les perceptions lors des EMI sont-elles des hallucinations ?

Le voyage astral et les expériences de mort imminente sont-elles plus que des rêves lucides?
Jean-Francois
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Re: les perceptions lors des EMI sont-elles des hallucinations ?

#3151

Message par Jean-Francois » 02 janv. 2021, 16:13

DictionnairErroné a écrit : 02 janv. 2021, 15:28Très bien, alors utilisons ces termes qui semblent faire consensus, malgré que ça ne reflète pas correctement mes pensées
Vous faites bien comme vous voulez. Mais si votre truc tient de la démarche artistique ou sociale (i.e., exprimer le ressenti de DicoEr) distinguez au moins clairement celle-ci d'une démarche de compréhension des choses qui recherche l'objectivité.

Si vous ne connaissez rien au fonctionnement du cerveau et n'avez aucunement creusé la question des EMI (parce que si vous l'avez fait, ça ne parait pas du tout du tout), quelle valeur doit-on accorder à vos pensées sur le sujet?
Nous ne savons pas ce qu'est la conscience exactement comme activité cérébrale du cerveau, c'est un processus de l'activité cérébrale parmi d'autres, quels processus de l'activité cérébrale est impliqué dans la conscience?
Elle commence où la question?

Commencez par vous renseigner sur la base avant de réclamer des réponses à des questions complexes. Cela prend des bases pour comprendre des réponses... c'est même aussi utile pour poser correctement des questions :mrgreen: Je vous chercherai des références mais celles que je connais ne sont pas niveau débutant.
Pour ces raisons je préfère Psyché sous réserve de définition l'ensemble des activités cérébrales uniquement.
Donc les hallucinations la dissociation, par exemple, entrent dans la psyché de la même manière que le fait l'activité qui n'est pas hallucinatoire. Ça se traduit comment dans "votre pensée" sur les EMI?

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Chercheur a écrit : 02 janv. 2021, 15:04 Oui Lacan n'a rien inventé. Il a réinterprété Freud à sa manière en le rendant complexe dans un style Show-business et gourou. Pour le comprendre, il suffit de lire Freud :)
Ramener partout la psychanalyse est un tic déplorable de LPS c'est pourquoi les discussions sur ce sujet seraient plus pertinentes dans cette enfilade.

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#3152

Message par DictionnairErroné » 02 janv. 2021, 16:29

Jean-Francois a écrit : 02 janv. 2021, 16:13 c'est même aussi utile pour poser correctement des questions :mrgreen:
Exact, et c'est le défaut de la majorité je dois dire. Poser la bonne question est source d'inspiration! :shock:

Mon cheminant m'a dirigé vers l'inverse, c.a.d, au début je lisais sur la psychologie, la philosophie, l'histoire des religions et j'essayais de trouver dans l'ensemble de mon activité cérébrale (ma psyché) des concordances, correspondances. Cela ne me satisfaisait pas, c'était plus de confusion que n'importe quoi d'autre. Alors j'ai inversé le processus. Je pars d'une pensée et j'explore si d'autres ont réfléchi sur le sujet pour valider ou invalider.

Un exemple récent est la dualité, je connaissais grosso modo ce qu'en pensent les philosophes, ce qu'en ont fait les religions, les ésotéristes mais je voulais élargir la recherche, ça clochait, quelque chose me semblait incorrect. Et l'idée m'est venue d'en étudier la version en linguistique. Ma conception de la dualité évolue en palier à partir de mes questionnements.

Est-ce une démarche valide, à l'abri des biais, des erreurs de pensées, j'en ai conscience, du moins c'est ce que j'aime faire et qui me convient.

La démarche est bien reflétée sur ce forum avec mes billets, j'en suis tout à fait conscient, une forme pyramidale de questionnement à la recherche d'un sens. Je pose me pose une multitude de questions savoir de quoi de parle, avec les mauvais mots en plus. Je me renseigne, je m'instruis, les mots son mieux ce qui change les questions, les interrogations tout en les réduisant. Est-ce que j'atteins le somment de la pyramide avec La bonne question, jamais! :lol:
Dernière modification par DictionnairErroné le 02 janv. 2021, 16:46, modifié 2 fois.
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Re: les perceptions lors des EMI sont-elles des hallucinations ?

#3153

Message par Dominique18 » 02 janv. 2021, 16:35

Un inconscient bayésien?

Hors-série Pour la science, "A la recherche de l'inconscient"

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Ce qui peut répondre à quelques interrogations..

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Quant à l'irruption (et au recours) intempestifs de la psychanalyse, c'est tout simplement gonflant, je suis bien d'accord. Ça pollue et embrouille les débats plutôt que de procurer un apport fiable et sensé. Une stratégie de repli? Une tactique lacanienne ? (Un bel oxymore...).
A préciser que Freud est cité, de ci, de là, dans plusieurs articles pour indiquer qu'il a permis de faire avancer les recherches (avec une recontextualisation historique), en son temps, mais que depuis, on est passé à tout autre chose de plus pragmatique. Il ne s'agit pas,pour reprendre les termes du Psycho d'un autre angle d'attaque concernant l'être humain mais bien de disposer des dernières avancées scientifiques en cours afin d'éventuellement traiter plus efficacement certaines pathologies.
Mieux appréhender comment la machinerie humaine semble fonctionner.

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Re: les perceptions lors des EMI sont-elles des hallucinations ?

#3154

Message par DictionnairErroné » 03 janv. 2021, 03:55

Neuropsychologiques : Hallucination
L'approche neurochimique se base sur le fait que des toxiques et produits chimiques sont capables de produire des hallucinations (substances hallucinogènes). De telles substances sont des agonistes de la sérotonine, d'autres de la dopamine, etc. À partir de là, les hallucinations seraient liées à des troubles de la neurotransmission cérébrale.

L'approche neurologique (clinique, imagerie, neurochirurgie...) établit des liens entre le type d'hallucination et des structures cérébrales, comme les zones sensorielles ou celles impliquées dans les états de rêve. Les modèles proposés font intervenir des phénomènes de désafférentation ; d'excitation directe de zones du cortex cérébral (épilepsies), ou de dissociation de mécanisme du rêve (lésion cérébrale, narcolepsie...).

L'approche cognitive propose aussi plusieurs modèles, dont la défaillance d'une fonction d'auto-surveillance de la distinction entre soi et l'extérieur, aussi bien au niveau de la perception qu'au niveau de l'attribution. Le sujet n'est plus en mesure de percevoir et juger qu'un énoncé interne vient de lui : l'origine est attribuée à l'espace extérieur, en dehors de lui. Même dans le cas où il est vécu en dedans, le phénomène est ressenti comme extérieur et étranger à soi.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hallucina ... hologiques
Lorsque je parle de dualité, je réfère en fait à ce processus de dissociation dans l'activité cérébrale. C'est plus clair que mes ragots qui sont à la base philosophique. Alors je vais utiliser "dissociation" au lieu de "dualité de la psyché". Oui, je pars encore ici d'une observation de ma psyché et le développer sous un nouvel angle.

Qu'avons-nous ici. L'hallucination est une création de l'activité cérébrale. Je dirais une pensée qui a pour attribut d'être perçue comme autonome, je ne réalise pas que c'est moi qui y pense créant ainsi une dissociation d'avec la pensée. Comme je disais, IL ME parle au lieu de JE ME parle, principe de la dualité ou mieux, la dissociation causée par un trouble de la neurotransmission cérébrale.

À quel point cela devient un trouble? Nous sommes pratiquement en constant état de perception de dissociation, la linguistique semble bien le définir. JE ME parle, le signifié et le signifiant, nous exprimons des pensées avec des symboles, une traduction en fait. Ça devient un trouble lorsque nous ne nous attribuons pas cette perception de dissociation, que c'est la même activité cérébrale qui est en cause.

Que ce soit une EMI, une hallucination, le résultat dépendra de notre capacité à réaliser que c'est une pensée en état de dissociation.

Alors cette perception de dissociation provient-elle des interactions entre les neurones et les synapses, les zones du cerveau?

(Le rapport avec le rêve est intéressant et à cogiter.)
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#3155

Message par DictionnairErroné » 03 janv. 2021, 04:21

Je viens de trouver un livre web à propos des neurosciences sur wikilivres.

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/ ... ces-fr.pdf

mium, mium... semble bien fait avec plusieurs images
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#3156

Message par Dominique18 » 03 janv. 2021, 10:34

Tu as quelques réponses dans le post que j'ai produit, qui s'appuie sur le hors-série de Pour la science. La grande illusion magique, qui est un fantasme de première à la lumière des faits, une volonté de puissance, c'est de croire qu'on peut s'extraire de son corps. Il y en a de la littérature, à ce niveau ! De Carlos Castenada, aux écrits sur le yoga, aux enquêtes ethnologiques,...
Jusqu'à preuve scientifique du contraire, sur ce plan, malgré l'arsenal technologique déployé, on n'a pas réussi à progresser beaucoup.
Un autre gros fantasme, c'est celui de la puissance de l'esprit, lui aussi récurrent, pour les phénomènes de télékinésie.
Du pur pipeau !
Qu'un individu puisse avoir rencontré des stades extra-ordinaires, au cours de son existence, c'est fort probable. Dans le sens qui sortent du déroulement banal de la vie quotidienne, et qui interrogent. Que s'est-il passé dans ces moments ? Un emballement de la machinerie ?
Pour illustrer et aller dans ton sens..
A titre personnel, et uniquement personnel, ce qui ne représente aucune valeur, je me rappelle un état d'euphorie au cours d'un marathon, du départ jusqu'à l'arrivée. Un marathon hivernal, avec un temps cependant clément. Il a plu, par séquences, je ne m'en suis jamais aperçu. J'ai explosé mon record dans des proportions qui restent raisonnables, compte-tenu de mes possibilités physiques, de mes protocoles d'entraînement. Rien de magique ni de mystique.
Je n'ai jamais réussi à faire mieux. J'avais l'impression, au cours de cette course de plusieurs heures, de voler sur le bitume.
Je n'ai pourtant battu aucune performance notable. Je n'ai jamais retrouvé cet état.
J'ai eu l'impression de vivre une dissociation. Je devais avoir l'organisme gorgé d'endorphines.
Le processus de récupération des efforts fournis, dan les jours qui ont suivi, fut comme d'habitude, ni plus, ni moins. Classique, d'une banalité affligeante. J'ai cherché à comprendre le pourquoi du comment de cet état. Rien d'exceptionnel, juste une conjonction de facteurs.
Avec une sorte de dopage interne. Je suppose que j'ai évolué bien dopé. A préciser que je n'ai jamais eu recours à quelque produit que ce soit durant mes années de compétition. A part les produits dits énergétiques, dans lesquels je croyais avec circonscription, mais que j'utilisais. Une belle blague sur le plan effets, et financier. Un intérêt cependant : une meilleure tolérance sur le plan digestif, indéniable. Il y a eu des progrès avec les maltodextrines.
Ce type d'effet, sortant de l'ordinaire, je l'ai rencontré, en différentes circonstances, plusieurs fois, comme tout un chacun. Pas de quoi en tirer quoi que ce soit pour bâtir une théorie scientifique. A considérer sur le plan anecdotique. Un état modifié de la conscience ? Certainement. Ramené dans les justes mesures de la compréhension, de l'étude, rien de bien transcendant toutefois. Un vécu à base d'auto-illusion, avec une bonne dose d'auto-satisfaction.
J'ai trouvé quelques éléments de réponse dans la pratique des arts martiaux où le plus grand ennemi, c'est soi-même. Avec tout ce que cela peut recouvrir et sous-entendre. On apprend à se méfier et à ne pas s'illusionner, parce que, par la force des choses, on peut le sentir passer. C'est très primaire, mais ça fonctionne.
Reinhold Messner, Mike Horn, Robert Paturel, les participants de Vendée Globe,... en ont déjà parlé, de ce genre d'états de conscience, et dans leur cas, de l'extrême dangerosité induite. On comprend pourquoi dans leurs pérégrinations et expériences.
Je n'avais pas fait attention à ton lien wikipédia.
Plus de 400 pages... Avec une bonne dose d'équations...

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#3157

Message par DictionnairErroné » 03 janv. 2021, 16:17

Je parlerais plutôt du "second souffle" que j'ai expérimenté à quelques reprises lorsque je faisais du jogging dans un lointain passé. Il m'arrivait de croire après un certain temps que je pourrais aisément continuer sur des centaines de kilomètres! Peut-être en ambulance oui :a2:
Le second souffle est une expression utilisée fréquemment par les gens faisant un entraînement aérobique comme la course, le vélo, etc. Mais est-ce vraiment un second souffle? En fait, l’exercice physique demande beaucoup d’adaptation à notre corps : s’adapter aux multiples chocs, s’adapter à la douleur engendrée par un effort soutenu ou s’adapter au stress de la performance par exemple.

Prenons en considération que lors de l’exercice physique, le corps sécrète plusieurs composés chimiques qui peuvent nous donner l’impression de bien-être ou d’avoir un second souffle. La sérotonine par exemple est un neurotransmetteur contenu dans certains aliments comme la banane, le lait, la dinde. Lorsqu’elle est apportée au cerveau, elle sert, entre autres à, réguler la température du corps, diminuer l’anxiété, améliorer le contrôle moteur et contrôler l’humeur. La concentration de sérotonine augmente considérablement lors de l’activité physique et ainsi pourrait provoquer une sensation de bien-être ou « second souffle » pendant celle-ci.

Même chose pour l’endorphine qui, lorsque sécrétée naturellement, s’apparente à l’effet de la morphine qui a une action analgésique dans le corps. Elle aide donc à contrôler la douleur. Il serait bien logique de penser que le second souffle qui apparaît souvent après plus de 30 minutes d’effort soutenu pourrait être dû par la sécrétion de composés chimiques.
https://cchic.ca/mythes-sur-lactivite-p ... -partie-1/
Dernière modification par DictionnairErroné le 03 janv. 2021, 16:39, modifié 1 fois.
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#3158

Message par DictionnairErroné » 03 janv. 2021, 16:28

Dominique18 a écrit : 03 janv. 2021, 10:34 La grande illusion magique, qui est un fantasme de première à la lumière des faits, une volonté de puissance, c'est de croire qu'on peut s'extraire de son corps. Il y en a de la littérature, à ce niveau ! De Carlos Castenada, aux écrits sur le yoga, aux enquêtes ethnologiques,...
Jusqu'à preuve scientifique du contraire, sur ce plan, malgré l'arsenal technologique déployé, on n'a pas réussi à progresser beaucoup.
Un autre gros fantasme, c'est celui de la puissance de l'esprit, lui aussi récurrent, pour les phénomènes de télékinésie.
La question qu'il faut se poser, jusqu'à quel point l'activité cérébrale peut interagir avec l'extérieur du corps. Nous avons nos bras, nous pouvons nous déplacer, nous exprimer, nous faire à manger, les odeurs que dégage le corps, etc. Est-ce que l'activité cérébrale à elle seule, sans les instruments physiques du corps, peut interagir avec l'extérieur, comme de la télékinésie. À ce jour rien ne le démontre et je vois mal comment, si une telle démonstration était faite, c'est un prix Nobel!
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Re: les perceptions lors des EMI sont-elles des hallucinations ?

#3159

Message par Dominique18 » 03 janv. 2021, 18:09

Dans le même ordre d'idées, comment a-t-on pu passer de la matière inanimée à la matière animée?
C'est bien beau d'avoir des acides animés, les briques de la vie, ils restent de la matière inanimée...
Dissocier activité cérébrale et fonctions corporelles "subalternes" paraît proprement impossible.
Pour le second souffle, phénomène que je connais bien, et qui est passager, dans le cas évoqué, il s'agissait d'un tout autre état. Pouvoir supporter un effort de plus de trois heures, non-stop, il ne s'agit plus de second souffle mais d'un autre phénomène, reposant sur des bases voisines.
Ce qui nous conduit à Etienne Klein qui est également ultra-trailer dans le privé. S'aligner sur un 100 km dans le cadre de l'UTMB, ne fait que renforcer sa crédibilité par rapport à ce qu'il peut énoncer dans certaines de ces conférences au sujet des états de l'esprit.

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Re: les perceptions lors des EMI sont-elles des hallucinations ?

#3160

Message par Phil_98 » 03 janv. 2021, 22:42

J’ai couru des marathons aussi (42 km), ce que je comprends du deuxième souffle, ce phénomène apparaissait au 30-35 ième km. Je suis un mauvais coureur, je faisais le marathon en 4h30. A un moment donné la course paraissait tellement longue que je sentais la déprime s’installer dans mon intellect, les questions existentielles apparaissaient, dans le sens, pourquoi je fais ça ?

Mes jambes couraient, mais mes pensées n’étaient plus là. La séparation entre l’activité physique et l’intellect était évident. Je ne sais pas si c’est cela que vous appelez le deuxième souffle, mais quand la reconnexion se rétablit entre l’ intellect et le physique, et on retrouve une motivation.

Pour ce qui est du psyché, j’ai l’impression que les différentes définitions sont utilisées pour introduire la confusion dans les discussions.

Les activités cérébrales n’existent pas de façon matérielle, elles existent de façon interactive dans le cerveau. C’est très acceptable de nommer ce phénomène ; psyché, ou fonction cérébrale, ou ensemble d’aspects conscients/inconscients.

Je pense qu’il faut simplement préciser que la psyché disparait quand le cerveau meurt, ce qui est incohérent avec la notion d’âme.
J’ai la "conviction intime'' qu’on peut critiquer et changer des ''convictions intimes''.

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Re: les perceptions lors des EMI sont-elles des hallucinations ?

#3161

Message par Dominique18 » 04 janv. 2021, 10:33

Avec le recul et la distanciation, il n'y a pas de mauvais coureur.
Un marathon, plusieurs expériences sont nécessaires à mon avis pour percevoir la dimension et les enjeux, c'est éprouvant, terriblement éprouvant pour l'organisme, plus qu'un trail en montagne. Le bitume est dévastateur, abrasif. Certains organismes supporteront mieux que d'autres, le matériel (les chaussures) n'ont rien à y voir. Encore une belle illusion.
Au bout de plusieurs années de pratique, je privilégiais la récupération. Courir longtemps, oui, rechercher éventuellement une performance, pourquoi pas, mais la récupération avant tout, hors de question de me déglinguer. Ce qui limite peut-être, mais permet de durer et de faire ressortir le plaisir et non la souffrance.
J'adhère à ce que tu as écrit, concernant le passage des 30/35 km, le fameux "mur", qui correspond à un épuisement de certaines ressources plus ou moins compensées par l'organisme. Quand le processus n'est pas opérant, ce n'est vraiment pas terrible.
Sur la trentaine de marathons sur j'ai courus, le bilan est: un tiers de réussite, un autre très moyen, le dernier le calvaire ou pratiquement.
J'ai progressivement délaissé le bitume pour le trail, et je ne m'en suis pas porté plus mal. Il y avait toujours quelque chose de nouveau à vivre, à découvrir, alors que la linéarité, le régularité du bitume avaient fini par m'épuiser, psychologiquement parlant, et conduisaient à une lassitude qui supplantait le plaisir. Une illustration : le dernier marathon sur j'ai couru était certainement celui bon ou j'étais le mieux ce préparé, au top de ma forme. Au bout de 25 km, mentalement, ça ne passait plus alors que le corps n'éprouvait pas (encore) de soucis. L'envie, le plaisir, n'y étaient plus. J'ai terminé, allure jogging, en prenant mon temps, démotivé. Ça ne m'intéressait plus. Le déjà-vu m'avait lessivé.
Courir comme un crétin, encore et toujours pour les mêmes raisons, ça ne fonctionnait plus.
Ce fut ma dernière expérience bitumes que. Je me suis orienté vers des équivalents marathon en tram de montagne, le dénivelé en plus, et au moins deux heures de plus, suivant les conditions et circonstances.
Ça fait un tantinet ancien combattant qui a tout vu, tout éprouvé, mon affaire. Là n'est pas mon intention, ni le but. Aucun intérêt. Juste des interrogations supplémentaires. On ne maîtrise pas tout, et on n'en aura probablement, peut-être jamais la possibilité.
Dans ce cas de figure, "ça" refonctionnait, même s'il y avait de sales moments éventuels à passer.
Ton post rejoint les préoccupations que j'éprouve. Que et quoi définir ?
Vers quoi tendre pour éviter de s'égarer et s'enliser ?
Comment éviter pièges, erreurs, fourvoiements...?
Dernière modification par Dominique18 le 04 janv. 2021, 10:53, modifié 1 fois.

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Re: les perceptions lors des EMI sont-elles des hallucinations ?

#3162

Message par LePsychoSophe » 04 janv. 2021, 10:41

Dominique18 a écrit : 03 janv. 2021, 18:09 Dans le même ordre d'idées, comment a-t-on pu passer de la matière inanimée à la matière animée?
Depuis quand la matière peut être inanimée? La physique des particules élémentaires... est sûrement le lieu de vie les plus fourmillant qu'il soit.
Hép'! Captain'!? C'est un appel amical @ ABC... ;)
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Re: les perceptions lors des EMI sont-elles des hallucinations ?

#3163

Message par Dominique18 » 04 janv. 2021, 10:55

Je me suis mal exprimé.
Qu'est ce qui a pu faire qu'on est passé de la matière inanimée (création de l'univers) à la matière vivante (apparition de la vie)?
Bref, l'origine de la vie...

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Re: les perceptions lors des EMI sont-elles des hallucinations ?

#3164

Message par LePsychoSophe » 04 janv. 2021, 10:59

Dominique18 a écrit : 02 janv. 2021, 10:50 Roulade et pirouette...
On s'amuse bien.

As-tu lu les livres de la sorcière Roudinesco?

Elle a beau être en amour avec le JEL... elle est sûrement moins sotte que moi et toi sur la psychanalyse lacanienne....
Le débat est clos pour les psychanalystes comme pour les mystiques.
A quoi bon débattre? Pose toi la bonne question!
Et son livre? : "Pourquoi tant de haine? "

Pourquoi je ressens de la haine ici?

Haine/débat... Tu vois toujours pas? :shock:
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Re: les perceptions lors des EMI sont-elles des hallucinations ?

#3165

Message par LePsychoSophe » 04 janv. 2021, 11:03

Mirages a écrit : 02 janv. 2021, 11:21
LePsychoSophe a écrit : 02 janv. 2021, 09:08 Que les esprits soient en nous ou dans le mur de la cuisine ou dans le café... franchement... ça change quoi? :interro: :hausse:
Les déductions qui s'appuient sur les faits.
De plus il faut définir "esprit" dans ta phrase.
La psyché. Psy = esprit ou âme selon les définitions.
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Re: les perceptions lors des EMI sont-elles des hallucinations ?

#3166

Message par Dominique18 » 04 janv. 2021, 11:11

Sorcière?
Haine ?
Il n'est pas question de quoi que ce soit à ce niveau. Tu nous les brises menu avec tes références à la psychanalyse lacanienne incessantes.
Si encore on pouvait apprendre quelque chose...
Lacan disait que « la psychanalyse est sans effet sur la connerie ». Il faut ajouter qu’elle en produit à jet continu.
La connerie est inopérante pour venir en aide et sauver quoi que ce soit de Lacan.
Les pseudo-sciences n'ont pas leur expression ici, espace de liberté ou pas.
Évolue, bon sang!
Tu t'es trompé d'estaminet ou tu es resté coincé dans un continuum espace-temps.
Nous ne sommes pas ici dans une représentation de la société du spectacle.
Sujet et débat clos.
Et si vraiment tu y tiens, va faire un tour du côté de la gauche prolétarienne et de ses liens avec la psychanalyse. Un peu d'histoire ne peut pas faire de mal. Et vois comment ont évolué les caciques hermétiques de l'époque.

Et ça, c'est quoi ?

viewtopic.php?f=12&t=14422#p520140

Matière animée, vivante :
capable de croissance, de reproduction, de mémoire et de comportement intentionnel.
Le vivant commencerait avec le procaryote.
Le propre d'un être, c'est d'être. Sans cela, il n'y aurait pas d'être.
Une "agitation" de particules ne peut et ne doit pas être confondue avec la vie, au sens du vivant.
Ce n'y pas parce qu'il y a échange d'ions au niveau cellulaire, que les ions sont "vivants". Ils participent au vivant car ils permettent le fonctionnement de la machinerie. De même, l'eau est un élément vital indispensable, mais elle n'est pas vivante.

Ne pas confondre physique et biologie, les deux étant cependant liés.
Pour de plus amples explications, voir Hubert Reeves, l'origine de la vie.

Image

Pour se documenter utilement. Ouvrage très apprécié.

Celui-là n'est pas mal non plus... et hautement intelligible !

Image

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Re: les perceptions lors des EMI sont-elles des hallucinations ?

#3167

Message par DictionnairErroné » 04 janv. 2021, 13:27

L'inconscient existe-t-il? Comme je disais, sûrement une partie de l'activité cérébrale comme la mémoire par exemple. Nous disons que l'inconscient affecte nos pensées, nos réactions, notre comportement, sans le réaliser. Je ne suis plus tellement d'accord avec ce principe comme généralité.

Par exemple, si je réfère à une table, penser à une table un moment, vous vous imaginez une table, un dessus en bois, en vitre, carré, rond, des pattes, droites ou en angles, des chaises selon votre imagination, ça vous rappelle quelque chose, un moment, un souper... de nouveaux éléments s'ajoute sans cesse en temps réel. La pensée est une construction, une mouvance qui se construit sans début, sans fin. Elle part de la table et se dirige maintenant vers les fautes d'orthaugraphes. Une vraie aurore boréale, ce qui était avant n'est plus et ce qui sera après est inconnu. Répétez moi mot pour mot ce que vous pensiez de la table. Au mieux il vous restera une impression qui nécessitera une nouvelle mouvance de liens, ça ne sera plus pareil et ça recommence.

Alors pourquoi y insérer les soubresauts d'un inconscient si en fait nous sommes toujours en train de créer des liens qui se modifient constamment.
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Re: les perceptions lors des EMI sont-elles des hallucinations ?

#3168

Message par Dominique18 » 04 janv. 2021, 13:51

Les interactions avec l'environnement sont constantes.
Il existe le principe de recherche d'un état d'équilibre, l'homéostasie, jamais atteint sauf quand la mort de l'être se produit.
Il faut assimiler et comprendre la complexité de la formation, de la construction d'un être.
Pas d'inconscient, pas d'être.
La pensée, les pensées, ne sont que des manifestations, des formes d'expression, en aucun cas des finalités.
Il faut s'interroger sur la formation des espèces, la longue marche de l'évolution, là aussi, en aucun cas linéaire, plutôt agitée de soubresauts avec une logique plus que floue. cf. les derniers de travaux de Picq et Heyer. L'être humain est basiquement un être vivant avec ses particularités, ni au sommet ni plus important que les autres. Nous sommes certainement la seule espèce à pouvoir nous interroger au sujet de notre essence.
L'inconscient n'est pas à considérer comme une généralité mais une résultante du processus de l'évolution. Si on ignore comment fonctionne le système limbique, on ne va pas loin. Par système limbique, il faut considérer les faisceaux de la récompense et de la punition.
On comprend comment le système fonctionne. Pourquoi est-ce qu'il en est ainsi? Nous ne disposons pas de réponses claires mais d'hypothèses, faute de mieux. Rien n'est linéaire, fluide. Ca se complique quand on considère le peuplement de la planète, avec les différentes espèces, les migrations étranges... Génétiquement, il y a des lots de surprises. il y a des études entre génétique et langage. Des gènes, qui répondent à une sélection, permettant l'accès à des fonctions du langage qui sert à communiquer, exprimer, conceptualiser. A penser. Les formes de pensée dépendent de la génétique. Pour rassembler tout cela et tenter de dresser des approches représente un travail de titan. Mais ça progresse, ça avance.
On ne peut plus séparer corps et cérébral, ça ne marche pas ainsi. Le fonctionnement de l'un renvoie au fonctionnement de l'autre, incessamment.Ce n'est pas tant la conscience qui pose problème mais l'inconscient. L'invisible en action constante, pas de bruit, inodore, incolore....

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#3169

Message par DictionnairErroné » 04 janv. 2021, 14:17

Dominique18 a écrit : 04 janv. 2021, 13:51 Les interactions avec l'environnement sont constantes.
Il existe le principe de recherche d'un état d'équilibre, l'homéostasie, jamais atteint sauf quand la mort de l'être se produit.
Il faut assimiler et comprendre la complexité de la formation, de la construction d'un être.
Pas d'inconscient, pas d'être.
La pensée, les pensées, ne sont que des manifestations, des formes d'expression, en aucun cas des finalités.
Il faut s'interroger sur la formation des espèces, la longue marche de l'évolution, là aussi, en aucun cas linéaire, plutôt agitée de soubresauts avec une logique plus que floue. cf. les derniers de travaux de Picq et Heyer. L'être humain est basiquement un être vivant avec ses particularités, ni au sommet ni plus important que les autres. Nous sommes certainement la seule espèce à pouvoir nous interroger au sujet de notre essence.
L'inconscient n'est pas à considérer comme une généralité mais une résultante du processus de l'évolution. Si on ignore comment fonctionne le système limbique, on ne va pas loin. Par système limbique, il faut considérer les faisceaux de la récompense et de la punition.
On comprend comment le système fonctionne. Pourquoi est-ce qu'il en est ainsi? Nous ne disposons pas de réponses claires mais d'hypothèses, faute de mieux. Rien n'est linéaire, fluide. Ca se complique quand on considère le peuplement de la planète, avec les différentes espèces, les migrations étranges... Génétiquement, il y a des lots de surprises. il y a des études entre génétique et langage. Des gènes, qui répondent à une sélection, permettant l'accès à des fonctions du langage qui sert à communiquer, exprimer, conceptualiser. A penser. Les formes de pensée dépendent de la génétique. Pour rassembler tout cela et tenter de dresser des approches représente un travail de titan. Mais ça progresse, ça avance.
On ne peut plus séparer corps et cérébral, ça ne marche pas ainsi. Le fonctionnement de l'un renvoie au fonctionnement de l'autre, incessamment.Ce n'est pas tant la conscience qui pose problème mais l'inconscient. L'invisible en action constante, pas de bruit, inodore, incolore....
Bien sûr, vous parlez plutôt d'avoir conscience de quelque chose, comme la connaissance par exemple, et non de l'être conscient. Alors, oui, nous pouvons être "inconscient de connaissances" vue sous cet angle. Ce que nous ne savons pas. Encore faut-il que cette connaissance soit accessible et découverte.

Mais la pensée, être conscient, est accessible à tous (tousses, pour les inclusiffes. Heu, heu, heu :ouch: ).

Par exemple, est-ce qu'un jour la neuroscience pourra expliquer ce qu'est la moralité? Je crois qu’elle ne le pourra jamais. Selon votre approche, elle demeurera "inconsciente". Pourtant nous la vivons tous. Nous pouvons accumuler de la connaissance concernant le fonctionnement du cerveau, les neurones chimiques, électriques, les synapses, les ions, etc. Mais déterminer le résultat de ces interactions me semble impossible si ce n'est de l'étudier que par l'entremise de la conscience elle-même, si vous voulez utiliser ce terme.
La connaissance: Un ignorant qui sait qu'il est ignorant est bien moins ignorant qu'un ignorant qui ne sait pas qu'il est ignorant.

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#3170

Message par DictionnairErroné » 04 janv. 2021, 15:10

Prenons une analogie poche. L'ordinateur et un programme. Nous connaissons le fonctionnement d'un ordi, l'électricité, la fabrication des puces, leurs rôles, les communications entre elles, la possibilité d'entrer et sortir des données, etc. Mais pour comprendre un programme, nous devons étudier le programme que ces pièces et technologies permettent de réaliser. Il en va ainsi avec la moralité. La mécanique n'explique pas le programme.

En toute réserve, j'opterais pour la neuropsychologie.
La connaissance: Un ignorant qui sait qu'il est ignorant est bien moins ignorant qu'un ignorant qui ne sait pas qu'il est ignorant.

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Re: les perceptions lors des EMI sont-elles des hallucinations ?

#3171

Message par Dominique18 » 04 janv. 2021, 15:23

La moralité... est le produit de déterminismes socioculturels. Elle n'est pas innée.
La conscience existe que parce qu'elle sert à quelque chose pour le reste. Elle est fonction de... Il n'y a pas de conscience dans support, elle n'est pas de extra-corporelle. Plus d'être vivant, plus de conscience. Comment émerge-t-elle, comment fonctionne-t-il .. Ce sont les questions qui tuent. Antonio Damasio propose une hypothèse qui se tient : les émotions, qui façonnent et prédisposent la suite. Tout ce qui a trait à des valeurs humaines (moralité,...) sont des valeurs acquises. Leurs manifestations par la suite obéissent à des circuits neuronaux, résultant de codages synaptiques. J'ai parlé du système limbique. L'être humain "contient" une histoire de l'évolution, des façonnages et codages successifs qui ont abouti à ce qu'il est. Il n'a pas atteint un stade ultime, il est continuellement en devenir.
Pour tenter d'y comprendre un peu quelque chose, il faut se plonger dans l'histoire du vivant, sinon on tourne en rond et faire de constants allers et retours. Sans être sûr de de rien.
On pense parce qu'on est. Cf. Le propre d'un être, c'est d'être. C'est à dire de vivre, pas basiquement de penser. Par la suite, dans l'histoire de de l'évolution, il est possible que se produisent des changements, mais aux dernières nouvelles, nous en sommes toujours là.
La comparaison avec l'ordinateur est trop restrictive et réductionniste. Les ordinateurs courants ne disposent toujours pas d'intelligence artificielle, c'est à dire qui apprend par elle-même.
Il n'existe pas de programme suffisamment autonome en-dehors de toute intervention humaine. On peut cloner des ordinateurs, il n'y aura pas de différences de l'un à l'autre, l'ordinateur étant un système fermé. Le clonage ne fonctionne pas avec les êtres humains, ou du moins ce qu'on a approché, autorisations et restrictions éthiques obligent.
Dernière modification par Dominique18 le 04 janv. 2021, 15:31, modifié 2 fois.

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Re: les perceptions lors des EMI sont-elles des hallucinations ?

#3172

Message par DictionnairErroné » 04 janv. 2021, 15:27

Dominique18 a écrit : 04 janv. 2021, 15:23 La moralité... est le produit de déterminismes socioculturels. Elle n'est pas innée.
Je ne parle pas des valeurs morales, mais de la moralité elle-même. La moralité est innée, les valeurs morales se construisent à partir de la "moralité", peu importe leurs cheminements.
La connaissance: Un ignorant qui sait qu'il est ignorant est bien moins ignorant qu'un ignorant qui ne sait pas qu'il est ignorant.

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Re: les perceptions lors des EMI sont-elles des hallucinations ?

#3173

Message par Dominique18 » 04 janv. 2021, 16:38

Alors là, je coince...
Quelle moralité ????
D'où sort-elle?

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Re: les perceptions lors des EMI sont-elles des hallucinations ?

#3174

Message par DictionnairErroné » 04 janv. 2021, 16:41

Dominique18 a écrit : 04 janv. 2021, 16:38 Alors là, je coince...
Quelle moralité ????
D'où sort-elle?
Nous avons ça en commun! :a2:

Dans mon monde imaginaire, j'imagine une prédisposition génétique à favoriser certains types de liens, de connexions.
La connaissance: Un ignorant qui sait qu'il est ignorant est bien moins ignorant qu'un ignorant qui ne sait pas qu'il est ignorant.

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Re: les perceptions lors des EMI sont-elles des hallucinations ?

#3175

Message par Dominique18 » 04 janv. 2021, 17:04

Aux dernières nouvelles, pas plus de gène de l'homosexualité, de l'alcoolisme de la violence, de... que de beurre en branches.
Et encore moins de la moralité, de l'éthique ou de quoi que ce soit.
Ca se saurait, et j'en ai épluché, des ouvrages.
Concevoir la moralité, innée, c'est ouvrir la porte à des notions de prédestination, de divination...
Il ne s'agit pas de rester fermer mais de faire le tri et d'être au clair dans ses connaissances.

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