Re: Pas de hasard, pas d'évolution
Publié : 22 mars 2016, 03:58
Bon on s'est pas mal éloigné du sujet là 

Débattons sans nous battre !
https://forum-sceptique.com/
selon moi un état laïc qui gère la moralité qui fait payer aux criminels/immoraux leurs crimes/immoralités est en tout points semblable a un état religieux. en moins hypocrite puisqu'ils parle en son nom sans se cacher derrière un dieu.Dash a écrit :En principe oui, mais tu conviendras avec moi que « la société » (ou la « nature humaine ») porte des jugements envers ceux qui « subissent les conséquences de leurs actes » (sont condamnés).kestaencordi a écrit :pour moi ce n’est pas évident, si on souhaite gérer la sécurité des gens, imposer une conséquences suffit. par exemple, en isolant les criminels de la société sans porter de jugement moral sur l’individu ou sur ses actes on gère les risques et non plus la moral.
Parce que, présentement, il ne s’agit pas que de les « isoler », mais aussi de leur faire « payer », « réfléchir », etc. Pour que les mœurs, la culture et les jugements changent, faudrait une société dans laquelle autant la science que la législation reconnaissent tous ...
on le fait deja. les tribunaux impose l'isolement, premièrement, dans le but d'assurer la sécurité des gens pas pour les traiter.Dash a écrit :(« crime » renvoi à « effraction/punition » et donc au jugement moral) comme de simples « malades~handicapés » et, surtout, qu’elle ne les condamne plus pour leurs actes, mais les diagnostique comme tel (et les envois* dans des « centres de traitements » en lieu et place des prisons). Sauf que, pour ce faire, faut avoir des solutions de traitements. Sinon, comment justifier, aux yeux du public « d’isoler » les individus à risque sans pouvoir les traiter?kestaencordi a écrit :pour moi ce n’est pas évident, si on souhaite gérer la sécurité des gens, imposer une conséquences suffit. par exemple, en isolant les criminels de la société sans porter de jugement moral sur l’individu ou sur ses actes on gère les risques et non plus la moral.
la loi impose déjà l'isolement préventif a ceux qui sont diagnostiqué. et personne n'en conteste la légitimité. par contre on peut se questionner sur les outils de diagnostique et leurs fiabilité. rapport minoritaire ce n'est pas pour demain.(Et comment justifier de ne pas les isoler avant qu’ils ne passent à l’acte, si l’on sait les diagnostiquer?)
je le pense aussi... je vois pas comment on pourrait se passer de; accusation → condamnation → prison. pour l'instant et pour longtemps. un processus ouvert ou chaque décision doit être justifier.Voilà pourquoi, même si l’on sait que certains « crimes » ont comme origine un dysfonctionnement (et donc, n’en sont pas, des « crimes »), l’on est bien obligé, présentement, de conserver le système actuel (accusation → condamnation → prison) parce qu’il n’y a pas d’autres solutions viables (socialement parlant) pour l’instant.
c'est tout mon propos. le jugement moral interfère avec la gestion et c'est de cette façon qu'on refuserait de traiter les criminel qui peuvent l’être sans les punir.* Alors qu'au QC, l'on en est à sortir au plus sacrant ceux qui ont des troubles mentaux des hôpitaux psychiatriques faute d'argent (et surtout de volonté politique...). Alors c'est pas demain la veille qu'on va investir pour traiter ceux qui commettent des crimes!
c'est un peu pour sortir de ce débat qui de toute façon ne répondrait pas a nos besoins de sécurité que je préfère gérer le risque.Dash a écrit : Tout cela nous ramène forcément (oui, moi aussi j’en ai un peu marre) au sempiternel débat sur le libre arbitre...![]()
Oui. Nos visions sont assez similaires finalement.kestaencordi a écrit : c’est tout mon propos. le jugement moral interfère avec la gestion et c’est de cette façon qu’on refuserait de traiter les criminel qui peuvent l’être sans les punir.
Oui, la sécurité est prioritaire, ça, c’est évident pour moi.kestaencordi a écrit :responsable ou non libre ou non une personne dangereuse doit être neutralisé.
En effet.kestaencordi a écrit :...reste a fixer le seuil de risque que nous pouvons assumer et déterminer les moyens pour l’atteindre.
Bonjour Dash,Dash a écrit : Initiniatelement, j’avais réagi au fait qu’ « il faudrait traiter nos prisonniers autrement [...] comme on le ferait avec toute personne qui serait atteinte d’une pathologie du cerveau. » .
Mireille, n'oublie pas que l'enfermement à surtout pour vocation de protéger les citoyens...Mireille a écrit :Je ne crois pas que d'enfermer un tueur pendant 12 ans, l'empêchera à sa sortie de commettre un autre crime, et ce, possiblement pour les mêmes raisons.
C'est évident qu'il faut éloigné l'individu. Je suis d'accord avec ça, bien sûr. Ce que je veux dire, c'est qu'à l'intérieur même du cadre carcéral, il faudrait penser à se donner les outils pour réhabiliter les criminels, mais au niveau neurologique et non pas juste en leur donnant une possiblité d'apprendre un métier. Il y aussi les causes, comme celle de David et Collet Stephan ou on devrait s'assurer que le jury soit en mesure de comprendre comment pense une personne endoctrinée. Je crains qu'on oublie d'inclure ce paramètre si important, à mon avis. On verra quand le jugement sortira.MaisBienSur a écrit :Mireille, n'oublie pas que l'enfermement à surtout pour vocation de protéger les citoyens...
12 ans de prison, c'est 12 ans où un individu potentiellement dangereux est mis à l'écart de ses proies.
Le viol est un crime très grave, qui n'est même pas punie dans certains pays parce que l'on considère que ce sont les femmes qui aguichent les hommes par leur manière de se vêtir (j'ai vu un reportage dernièrement qui a été tourné en Thaïlande, vraiment dérangeant). J'en suis rendue au point ou je me demande si la morale n'a pas été mise en place dans nos sociétés dans le but de réfrérner le plus possible les pulsions animales des être humains, qui peut-être sont plus naturelles qu'on ne le croit à l'état brut. Exemple : Les hommes ont peut-être envie de dominer les femmes en les pénétrant même de force. C'est peut-être dans leur nature ?MaisBienSur a écrit :Dans un autre cas, penses tu que les parents d'un enfant victime d'un pédophile vont comprendre qu'on lui explique que le violeur est juste malade ? qu'il ne sert à rien de l'enfermer mais plutôt l'aider à aller bien ?
Pour une personne que l'on va essayer de soigner, 3 personnes (la victime direct, les deux parents) vont perdre leurs repères, leur foi en la justice humaine...
Héééé !!!Mireille a écrit :J'en suis rendue au point ou je me demande si la morale n'a pas été mise en place dans nos sociétés dans le but de réfrérner le plus possible les pulsions animales des être humains, qui peut-être sont plus naturelles qu'on ne le croit à l'état brut. Exemple : Les hommes ont peut-être envie de dominer les femmes en les pénétrant même de force. C'est peut-être dans leur nature ?
Je ne déteste pas te voir dominer positivement une conversationMaisBienSur a écrit :Héééé !!!
Après tu vas dire que c'est moi qui ramène tout au sexe !![]()
J'ai toujours entendu dire que c'était les hommes qui violaient les femmes et rarement l'inverse.MaisBienSur a écrit :Et pourquoi penses tu que c'est a sens unique ?
Dans la complicité, dans son couple, absolument, mais aucune femme ne voudrait être violée par un étranger ou dans des conditions ou elles se refuseraient à une personne parce que là je peux te dire qu'elle ne jouira pas beaucoupMaisBienSur a écrit :Toutes les femmes que j'ai connu aiment parfois être pénétrée de force ! (dans la complicité)
Je ne suis pas certaine que notre morale nous soit venu en premier des religions, je pensais que ca nous venait de la philosophie dont les idées avaient été récupérées par les religieux. Il faudrait regarder ça.MaisBienSur a écrit :C'est en partie les religions qui ont voulu encadrer les désirs/pulsions humaines, qui ont définit les limites, les interdits.
Et bien les animaux prennent la femelle s'en s'inquieter si elle d'accord ou non, donc j'ai pensé que c'était une pulsion animal résiduelle plus qu'une pulsion humaine.MaisBienSur a écrit :Pourquoi une pulsion, même intense/forte doit être animale et pas tout simplement humaine ?
je me demande si la plus grande difficulté ne serait pas ''l'obligation moral'' de punir les malade dangereux vs traiter les malades inoffensifs? bien encrer dans la pensé collective. a moins de considérer comme certain que la punition est une forme de traitement?Dash a écrit :
Sauf que c’est ce que nous faisons présentement de toute façon. Et j’constate que nous sommes d’accord sur l’essentiel toi et moi.
Initiniatelement, j’avais réagi au fait qu’ « il faudrait traiter nos prisonniers autrement [...] comme on le ferait avec toute personne qui serait atteinte d’une pathologie du cerveau. » .
Mais bon, si nous sommes d’accord tous les deux que ce qui importe, c’est avant tout de neutraliser les individus dangereux et qu’il serait surprenant qu’on investisse pour traiter ces derniers dans le future (et que la question de la responsabilité est secondaire), ben, finalement, je ne vois pas trop ce qui serait différent de ce qu’on fait actuellement. Et c’est pourquoi j’ai tenté de soulever quelques difficultés que j'entrevoyais pour faire « autrement », comme dans la phrase citée.
en gérant le risque de récidive(un tournant pris par le gouvernement de jean chretien il y a +/- 20 ans) un criminel peut ne jamais sortir de prison.MaisBienSur a écrit :Mireille, n'oublie pas que l'enfermement à surtout pour vocation de protéger les citoyens...Mireille a écrit :Je ne crois pas que d'enfermer un tueur pendant 12 ans, l'empêchera à sa sortie de commettre un autre crime, et ce, possiblement pour les mêmes raisons.
12 ans de prison, c'est 12 ans où un individu potentiellement dangereux est mis à l'écart de ses proies.
Mais c'est aussi 12 ans où la famille de la victime croit en la justice !
C'est important également.
il est curieux cet exemple, je me demande ou vous avez pris ca? j'ai jamais entendu une tel proposition de toute ma vie.Dans un autre cas, penses tu que les parents d'un enfant victime d'un pédophile vont comprendre qu'on lui explique que le violeur est juste malade ? qu'il ne sert à rien de l'enfermer mais plutôt l'aider à aller bien ?
Pour une personne que l'on va essayer de soigner, 3 personnes (la victime direct, les deux parents) vont perdre leurs repères, leur foi en la justice humaine...
comme vous dites ca se saurait.Il n'y a pas de bonne solutions face au crime, sinon ça se saurait, il y en a juste de moins mauvaises que d'autres.
Pas à mon sens. ...ou alors je suis aussi niaiseux qu'toi!kestaencordi a écrit :j’espère que j'ai pas dit trop de niaiserie.
Dave a écrit : Pour certaines personnes, être du côté de la science est un moyen de ne plus réfléchir (tout en ayant de très grandes chances d'avoir raison), ce qui n'est pas nécessairement constructif.
Tu sembles confondre l'Univers dans sa définition astronomique et physique (qui s'écrit généralement avec une majuscule) avec l'univers (avec une minuscule), un mot qui peut prendre plusieurs définitions différentes.Mireille a écrit :Bonjour Jean-François,
Je voulais te dire que tu m'avais dis que le mot univers tout comme la nature des choses ne représentait pas quelque chose, mais était un mot. Selon Étienne Klein l'univers a une propriété, je le cite : ''... la courbure espace-temps est une propriété de l'univers et non pas de quelque chose dans l'univers...'' donc il existe par lui-même cet univers.
Une variante serait: "Pour certaines personnes, être du côté de la science sans avoir les connaissances scientifiques de base nécessaires pour étayer son point de vue (tout en ayant de bonnes chances d'avoir raison), n'est pas nécessairement constructif."Dave a écrit :Pour certaines personnes, être du côté de la science est un moyen de ne plus réfléchir (tout en ayant de très grandes chances d'avoir raison), ce qui n'est pas nécessairement constructif.
Salut,Raphaël a écrit :Tu sembles confondre l'Univers dans sa définition astronomique et physique (qui s'écrit généralement avec une majuscule) avec l'univers (avec une minuscule), un mot qui peut prendre plusieurs définitions différentes.
Autant que je me souvienne je disais que le terme qu'on utilise pour désigner quelque chose c'est une sorte de raccourci, dans ce cas-ci une sorte de résumé des propriétés que l'on prête à l'univers. En ceci, je ne pense pas dire autre chose que Klein. Et je n'ai certainement jamais nié l'existence de l'univers ni qu'il a des propriétés.Mireille a écrit :Je voulais te dire que tu m'avais dis que le mot univers tout comme la nature des choses ne représentait pas quelque chose, mais était un mot
Jean-Francois a écrit :Cela dit, ça ne me dérange pas trop que tu me rendes un chapeau invisible... ça ne demande aucun entretien ni ne prend de la place dans la penderie, et c'est indémodable
Non, j’aurais défendu la nature de l’Univers qui permettait la courbure de l'espace-temps.Jean-Francois a écrit : La Mireille d'alors aurait sans doute pu défendre l'existence d'une "nature de la courbure de l'espace-temps".
Je vais te revenir là-dessus, il faut que je retrouve la citation. Je vais bien finir par te coincer quelque partJean-Francois a écrit :Autant que je me souvienne je disais que le terme qu'on utilise pour désigner quelque chose c'est une sorte de raccourci, dans ce cas-ci une sorte de résumé des propriétés que l'on prête à l'univers.