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Message
par sami83g » 21 mars 2023, 19:43
Bonjour,
@ Mirages. Tu as écrit; « Tu veux mettre en évidence les carences objectives sur ces différents sujets ? ça m’intéresse et il y a de quoi en dire ! »
Excellent, j’acquiesce à ta demande en écrivant le texte sur des évènements récents et sur les maladies mentales.
@ Dominique18. Tu as écrit; « Pas mal pour des personnes qui refusent une évaluation de leur(s) pratique(s), mais qui se permettent toutefois de donner leur avis sur un sujet qu'ils ne maîtrisent pas forcément. Plutôt pas que plus.»
Tu donnes tellement d’info contradictoire que ton opinion réelle est ambigüe. Je lis ce que tu écris, mais tu souffles le chaud et le froid dans le même texte, il m’est difficile de figurer la direction de ta pensée, c’est peut-être ce que tu désires.
Revenons au sujet de la psychiatrie, de la religion et du DSM, pour répondre à Mirage.
.. A) Il y a eu trois évènements tragiques récemment, après celui de Laval, deux autres cas démentiels se sont produits, à Amqui et à Montréal.
1) À Laval, un individu a foncé sur une garderie avec un autobus en tuant deux enfants et en en blessant plusieurs.
2) À Amqui, un individu a foncé avec sa camionnette sur des gens de façons aléatoires, en tuant trois personnes.
3) À Montréal, un individu a tué trois personnes, avec une arme blanche, aucun voisin n’aurait pu prédire ces actes de violence.
Pour ces trois cas, aucun, de ces individus, ne possédait un dossier criminel. Ils n’avaient pas présenté, dans leur passé, des désirs violents justifiants ces actes démentiels récents. Ces agresseurs ont tous été attrapés de leur vivant. À quoi doit-on s’attendre ?
.. B) À quoi sert la psychiatrie ?
Les exégètes de la psychiatrie vont fouiller le passé de chacune de ces personnes et, grâce au « DSM », ils vont trouver les justifications nécessaires pour prétendre que ces gens possédaient une maladie mentale dormante (donc génétique) qui est apparue. Alors, pour soigner leurs difficultés psychotiques, ils vont prescrire des psychotropes à leurs nouveaux patients, ces derniers tomberont dans une dépendance à vie.
Ces hurluberlus de psychiatres utilisent leur bible (ou DSM) à la façon d’un astrologue. Ils ont appris à détecter des symptômes pathologiques chez n’importe quel quidam avec des règles nébuleuses et multidimensionnelles. Ils vont simplement se fier à leurs ressentis, à leurs instincts, à leurs émotions pour compléter leurs diagnostics. Pour comprendre, pensons à « un effet Barnum inversé», où l’on identifierait des symptômes vagues et confus chez autrui avec des textes qui s’appliqueraient à tous, en choisissant des particularités du passé. C'est-à-dire qu’ils se permettent d’associer une maladie mentale génétique, à n’importe quel quidam, pour des raisons subjectives, sans vérification rigoureuse qui éliminerait la possibilité d'un effet de dépendance. Le DSM offre une infinité de possibilités. Comme pour les diseurs de bonne aventure, ils s’affranchissent de toute critique en manœuvrant dans le vague et dans le confus.
Ainsi, ces charlatans de la psychiatrie recueilleront de bons revenus, de l’ordre des 400000$/année, pour leur dévouement et pour leurs connaissances à la suite de dix ans d’études universitaires.
.. C) Pourquoi me plaindre ?
On sait tout de suite que ces chafouins, goulument payés, n’analyseront pas la possibilité d’un effet psychotique provenant d’un cycle de dépendance incontrôlé, « drogue-sevrage ». Pour ces religieux (ils disent soigner l’âme) du système médical, la cause sera uniquement génétique, point à la ligne. Leur niveau d’hypocrisie, concernant tout ce qui met en doute leur médication désastreuse de psychotropes, remplace celui de la bienveillance !
.. D) Alors que rapportent les grands médias ?
Dans un premier temps, les médias sortent les grands titres avec la mentalité d’une politique 101 selon les informations recueillies sur le moment.
1) Politique 101. S’il avait tué des musulmans dans une mosquée on aurait crié à …….
l’islamophobie.
2) Politique 101. S’il avait tué des juifs dans une synagogue on aurait crié à ……….
l’antisémitisme.
3) Politique 101. S’il avait tué une femme transe dans une disco on aurait crié à ……….
la transphobie.
4) Politique 101. S’il avait tué un autochtone dans un bar on aurait crié au ……..
racisme systémique.
5) Politique 101. S’il avait tué sa conjointe dans un hôtel on aurait crié à ………
la violence conjugale.
6) Politique 101. S’il avait tué ses enfants dans la forêt on aurait crié à …….
la violence familiale.
7) Politique 101. S’il avait tué de façon aléatoire dans la rue on aurait crié à …….
la maladie mentale.
.. E) Y a-t-il de l’espoir?
La résilience populaire réapparait régulièrement devant des évènements aussi tragiques.
Le niveau de réaction de la population évolue et change avec le temps. Il devient normal et sensé de parler de compassions, d’incompréhensions, de pardons et de soutien. On développe beaucoup d’empathie devant la souffrance des gens proches des victimes.
.. F) Les opportunistes religieux s’imposent-ils sans retenue ?
Finalement, la religion s’accaparera de cette souffrance sur la place publique.
La religion, un système politique exploiteur, associera ce besoin de recueillement sociétal à leurs causes superstitieuses. Ces religieux, qu’ils soient islamistes, catholiques, judaïques, bouddhistes, sikhistes, organiseront des rassemblements publics à grand déploiement pour prier un dieu imaginaire ou un gourou, selon le lieu du drame.
On verra les guides-bonimenteurs, d’un temple particulier, épiloguer sur un besoin de pardon, un besoin d’amour, un besoin de croire, un besoin de prier, un besoin de sauver son âme... Les abus de la manipulation religieuse se révèlent inévitablement à chaque fois.
(PS Si ce dieu ou ce gourou existait, alors l’évènement ne se serait pas produit.)
.. G) Où est le mal, si cette manipulation fait du bien ?
Il faut se questionner profondément et non pas artificiellement, comme le suggèrent les systèmes crapuleux de la psychiatrie et de la religion …
Voici des questions qu’on ne posera pas dans les médias;
Quelles drogues ou médications a-t-il consommées?
Vivait-il avec une dépendance, créant un sevrage l’amenant dans la violence?
A-t-il été mal-soigné par un psychiatre ou un médecin ?
Pensait-il réaliser un projet divin, se battre contre le diable, défendre la justice ?
A-t-il été drogué à son insu, manipulé par un sociopathe, encouragé par un religieux ?
Lui a-t-on prescrit ou fourni des psychotropes ou des conseils déviants ?
Est-ce que c’est une maladie génétique ou un phénomène de dépendance ?
.. H) Conclusion
Ce genre d’évènement à répétition fait souffrir. Les politiques (psychiatrique et religieuse) camouflent des causes possibles. Pourquoi personne ne mentionne-t-il la possibilité d’un effet psychotique produit par une dépendance incontrôlée ?
Nous savons que n’importe quel quidam peut tomber dans un état psychotique (schizophrénique, paranoïaque ou autres) et agir de façon violente à cause des drogues. On devrait reconnaitre socialement que les effets de dépendance (cycle de drogue-sevrage) sont dévastateurs et que prescrire des psychotropes, sans analyser proprement la cause d’une démence psychotique, est criminel.
Qu’en pensez-vous?
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Leurs religions sont des mélanges de légendes, de superstitions et de fictions tribales.
Leurs histoires émanent de l’antiquité, valorisant la xénophobie, le racisme et la guerre.
Leurs morales louangent; menaces, mensonges, manipulations, mégalomanies, misogynies.