évènement rapporter sera tout autre.
A partir de ces deux niveaux, on peut déterminer l'intérêt de la source dans le cadre d'une recherche, mais on ne parle jamais réellement de validité ou non de la source car même un document falsifier peut avoir un intérêt.
Par exemple, un historien qui étudierait l'historicité de Jésus (pour reprendre le thème en vogue) peut tomber sur des faux très récent et l'intéret sera donc extrêmement limité dans le cadre d'un étude de ce thème, par contre, un faux du 1er siècle sera très interessant.
L'intérêt est déterminé par plusieurs choses:
-la date (contemporain ou pas du fait et proche ou non du thème étudié)
-la fiabilité du document
La encore, ça n'a rien d'absolue et ça dépend du thème d'étude. Un document peu fiable et très ancien par rapport à un fait n'a pas d'intérêt pour un historien du fait, mais en aura pour un historien de l'historiographie du fait ou pour une étude d'un fait et de sa transmission au travers des âges.
Voilà pour ce que je peux en dire. De manière générale, la méthode historique est bien plus compliqué et rigoureuse (dans ce quel demande) que la méthode scientifique parce qu'elle doit faire face à la subjectivité que l'on ne peut jamais totalement enlever et, de ce fait, fait facve à bien plus d'erreur que pour l'application de la méthode scientifique et donc à bien plus de controverse.
Je ne sais pas si c'était très clair, mais je peux essayer de répondre à des points de détail au cas où.