Pourquoi tenir absolument à ce vocable qui permets juste de tout mélanger, ne peut on pas critiquer les faits et/ou déclarations de certains groupes sans absolument vouloir les relier à d'autres groupes dans un super groupe très mal défini ? Il
Perso, je ne tiens à rien du tout.
Il me semble avoir souvent parlé d'une mouvance, d'une nébuleuse : c'est vague, c'est flou, c'est contradictoire...
Et ça finit par user.
Houria Bouteldja, personnage emblématique, controversé : ses diatribes à répétition contre la laïcité.
Elles ne veut pas entendre parler de la loi de 2004 sur l'interdiction du port ostentatoire de signes religieux., et l'interdiction du port du voile à l'école.
Pour elle, la République est islamophobe, discriminatoire... Elle ne connaît pas et ne veut pt comprendre la loi de 1905 sur la laïcité.
Exemple de ce qu'elle peut raconter sur un autre sujet:
Dans votre essai, vous expliquez aussi comment lorsque l’Occident impose ses valeurs comme des valeurs universelles il contribue à l’”ensauvagement” des sujets. Notamment en Afrique avec l’instrumentalisation des luttes LGBT…
Notre propos est en effet d’anticiper cet « ensauvagement ». En Afrique, pendant la colonisation, il y a eu des campagne évangélistes pour civiliser la sexualité des Africains sur un modèle hétérosexiste. Puis, aujourd’hui on a les mouvements LGBT qui veulent libérer les homosexuels africains. En fait on reproduit les batailles idéologiques du monde blanc sur le terrain africain. Or il se trouve qu’avant la colonisation, la sexualité était extrêmement diverse sur le continent africain comme partout sur terre. Mais cette diversité des sexualités a été écrasée par le colonialisme. Et aujourd’hui, partout où on a “ensauvagé” l’indigène, on veut le protéger en disant aux Ougandais ou aux Sénégalais comment ils doivent gérer leur situation. Il est logique que des Africains ou aux Sénégalais comment ils doivent gérer leur situation. Il est logique que des Africains aient envie de rejeter ces normes occidentales. Nous, nous disons qu’il faut prévenir et ne pas attendre que les gens se fassent tuer. Il faut prévenir l’impérialisme des deux côtés, donc y compris du côté hétérosexiste, et laisser la sexualité des Africains s’épanouir tel qu’il le souhaitent eux. Mais pas selon des normes européennes. On entendra alors peut-être mieux la voix des principaux concernés.
http://indigenes-republique.fr/houria-b ... t-sociale/
Si tu y comprends quelque chose...
Elle pratique le confusionnisme, les approximations à répétition, ... Sur le plan historique, il faudrait tout reprendre pour suivre le processus de colonisation, qui s'est fait en différentes vagues, avec des acteurs et des pays différents,.... Elle n'est pas historienne et en aucun cas spécialiste de la colonisation, et de la décolonisation. Elle prétend en parler alors qu'elle ne dispose ni des compétences ni des aptitudes. Le sujet est tellement complexe qu'il ne peut souffrir d'égarements, sinon on reste à une impression d'ensemble où le blanc dominant prédomine.
Elle ne parle pas du racisme entre les ethnies, des flux esclavagistes en Afrique où des populations en réduisaient d'autres en esclavage sans avoir recours aux blancs.
En 2021, si on essaie de faire le point, sur le territoire français, il est plus question de dépasser effectivement cette notion de wokisme, plutôt agglutinante qu'autre chose, et de s'attarder à décrypter les pensées de cette nébuleuse, et de voir où elles conduisent.
Ce qu'une Caroline Fourest a essayé de traduire par "Génération offensée".
Le dernier sondage IFOP, dont j'ai déjà parlé évoque une fracture entre les générationsau sujet des valeurs (religieux, laïcité...).
Restons sur la question de l'enseignement, parce que c'est assez symptomatique de cette nébuleuse et de ces expressions : dans plusieurs endroits, les enseignements, la forme qu'ils prennent, si tu remis en question, ce qui conduit à porter atteinte aux valeurs fondamentales de la République (laïcité, bien commun...). La sécurité d'exercice n'est plus suffisamment assurée (cf. Sciences po à Grenoble).
D'où la réaction des autorités compétentes, qui ont diligenté des rapports examinant la situation avec des préconisations. Le rapport consécutif à l'affaire de Grenoble est plutôt exemplaire.
Il est question de quelques individus qui agissent au détriment de l'ensemble de la collectivité. On ne demande pas aux individus de se taire, de ne pas s'exprimer, mais de respecter, pour ce faire, les règles communes à tous.
Ce qui est loin d'être le cas dans plusieurs lieux.
J'ai cité Bouteldja par simplicité et paresse, je l'ai annoncé clairement.
Alors effectivement, elle ne cadre pas avec le "modèle" décrit précisément par Valentin. Ce qui est à prendre en compte, ce ne sont pas les détails, on peut toujours en trouver, la réfutation par l'exception, mais la ligne générale.
Cette nébuleuse va bien finir par se tasser, dans ce qu'elle a de plus exécrable, à savoir les attitudes et propos extrémistes, des réactions se produisent, du moins en France (rappel des principes républicains et laïques dans les établissements scolaires, signalements des manquements...). Ce qui est détaillé dans le rapport de Grenoble.
Cette mouvance se fonde sur de fausses représentations générées par une ignorance des codes propres à chaque culture : cette vague US a déferlé (je l'ai déjà expliqué, Valentin le rappelle) en Europe, et notamment en France où elle a connu un impact via le système universitaire, mais, c'est là où le bât blesse, en gardant les représentations et les stéréotypes américains. D'où un gloubi boulga indigeste (cf. Les discours de Mélanie Luce, déjà citée, qui n'appartient pas à cette culture US, mais dont elle utilise les propos, avec beaucoup d'ignorance.
Je renvoie à la conférence sur les images du racisme, lors des Rendez-vous de l'histoire, à Blois, pour en apprendre davantage.
https://m.facebook.com/RendezVousDeLHistoire/