Re: Pourrons-nous relever le défi du réchauffement de la planète ?
Publié : 06 oct. 2019, 10:11
Aucun rapport avec le sujet.
Débattons sans nous battre !
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En effet, je pense qu'on va se ramasser avec des rois tirés au hasard. Toutefois, il existe une institution qui fonctionne ainsi, c'est le jury et ils est fortement encadré. Les institutions de surveillance et d’éthique législative peuvent bénéficier à avoir des membres civil tirés au hazards avec des mandats claire, bien encadrée puis bien formé à leur tâche arrive à faire du bon travail.Lambert85 a écrit : 03 oct. 2019, 11:04C'est surtout du pipeau ! Prendre n'importe quel abruti tiré au sort (il y a plus d'abrutis et d'incomptétents que des gens compétents) pour prendre des décisions techniques n'arrangerait rien aux problèmes !jean7 a écrit : 03 oct. 2019, 02:36 Certes, mettre fin au carriérisme politique et inclure des citoyens tirés au sort dans les travaux de construction des loi ne va pas aussi loin que le ric...
Mais n'est-ce pas déjà un changement important par rapport à ce qu'on a ?
Par contre, pour l'instant, j’appellerais plutôt ça de l'hygiène politique que de l'écologie.
c’est comme dans les cours d’assises,avoir des abrutis incompétents pour prendre des décisions juridiques est inconcevable.Lambert85 a écrit : 03 oct. 2019, 11:04 C'est surtout du pipeau ! Prendre n'importe quel abruti tiré au sort (il y a plus d'abrutis et d'incomptétents que des gens compétents) pour prendre des décisions techniques n'arrangerait rien aux problèmes !
Aggée a écrit : 25 févr. 2021, 18:17
L’écologie politique est fondamentalement démocratique, humaniste, égalitaire en droit, respectueuse de l’individu, autant dans ses potentiels que dans ses limites ( ces 2 caractéristiques fluctuent en permanence de la naissance a la tombe ) elle refuse de s’inscrire dans une logique propre a la « civilisation industrielle »,..
je continuerais par la suite ...
Pour vous l’écologie ne semble se résumer qu’a la défense de environnement, ça c’est une tarte à la crème plus remarquable encore.Dominique18 a écrit : 25 févr. 2021, 20:17
développer une éducation citoyenne consciente de ses responsabilités et ses impacts sur son environnement, est nettement plus subtil, et moins idéologique.
Pour combattre le réchauffement climatique, il faudra œuvrer de manière telle que toutes les populations mondiales aient accès a l’éducation, pour les enfants, ça commence par aller a l’école plutôt que de se faire exploiter par des multinationales.Malgré l’augmentation régulière des taux d’alphabétisme depuis un demi-siècle, il reste encore 773 millions d’adultes analphabètes à travers le monde, pour la plupart des femmes. Ces chiffres produits par l’ISU sont un rappel brutal du travail à accomplir pour atteindre les Objectifs de développement durable, plus précisément la Cible 4.6 qui demande de veiller à ce que tous les jeunes et une proportion considérable d’adultes sachent lire, écrire et compter d’ici 2030.
La Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) indique, dans son article 32, que les enfants doivent être protégés contre l’exploitation économique et qu’ils ne peuvent pas effectuer un travail comportant des risques ou susceptibles de compromettre leur éducation ou de nuire à leur santé ou à leur développement physique, mental, spirituel, moral ou social.
Je pense que vous êtes un ardent défenseur du nucléaire, alors je vais vous poser une question très simple, dès le début, l’énergie nucléaire a été présentée comme une source miraculeuse, une source d’avenir même, elle serait abondante, neutre en carbone et très bon marché.
Il faut comprendre la notion d'environnement au sens large, dans ce qu'elle permet l'expression et le maintien de la vie.Aggée a écrit : 26 févr. 2021, 06:48 Je vais finir par croire que les sceptiques du Québec constitue véritablement une niche anti-écologique, il y a probablement incompréhension, donc c’est peut être un peu trop tôt pour l’affirmer.
Pour vous l’écologie ne semble se résumer qu’a la défense de environnement, ça c’est une tarte à la crème plus remarquable encore.Dominique18 a écrit : 25 févr. 2021, 20:17
développer une éducation citoyenne consciente de ses responsabilités et ses impacts sur son environnement, est nettement plus subtil, et moins idéologique.
Mais vous parlez d’enseignement et d’éducation , félicitation, c’est un excellent début pour aborder l’écologie politique .
Ce ne sont pas des actions et des raisonnements simplistes qui peuvent permettre d'avancer. Chacun a bien conscience que le chantier est gigantesque.Je vais finir par croire que les sceptiques du Québec constitue véritablement une niche anti-écologique, il y a probablement incompréhension, donc c’est peut être un peu trop tôt pour l’affirmer.
Il me semble qu’il existe une trop grande variable de maturités entre les partis écologiques des différents pays, on risque de parler dans le vide si on n’étudie pas clairement les fondements de l’écologie politique, si chaque fois on me cite des exemples d’activistes gauchistes (qui se revendiquent de l’écologie... ), le débat va systématiquement s’enliser….Dominique18 a écrit : 01 mars 2021, 10:06
Ce ne sont pas des actions et des raisonnements simplistes qui peuvent permettre d'avancer. Chacun a bien conscience que le chantier est gigantesque.Je vais finir par croire que les sceptiques du Québec constitue véritablement une niche anti-écologique, il y a probablement incompréhension, donc c’est peut être un peu trop tôt pour l’affirmer.
La pandémie actuelle est loin de faciliter les choses. Déjà que ce n'était pas bien brillant avant...
Entre les vidéos montées dans un style "podcast YouTube" qui décrédibilise complètement le message ou les publications sponsorisées extrêmement envahissantes sur Facebook, Instagram ou Snapchat, c’est finalement ceux qui en ont fait le moins qui progressent le plus. Il n’était donc pas nécessaire de multiplier les moyens de communication et de promotion pour convaincre, juste de se focaliser sur des thèmes qui préoccupent réellement la jeune génération. En faire plus pour les utilisateurs de moyens de transports "doux", réduire l’empreinte carbone de leur ville ou tout simplement permettre aux jeunes de donner plus souvent leur avis sur la politique de leur commune sont quelques exemples d’idées qui ont parlé aux néoélecteurs.
Mais attention, maintenant que la vague verte a eu lieu, gare aux déceptions ! Après les paroles, les actes. Les jeunes électeurs brabançons et bruxellois ont plébiscité le parti qui semble le plus éloigné des méthodes de gouvernance archaïques et qui, enfin, va prendre les enjeux écologiques au sérieux. Il s’agit donc d’un vote de confiance qui ne pourra être confirmé si les écologistes ne répondent pas présent dans les différents conseils communaux. Écolo a aussi affiché la participation comme thème principal de sa campagne. Si les jeunes sont oubliés ou trop rarement consultés, on risque une grande désillusion. Patrick Dupriez, coprésident du parti, l’a lui-même déclaré : "Notre responsabilité, c’est de ne pas être seulement le parti pour lequel votent les jeunes mais aussi celui qui les fait participer." Si les vainqueurs affichés de ces élections communales et provinciales déçoivent ma génération, c’est l’ensemble du monde politique qui risque d’être condamné à nos yeux.
Il me semble qu’il existe une trop grande variable de maturités entre les partis écologiques des différents pays, on risque de parler dans le vide si on n’étudie pas clairement les fondements de l’écologie politique, si chaque fois on me cite des exemples d’activistes gauchistes (qui se revendiquent de l’écologie... ), le débat va systématiquement s’enliser….
La filière de la production du dihydrogène est très complexe. Et l'électrolyse n'est pas, en terme énergétique, la plus efficace pour la production du dihydrogène.Aggée a écrit : 01 mars 2021, 09:14Je pense que vous êtes un ardent défenseur du nucléaire, alors je vais vous poser une question très simple, dès le début, l’énergie nucléaire a été présentée comme une source miraculeuse, une source d’avenir même, elle serait abondante, neutre en carbone et très bon marché.
Je m’étonne que personne n’ait jamais pensé a utiliser l’électricité nucléaire pour produire une électrolyse de l’eau, et ainsi obtenir des carburants totalement propres pour environnement, vous avez une explication a cela ?
Merci beaucoup, Christian, pour cette contribution qui permet d’éclairer les néophytes, je savais parfaitement que l'électrolyse n’était pas le top pour produire de l’hydrogène, en fait ma question adressée à Lambert portait davantage sur la présentation de « L'illusion nucléaire », une illusion qui a été orchestrée par une multitude de complexes militaro-industriel durant des décennies et partout dans le monde.Christian a écrit : 01 mars 2021, 18:02 La filière de la production du dihydrogène est très complexe. Et l'électrolyse n'est pas, en terme énergétique, la plus efficace pour la production du dihydrogène.
Le Réveilleur (Rodolphe Meyer) est en cours de production de vidéos très étoffées sur le dihydrogène.
Il y en en déjà deux:
Hydrogène: comment le produire ? - ÉNERGIE#16
Hydrogène: un enjeu industriel ! - ÉNERGIE#17
Je me permettrais de souligner que , depuis le début, le caractère remarquablement dangereux d’une centrale nucléaire n’a jamais disparu , sa capacité exceptionnelle à « partir en vrille » est toujours restée totalement intacte ( Tchernobyl, Fukushima…).Choix du site :
En septembre 1942, le Corps des ingénieurs de l'armée des États-Unis choisit le général de brigade Leslie Richard Groves pour diriger le projet Manhattan. Ce dernier devait entreprendre la réalisation de complexes industriels pour la fabrication d'uranium et de plutonium.
Groves choisit l'entreprise DuPont pour la construction du complexe destiné à la production de plutonium. DuPont recommanda de réaliser ce complexe loin du complexe de production d'uranium à Oak Ridge. Le site idéal était décrit par ces critères :
Un territoire vaste et isolé...
Une "zone de production dangereuse" d'au moins 19 × 24 km...
Une zone pour les laboratoires à au moins 13 km du réacteur ou de l'usine de séparation la plus proche...
Pas de villes de plus de 1 000 habitants à moins de 32 km du rectangle dangereux...
Pas d'autoroutes, chemins de fer ou d'habitations destinées aux travailleurs à moins de 16 km du rectangle dangereux...
Un approvisionnement important en eau pure...
Un approvisionnement important en électricité...
Le sol doit pouvoir supporter de lourdes charges…
Le contexte a bien changé aujourd’hui, on se retrouve maintenant avec de vieilles casseroles à la fois ruineuses et bientôt inutiles, des casseroles qui vont immanquablement rouiller de toute part, on peut cependant être rassuré, l’élimination de ces vieilles casseroles restera ( comme d’habitude ) au seul frais du citoyen contribuable….Que devient le plutonium produit par les réacteurs français ?
Les réacteurs actuels, qui utilisent un combustible à l'uranium, génèrent du plutonium dont le devenir est l'objet de préoccupations légitimes. Ce matériau hautement stratégique peut- être détourné pour faire des armes atomiques et sa radiotoxicité élevée est à prendre en compte s'il doit être stocké comme déchet.
L'inventaire de ce plutonium- c'est-à-dire le stock - augmente au fil des ans. Le parc français constitué de 59 réacteurs REP produit environ 10 tonnes de plutonium par an qui se retrouvent finalement entreposés en piscine.
L’Allemagne ou le Japon n'ont pas l'arme atomique mais des myriades de centrales nucléaires, donc c'est bien pour produire de l’électricité et pas pour autre chose finalement.Aggée a écrit : 03 mars 2021, 18:41 La question portait sur la manière dont on nous a vendu le papier d’emballage cadeau pour construire des centrales nucléaires, ( les centrales nucléaires pouvait accessoirement produire de l’électricité, l’idée de départ des représentants militaro-industriel, c’était qu’ une centrale nucléaire électrique permettait d’assurer financièrement la production de plutonium par les consommateurs d’électricité, cela pouvait donc vachement aider la recherche et la production en matière d’armes de destructions massives , ben tiens, )
Tu as oublié:Aggée a écrit : 03 mars 2021, 18:41
https://www.laradioactivite.com/site/pa ... 0plutonium.Que devient le plutonium produit par les réacteurs français ?
Les réacteurs actuels, qui utilisent un combustible à l'uranium, génèrent du plutonium dont le devenir est l'objet de préoccupations légitimes. Ce matériau hautement stratégique peut- être détourné pour faire des armes atomiques et sa radiotoxicité élevée est à prendre en compte s'il doit être stocké comme déchet.
L'inventaire de ce plutonium- c'est-à-dire le stock - augmente au fil des ans. Le parc français constitué de 59 réacteurs REP produit environ 10 tonnes de plutonium par an qui se retrouvent finalement entreposés en piscine.
Recyclé dans de combustible neuf ou entreposé au sein de combustibles usés, le plutonium des réacteurs français ne se retrouve pas « sur étagéres ». Par ailleurs, sa composition en isotopes le rend impropre à un usage militaire.
C'est bien ce qu'il me semblait: Si on veut faire une arme atomique, on développe les structures pour le faire. Si on veut faire de l’électricité, on en fait d'autres. Il n'y aurait pas de polémique en Iran sur le nucléaire si on pouvait mélanger le civil et le militaire comme on veut.la première source sur la quelle je tombe (clairement pro-nucléaire) a écrit : à la différence d’une bombe atomique, une centrale nucléaire utilise un uranium enrichi à environ 4 % totalement impropre à faire une bombe. Tandis qu’une bombe atomique utilise de l’uranium et du plutonium presque purs.
Le traitement du combustible, qui consiste à séparer les différents types de matières contenues dans le combustible usé et donc à isoler le plutonium, est parfois jugé comme porteur d’un risque de prolifération. L’existence de ce risque est discutable puisque le plutonium récupéré dans un combustible usé après une utilisation normale en réacteur est impropre à un usage militaire.
Les réacteurs fonctionnant à l’uranium enrichi ne requièrent un taux d’enrichissement que de 3 à 5 % ; on parle alors d’uranium faiblement enrichi. Pour l’uranium, la qualité militaire n’est atteinte qu’avec un taux d’uranium 235 de 90 %. L’uranium n’est donc une matière proliférante que dans la mesure où les technologies permettant son enrichissement sont maîtrisées et utilisées à des fins militaires.
La production de plutonium militaire exige donc de retirer fréquemment l’uranium du cœur du réacteur alors que, pour la production d’électricité, le combustible reste dans le réacteur pendant plusieurs années.
Le plutonium issu des combustibles usés de certains types de réacteurs de puissance peut, en théorie, être utilisé pour réaliser un engin explosif, mais dans des conditions douteuses de sûreté et d’efficacité compte tenu de sa radioactivité qui rend sa manipulation complexe.
C'est pas un hasard si tous les pays qui ont pu le faire ont développé le nucléaire dans les années 60, face aux centrales au charbon ou au pétrole, le choix est vite fait !Aggée a écrit : 03 mars 2021, 18:41 Le contexte a bien changé aujourd’hui, on se retrouve maintenant avec de vieilles casseroles à la fois ruineuses et bientôt inutiles, des casseroles qui vont immanquablement rouiller de toute part, on peut cependant être rassuré, l’élimination de ces vieilles casseroles restera ( comme d’habitude ) au seul frais du citoyen contribuable….
A l’époque on a vendu l’électricité nucléaire comme un filière qui, dans le futur, allait présenter toutes les vertus possibles et imaginables, notamment en terme de coût dérisoire et d’abondance...c’est totalement faux Lambert, sinon on produirait quasi gratuitement de l’hydrogène avec les centrales que vous plébiscitez...