Re: réductionisme
Publié : 17 déc. 2014, 12:18
OK 
Si je ne suis pas d'accord avec ABC, ce n'est pas sur ce point.Cogite Stibon a écrit :...
Dans ce cas, la vitesse scalaire de l'horloge mobile est bien constante, mais sa vitesse vectorielle change continuement de direction. Elle a donc, toujours dans le référentiel inertiel, une accélération constante dirigée vers le centre du cercle.
...
(rotation d'un satellite au tour de la terre : il n'y a pas d'accélération liée à la rotation car l'accélération de gravité annule localement l'accélération centrifuge, le déplacement est bien inertiel), soit au cas d'un univers globalement courbe (concept théorique compatible avec la RR mais amha à éviter ici, compte-tenu de la complexité des hypothèses qu'il faut ajouter)
Principe d'équivalence : une accélération liée à une variation de vitesse est strictement équivalente à une accélération de gravité. Quand les deux s'annulent, le mouvement est bien inertiel, l'objet suit la géodésique !Psyricien a écrit :...
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1) Si le vecteur vitesse change au cours du temps (norme ou direction) ... c'est qu'il y a accélération, puisque c'est justement le définition d'une accélération.
La RG est implicitement cachée dans la RR : tout changement de référentiel implique une accélération.2) La RR ne parle pas d'Univers courbé ... c'est la RG qui en parle.
soit au cas d'un univers parfaitement plat, dont la métrique est donc celle de Minkowski, mais dont la topologie de la partie spatiale (un espace-temps statique hypertorique par exemple) permet au jumeau de Langevin en mouvement inertiel le long d'un "grand cercle" de retrouver son jumeau immobile et de s'apercevoir, sans avoir jamais eu a accélérer, que son jumeau immobile a vieilli plus que lui.Exnihiloest a écrit :Le cas d'ABC correspond soit au cas que j'ai cité (rotation d'un satellite au tour de la terre : il n'y a pas d'accélération liée à la rotation car l'accélération de gravité annule localement l'accélération centrifuge, le déplacement est bien inertiel), soit au cas d'un univers globalement courbe (concept théorique compatible avec la RR mais amha à éviter ici, compte-tenu de la complexité des hypothèses qu'il faut ajouter),
Bien sûr. Mais le recours à cette accélération (sans effet sur la norme de la vitesse) pour expliquer le ralentissement d'une horloge qu'on fait tourner à vitesse (de norme) constante v le long d'un cercle tracé dans un référentiel inertiel n'est pas pertinent. Le ralentissement en (1-v²/c²)^(1/2) de la trotteuse de l'horloge ne dépend que de v et non de l'accélération centripète v²/R. En augmentant R, on peut d'ailleurs rendre cette accélération aussi petite qu'on le veut tout en maintenant exactement le même ralentissement de la trotteuse.Cogite Stibon a écrit : Un objet qui tourne le long d'un cercle dans un référentiel change de vitesse dans ce référentiel, puisque la vitesse change de direction. Et un changement de vitesse, ça veut nécessairement dire une accélération, par définition de cette dernière.
C'est ça.Cogite Stibon a écrit : Moi ce que j'avais compris, d'après la description d'ABC, c'est :
1. un référentiel inertiel
2. un cercle tracé dans ce référentiel
3. une horloge qui parcourt ce cercle à une vitesse (scalaire) constante
4. une autre horloge fixe dans ce référentiel.
Non, non. Tant qu'on ne fait pas intervenir la gravitation, on peut utiliser la Relativité Restreinte. Comme le dit Curieux :Cogite Stibon a écrit :Les équations de la RR ne permettent pas de passer des mesures de la première horloge à celles de la deuxième. Il faut utiliser les équation de la RG dans ce cas.
Ca reste d'ailleurs vrai même dans l'espace-temps vide, plat et statique hypertorique. Il s'agit d'une variété pseudo-riemanienne, parfaitement plate. Pourtant, en raison du caractère non simplement connexe de la topologie de sa partie spatiale (cet espace-temps possède un feuilletage unique en feuillets 3D de simultanéité hypertoriques), cet espace-temps ne respecte pas globalement l'invariance de Lorentz. Cette particularité permet d'exhiber (dans cet espace-temps pourtant tout aussi plat que l'espace-temps de Minkowski) un référentiel inertiel unique immobile (dans un passé maintenant presque lointain ça a donné lieu à quelques discussions un peu pénibles sur un forum de physique non modéré).Curieux a écrit :On ne prend que la vitesse instantanée par rapport au sol et rien de plus. Et le constat expérimental correspond bien à gamma = 1 / sqr(1-v²/c²)
Sache que ça reste toujours la bonne réponse (dans l'espace-temps de Minkowski et, localement seulement, dans les variétés riemanniennes).richard a écrit :Salut! sachez que je cherche toujours quelle est la bonne proposition de la RE:
1. Les effets de "dilatation" des durées et de contraction des longueurs sont réels et réciproques.
Non, c'est bien la première proposition la bonne. La terre est considérée, à titre d'approximation, comme en mouvement inertiel d'où son rôle privilégié. La fusée, si elle revient sur terre, n'est pas un référentiel inertiel.richard a écrit :quelle est la bonne proposition de la RE ?[/url]:
3. Ils [les effets relativistes] sont réels et univoques.
en pratique c'est la troisième proposition qui est retenue: le train roule sur la voie "immobile", la fusée s'éloigne de la Terre "immobile": la fusée "change" de référentiel, mais pas la Terre.
C'est ça.richard a écrit :Salut ABC! tu as écrit que "les effets de dilatation des durées et de contraction des longueurs sont réels et réciproques (dans l'espace-temps de Minkowski et, localement seulement, dans les variétés riemanniennes)". Aussi peut-on dire que le temps passe plus lentement sur Neptune que sur Terre [du point de vue des mesures réalisées par des observateurs au repos vis à vis de la terre] et qu'il passe plus lentement sur Terre que sur Neptune [du point de vue des mesures réalisées par des observateurs au repos vis à vis de Neptune].
Du point de vue d'observateurs considérés approximativement comme inertiel et au repos vis à vis de la lune, le temps s'écoule plus lentement sur la terre et sur Neptune que sur la lune. C'est toujours dans "l'autre référentiel inertiel" que le temps s'écoule plus lentement et que les règles sont contractées par la contraction de Lorentz.richard a écrit :Et que dirais quelqu'un qui n'habite ni sur Terre, ni sur Neptune, un sélénite par exemple?
Il ne dirait rien, le son ne se propage pas dans le vide.richard a écrit :Et que dirais quelqu'un qui n'habite ni sur Terre, ni sur Neptune, un sélénite par exemple?
Ça j'entends bien! mais je vais résumer ma position. Comme Neptune est en mouvement par rapport à la Terre, le temps passe plus lentement sur Neptune que sur Terre. Comme la Terre est en mouvement par rapport à Neptune, le temps passe plus lentement sur la Terre que sur Neptune, donc le temps passe plus vite sur Neptune que sur Terre. Ma question est donc: comment le temps peut-il passer à la fois plus lentement et plus vite sur Neptune que sur Terre? Me fais-je bien comprendre?ABC a écrit :C'est toujours dans "l'autre référentiel inertiel" que le temps s'écoule plus lentement et que les règles sont contractées par la contraction de Lorentz.
Réponse HS !Exnihiloest a écrit :Principe d'équivalence : une accélération liée à une variation de vitesse est strictement équivalente à une accélération de gravité. Quand les deux s'annulent, le mouvement est bien inertiel, l'objet suit la géodésique !Psyricien a écrit :...
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1) Si le vecteur vitesse change au cours du temps (norme ou direction) ... c'est qu'il y a accélération, puisque c'est justement le définition d'une accélération.
La RR n'a nulle besoin du principe d'équivalence. La RG le requiert !La RG est implicitement cachée dans la RR : tout changement de référentiel implique une accélération.2) La RR ne parle pas d'Univers courbé ... c'est la RG qui en parle.
Sauf que, selon la relativité, la variation du temps est basé par rapport a un objet qui bouge pas. Plus l'objet va vite, plus le temps s’écoule lentement. Par exemple :richard a écrit :Ça j'entends bien! mais je vais résumer ma position. Comme Neptune est en mouvement par rapport à la Terre, le temps passe plus lentement sur Neptune que sur Terre. Comme la Terre est en mouvement par rapport à Neptune, le temps passe plus lentement sur la Terre que sur Neptune, donc le temps passe plus vite sur Neptune que sur Terre. Ma question est donc: comment le temps peut-il passer à la fois plus lentement et plus vite sur Neptune que sur Terre? Me fais-je bien comprendre?
J'ai une question moi aussi:richard a écrit :Comme Neptune est en mouvement par rapport à la Terre, le temps passe plus lentement sur Neptune que sur Terre. Comme la Terre est en mouvement par rapport à Neptune, le temps passe plus lentement sur la Terre que sur Neptune, donc le temps passe plus vite sur Neptune que sur Terre. Ma question est donc: comment le temps peut-il passer à la fois plus lentement et plus vite sur Neptune que sur Terre? Me fais-je bien comprendre?
C'est bien ce qui me gêne dans la RE, les objets qui ne "bougent pas".f.didier a écrit :Sauf que, selon la relativité, la variation du temps est basé par rapport a un objet qui bouge pas.
Toujours dans "l'autre fusée".f.didier a écrit :Deux fusées (A et B) dans l'espace s'éloignent l'une de l'autre à la vitesse 0.5 c. Dans quelle fusée le temps passe-t-il le plus lentement ?
Oui. Tu crois que:richard a écrit :Comme Neptune est en mouvement par rapport à la Terre, le temps passe plus lentement sur Neptune que sur Terre. Comme la Terre est en mouvement par rapport à Neptune, le temps passe plus lentement sur la Terre que sur Neptune, donc le temps passe plus vite sur Neptune que sur Terre. Ma question est donc: comment le temps peut-il passer à la fois plus lentement et plus vite sur Neptune que sur Terre? Me fais-je bien comprendre?
Oui, je te comprendsrichard a écrit :C'est bien ce qui me gêne dans la RE, les objets qui ne "bougent pas".
Si j'ai à peu prêt compris, pour un voyageur de la fusée A c'est dans la fusée B que le temps s'écoule plus lentement et réciproquement et si elles sont toutes les deux partie d'un point O et qu'elles ont toutes les deux fait demi-tour en même temps elles se retrouvent à ce même point O à la même heure. Par contre si la fusée A continue sa route à 0.5 c et que la fusée B fait demi-tour et revient à une vitesse supérieure à 0.5 c, alors quand B rejoindra A l'horloge de B sera en retard par rapport à l'horloge de A.Raphaël a écrit : J'ai une question moi aussi:
Deux fusées (A et B) dans l'espace s'éloignent l'une de l'autre à la vitesse 0.5 c. Dans quelle fusée le temps passe-t-il le plus lentement ?