Page 13 sur 13

Re: BOKO UQAM!

Publié : 08 juin 2015, 23:47
par MadLuke
Talisker a écrit :
MadLuke a écrit :Je me demande juste pourquoi parler d'un indice essayant de chiffrer la richesse dans la conversation, je ne voix pas lien.
Ouai, la question c'était la création de richesse*, mais j'ai vrillé sur les mesures. Finalement, si j'ai bien compris, pour créer de la richesse il suffit de produire quelque chose qui réponde à une demande.

*enfin à la base c'était pas du tout ça. :a2:
C'est bien dit je pense votre définition. Que cette production soit chiffré dans une statistique ou non, marchandé en dollar ou non, n'est pas obligatoire pour en faire richesse.

Bien: Stricto sensu, un bien est une chose utilisable pour combler un besoin ou un désir.
Création de richesse = création de bien = création de chose utilisable pour combler un besoin ou un désir.

Du moins, c'est ce que j'ai toujours pensé.

Re: BOKO UQAM!

Publié : 09 juin 2015, 00:15
par Talisker
Oui, j'ai mis du temps à comprendre. J'avais un peu déplacé le problème. L'idée qui me taraude c'est qu'il y a des demandes ou des moyens de production qui sont plus "néfastes" que d'autres. J'ai l'impression que cette définition de la création de richesse est limitée parce qu'elle n'est pas très regardante sur les conséquences de la demande ou de la production.
Du coup c'est la polysémie du mot "richesse" mon problème.

Re: BOKO UQAM!

Publié : 09 juin 2015, 00:29
par Martin pécheur
Talisker a écrit :Oui, j'ai mis du temps à comprendre. J'avais un peu déplacé le problème. L'idée qui me taraude c'est qu'il y a des demandes ou des moyens de production qui sont plus "néfastes" que d'autres. J'ai l'impression que cette définition de la création de richesse est limitée parce qu'elle n'est pas très regardante sur les conséquences de la demande ou de la production.
Du coup c'est la polysémie du mot "richesse" mon problème.
Tout est dans la méthode comme en science ( économique) Mais toi et moi savons que l'accélération des cycles de production crée beaucoup de biens et services et que la plus value produite sera l'objet d'une répartition en fonction du statut social. Donc même si les besoins sont satisfaits, puisque nous avons la science et la connaissance pour nous sustenter, il est important d'encourager la consommation car la production permet de dégager une plus value sociale avec un mode de redistribution aristocratique. Mais si j'avais à choisir entre l'opulence et la pénurie... J'opule!

Euh! Je me suis plagié là ou j'ai pensé par moi même?

On a le monde qu'on se donne et qu'on mérite.

Re: BOKO UQAM!

Publié : 09 juin 2015, 00:43
par Talisker
Martin pécheur a écrit :Donc même si les besoins sont satisfaits, puisque nous avons la science et la connaissance pour nous sustenter, il est important d'encourager la consommation car la production permet de dégager une plus value sociale avec un mode de redistribution aristocratique. Mais si j'avais à choisir entre l'opulence et la pénurie... J'opule!
Moi aussi. J'ai pas de problème avec l'augmentation de l'activité économique, je veux juste encourager ou décourager certain secteurs ou certaines méthodes en fonction de leur mérite.

Re: BOKO UQAM!

Publié : 09 juin 2015, 00:53
par Martin pécheur
Talisker a écrit :
Martin pécheur a écrit :Donc même si les besoins sont satisfaits, puisque nous avons la science et la connaissance pour nous sustenter, il est important d'encourager la consommation car la production permet de dégager une plus value sociale avec un mode de redistribution aristocratique. Mais si j'avais à choisir entre l'opulence et la pénurie... J'opule!
Moi aussi. J'ai pas de problème avec l'augmentation de l'activité économique, je veux juste encourager ou décourager certain secteurs ou certaines méthodes en fonction de leur mérite.
Le passage que tu cites était ironique. Mais j'admet que j'aurais pu peser plus fort sur le crayon.

Re: BOKO UQAM!

Publié : 09 juin 2015, 01:28
par Talisker
Martin pécheur a écrit :Le passage que tu cites était ironique. Mais j'admet que j'aurais pu peser plus fort sur le crayon.
Alors que dis-tu? Parce que rien n'a l'air particulièrement pertinent... ou alors je comprend pas.

Ce que je dis c'est que la définition que j'ai donné de la création de richesse (on devrait pouvoir faire mieux) ne prend pas suffisamment en compte le coût des externalités.