Talisker a écrit :
"Vous êtes complètement fada, la vapeur d'eau, les nuages, les aérosols, ça fait un paquet d'années que les climatologues les prennent en compte pour construire leurs modèles de prédictions. En plus les aérosols (atmosphériques + anthropiques) ont globalement un effet refroidissant sur le climat, ils masquent le réchauffement climatique, idem pour les volcans.
Vous ne faites que balancer un lien vers un article scientifique en voulant nous faire croire qu'il va dans votre sens, alors que non. Il faudrait développer votre argumentation au moins un petit peu - sinon c'est bien normal que personne ne vous prenne au sérieux.
Svensmark et son équipe ont élaboré une théorie très intéressante et novatrice sur le rôle des rayons cosmiques pour la formation des nuages dans la troposphère : le flux de rayons cosmiques dépend, sur les longues périodes de temps, de la position du système solaire dans la Voie Lactée. Ce flux est modulé en fonction du vent solaire généré par l’activité du soleil. Quand le soleil est actif (taches nombreuses), le vent solaire est plus intense et bloque une partie du flux GCR – Galactic Cosmic Rays-, ce qui a pour effet de réduire la formation des nuages d’altitude et de basse troposphère, donc de réchauffer la planète, et inversement.
Svensmark et son équipe ont procédé à des expérimentations en laboratoire (projet SKY), qui ont permis de conclure favorablement, avec des limitations, sur le rôle de catalyseur des rayons cosmiques pour la formation d’aérosols.
Un projet de grande envergure a été lancé au CERN, le projet CLOUD, avec la participation de 17 institutions de divers pays (Allemagne, Portugal, Finlande, Autriche, Suisse, Italie, USA et Russie), mais, curieusement, sans la France…
Une première série d’essais a mené à la publication d’un article dans Nature, revue scientifique connue pour ses positions très orientées en faveur du GIEC. L’article a été proposé le 9 septembre 2010 et publié le 24 août 2011. Comme CLOUD pose problème aux modélisations du GIEC, les discussions bilatérales ont été longues et difficiles, ce qui laisse à penser que des compromis ont été négociés, afin de ne pas trop pénaliser l’image du GIEC.
Voici, de manière synthétique, les résultats de CLOUD :
1. A plusieurs km d’altitude, la présence de vapeur d’eau et d’acide sulfurique permet la création d’agrégats qui vont engendrer la formation de gouttelettes d’eau liquide. Le taux de formation de ces agrégats est augmenté d’un facteur de 2 à 10, voire plus, par les rayons cosmiques (GCR – Galactic Cosmic Rays).
2. En basse troposphère (altitude de l’ordre de 1 km), la présence de vapeurs d’acide sulfurique et d’ammoniaque, même avec un flux GCR ne suffit pas à expliquer la formation des nuages bas. En effet la nucléation observée pour la basse troposphère dans l’enceinte CLOUD se produit à des taux d’un dixième à un millième plus faibles que dans la réalité, même avec un apport GCR.
3. Il existe donc, pour la basse troposphère, des vapeurs nucléantes qui ne sont pas identifiées, et cette identification fera l’objet d’une recherche expérimentale dans la suite du projet CLOUD.
4. Le processus adopté par les modèles numériques pour la nucléation en basse troposphère, qui ne prenait en compte que l’acide sulfurique et l’ammoniaque, est donc erroné.
Il est tout-à-fait anormal qu’aucun média n’ait parlé de la théorie de Svensmark et du projet CLOUD. Au lieu de cela, on nous prévoit les pires calamités, comme la diminution des lézards dans le Midi, la disparition de l’arabica, celle des pandas, l’engloutissement des îles du Pacifique (mais, curieusement, jamais celles de nos îles basses : Ré, les Glénan, Sein, car cela est plus facile à vérifier que loin de nous dans le Pacifique….), la raréfaction des ressources halieutiques (en « oubliant » les effets de la surpêche), la sécheresse, les inondations, les tempêtes, la neige, le vent, le blizzard, …. bref, tout et n’importe quoi"…