PARKONTEL a écrit :
PhilippeL a écrit :
On laisse passer le faux dilemme "Être d'avis quel le niveau moyen d'intelligence de toutes les races est identique" à "Être raciste".
Vous réduisez le débat à ce qu'il n'est pas : égalitaristes contre racistes.
Non, j'ai simplement dit qu'on avait fait ce faux dilemme,
exemple ici. Je n'ai pas dit que le débat devait être réduit à ça.
PARKONTEL a écrit :
PhilippeL a écrit :
Toutefois, contrairement à certains d'entre-vous (difficile de dire lesquelles, vos positions ne sont pas explicites), je considère que le QI n'est pas un ramassis de n'importe quoi
Caricature. Personne n'a dit que le QI était un ramassis de n'importe quoi.
Hans l'a dit :
Hans a écrit :Que des scientifiques considèrent ces tests comme outil de mesure de l'intelligence ne change rien quand au fait qu'ils se plantent complètement. Déjà rien que définir ce que l'on entend par intelligence n'est de loin pas évident sachant que le terme «intelligence» est un terme générique et affirmer que l'on peut mesurer, via une série de test sur papier et exprimer cette mesure avec un seul chiffre, un ensemble d'aptitudes qui se développent et manifestent de manières extrêmement diverses et variées, c'est tout simplement n'importe quoi.
PARKONTEL a écrit :
PhilippeL a écrit :
Que la totalité de la variation soit liée aux biais culturels me semble une affirmation toutefois beaucoup trop forte.
Peut être mais comment en être sur ?
Il est là le problème. Soient les 2 affirmations suivantes :
A- La totalité de la variation des résultats aux tests de QI (moyennes de races) est liée aux biais culturels.
B- Une partie de la variation des résultats aux tests de QI (moyennes de races) reflète un écart réel de QI.
Le fardeau de la preuve ne revient pas plus à A qu'à B. Pour A comme pour B, difficile d'en être
SÛR SÛR. En raison de plusieurs arguments (ex.: succès des asiatiques aux tests nord-américains, efforts scientifiques pour concevoir des tests les moins biaisés possibles, etc.), B m'apparait plus probable. C'est tout. Je n'en suis pas sûr. Toi, es-tu sûr de A?
PARKONTEL a écrit :
Depuis 30 ans l'écart entre les QI des blancs et des noirs s'est réduit de 5 à 6 points :
http://www.brookings.edu/views/papers/d ... 619_iq.pdf.
Pourquoi la tendance ne se poursuivrait pas et que, d'ici 60 ans, le QI des noirs et des blancs soient identiques ? Si vous avez des arguments pour affirmer que cet hypothétique scénario est impossible, parce que les noirs sont génétiquement moins intelligents que les blancs, je suis prêt à les écouter.
À long terme, je m'attends aussi à ce que la tendance soit convergente. Je crois que la réussite à un test de QI, comme celle à un examen scolaire, est le produit de l'inné et de l'acquis. Le lien entre volume crânien et QI me semble
assez établi. C'est le lien entre volume crânien et races (les fameux 3 grands clusters, noirs, asiatiques et blancs) qui m'apparait beaucoup moins bien établi. Rushton semble être à peu près le seul à avoir produit de multiples études sur le sujet et sa méthodologie a été lourdement critiqué dans certaines d'elles. Ces fameux 3 grands clusters sont possiblement beaucoup trop diffus pour isoler de façon significative des différences génétiques. En isolant des sous-groupes génétiques plus distants sur des traits liés à l'intelligence (
exemple), on pourrait probablement contraster cette différence.
HarryCauvert a écrit :des chercheurs persistent à considérer comme utile et réaliste le découpage de l'humanité sur la base de différences "raciales" superficielles (mais bien visibles: cheveux, formes des yeux, couleur de la peau) sans se poser de questions sur la pertinence, à notre époque, de ce découpage hérité de notre histoire [petite note au passage: je ne nie pas les variations au sein de notre espèce, par contre je nie la pertinence du concept de "races humaines", concept fondé sur quelques critères physiques tout à fait mineurs mais susceptibles d'impressionner les explorateurs de jadis...]
J'ai un peu répondu à cela plus haut, je crois aussi qu'on aurait avantage à mieux découper les groupes (par exemple, en utilisant la "segmentation" des
haplogroupes (merci à Feel!) si l'on veut étudier des différences d'ordre génétique.