Page 137 sur 155
					
				Re: réductionnisme
				Publié : 06 févr. 2015, 12:28
				par richard
				Salut curieux! tu as écrit 
3- richard en [conclut] qu'il est à la fois plus grand et plus petit que son jumeau, ce qui est impossible.
 En effet on ne peut être à la fois plus grand et plus petit que quelqu'un. La solution d'un effet réel et réciproque conduit donc à une impossibilité. 
Tu sembles faire allusion à ce qu'on appelle l'effet de perspective. C'est une bonne piste car dans le cas de la perspective deux personnes de la même taille pensent que l'autre est plus petit que lui, mais ce n'est qu'un effet d'optique, l'autre n'est pas 
réellement plus petit que lui.
 
			 
			
					
				Re: sur la relativité einsteinienne
				Publié : 06 févr. 2015, 13:31
				par Chanur
				richard a écrit :salut Chanur! tu me demandes 
ici Observation dans quel repère ?
J'avais écrit 
richard a écrit :Pour F le temps passe donc à la fois plus vite et moins vite que dans F'
J'avais bien précisé "pour F". Eh bien je suis heureux de t'apprendre que "pour F" ça veut dire dans le repère F.
 
Très bien.
Et donc quand tu dis : Pour F le temps passe 
donc à la fois plus vite et 
moins vite que dans F', Ça veut dire qu'une des proposition précédente implique que vu du repère F, le temps passe moins vite que dans F'. Laquelle ?
richard a écrit :Il est clair que mes réflexions sur la RE ne sont pas totalement comprIses.
Si, pourquoi ?
richard a écrit :Aussi donc vais-je faire le point sur ce qu'on peut tirer de la théorie einsteinienne.
- 1. Le temps réel d'un observateur A' d'un repère R' est son temps propre τ', le temps qu'il lit sur sa montre.
2. Le temps qu'un observateur A en mouvement par rapport à A' observe dans E' est un temps impropre, noté t.
3. Ce temps est lié au temps de R' par la relation t = Υ τ'.
4. Le temps propre est invariant avec la vitesse de l'observateur (par rapport à un repère donné). 
Toute réflexion sur ces points sera la bienvenue.  

 d'avance.
 
A par la phrase 4 qui est assez ambigüe, vu que le temps propre c'est dans le repère de l'observateur, qui est donc immobile, c'est vrai.
J'arrête là.
Il est visible que tu sait parfaitement que ce que tu écrit est absurde.
Tu ne vaut guère mieux que Sandoo ...
 
			 
			
					
				Re: sur la relativité einsteinienne
				Publié : 06 févr. 2015, 14:11
				par richard
				d'un côté tu écris 
Chanur a écrit :[À part] la phrase 4 qui est assez ambigüe [...] c'est vrai.
d'un autre tu écris
Il est visible que tu [sais] parfaitement que ce que tu [écris] est absurde.
 Alors c'est vrai ou c'est absurde?
 
			 
			
					
				Re: réductionnisme
				Publié : 06 févr. 2015, 14:58
				par Psyricien
				Pauvre richou ... ne pas comprendre que le produit scalaire est une opération qui commute ... ça la fou mal  

 
			 
			
					
				Re: sur la relativité einsteinienne
				Publié : 06 févr. 2015, 16:49
				par Chanur
				richard a écrit :d'un côté tu écris 
Chanur a écrit :[À part] la phrase 4 qui est assez ambigüe [...] c'est vrai.
d'un autre tu écris
Il est visible que tu [sais] parfaitement que ce que tu [écris] est absurde.
 Alors c'est vrai ou c'est absurde?
 
La première partie est absurde : celle où tu prétend que deux durées peuvent être chacune plus grande que l'autre.
La deuxième est juste mal exprimée : celle ou tu mélange temps propre et vitesse.
 
			 
			
					
				Re: réductionnisme
				Publié : 06 févr. 2015, 17:12
				par f.didier
				Si je peux me permettre de vous conseiller une video, c'est la 2eme partie mais elle correspond a vos question. A partir de 7mn, vous avez une demo et explication super simple, pour vous dire, même moi je l'ai comprise  
 
De toute facon, je vous conseille toutes les vidéos de E-Penser, il a une vulgarisation de la science qui est compréhensible pour tous. 
https://www.youtube.com/watch?v=_4Af9UrWEtc 
			 
			
					
				Re: sur la relativité einsteinienne
				Publié : 06 févr. 2015, 17:16
				par richard
				Chanur tu écris 
La première partie est absurde : celle où tu prétends que deux durées peuvent être chacune plus grande que l'autre.
 oui! c'est absurde car je faisais une démonstration par l'absurde, enfin je tentais d'en faire une, je voulais montrer que les effets de dilatation des durées ne pouvaient être réels et réciproques; mais peut-être n'ai-je pas été assez explicite, surement d'ailleurs, tu m'en excuseras.
La deuxième est juste mal exprimée : celle ou tu mélanges temps propre et vitesse.
Je reprenais l'idée de curieux, maladroitement surement, sur l'invariance du temps propre d'un observateur donné; qu'il soit sur Terre, sur Mars ou dans une fusée le temps de cuisson de ses pâtes est toujours le même, aussi son temps propre, celui qu'il vit, est-il toujours le même quelque soit sa vitesse par rapport à un référentiel donné.
J'espère que ces précisions te satisferont, sinon n'hésite pas à m'interpeler.
 
			 
			
					
				Re: réductionnisme
				Publié : 06 févr. 2015, 17:40
				par curieux
				richard a écrit :Salut curieux! tu as écrit 
3- richard en [conclut] qu'il est à la fois plus grand et plus petit que son jumeau, ce qui est impossible.
 En effet on ne peut être à la fois plus grand et plus petit que quelqu'un. La solution d'un effet réel et réciproque conduit donc à une impossibilité. 
Tu sembles faire allusion à ce qu'on appelle l'effet de perspective. C'est une bonne piste car dans le cas de la perspective deux personnes de la même taille pensent que l'autre est plus petit que lui, mais ce n'est qu'un effet d'optique, l'autre n'est pas 
réellement plus petit que lui.
 
C'est une analogie pour te faire comprendre qu'aucun de ces deux points de vue n'est privilégié, chacun voit la même chose de son côté et comme dans mon exemple, ça n'a rien de contradictoire.
Dans la perspective dynamique due à la vitesse on n'a pas 3 mais 4 dimensions.
En quoi le fait de voir l'autre horloge ralentir te gêne plus que de voir la hauteur de l'autre plus petite que ta propre hauteur ?
En perspective statique, une formule simple te permet de connaitre ses dimensions par rapport à toi(ou du moins les deux qui sont visibles) grâce à son diamètre angulaire.
En perspective dynamique une formule simple te permet de connaitre sa vitesse par rapport à toi grâce aux battements de son horloge. Tu connais un autre moyen d'y parvenir ?
 
			 
			
					
				Re: sur la relativité einsteinienne
				Publié : 06 févr. 2015, 20:30
				par richard
				curieux, tu as écrit 
chacun voit la même chose de son côté et comme dans mon exemple, ça n'a rien de contradictoire.
 pour moi les conditions a<b et a>b sont contradictoires, pas pour toi?
 
			 
			
					
				Re: sur la relativité einsteinienne
				Publié : 06 févr. 2015, 21:55
				par Chanur
				richard a écrit :curieux, tu as écrit 
chacun voit la même chose de son côté et comme dans mon exemple, ça n'a rien de contradictoire.
 pour moi les conditions a<b et a>b sont contradictoires, pas pour toi?
 
Je peux répondre à la place de Curieux (un enfant de 6 ans le pourrait) : si, c'est contradictoire.
Mais, par contre ça n'a aucun rapport avec ce qui précède.
[Edit:] J'en profite pour te présenter publiquement mes excuses. Te comparer à Sandoo était une insulte injustifiée. Toi, tu ne cherches pas à empêcher le forum de fonctionner ...[/Edit]
 
			 
			
					
				Re: sur la relativité einsteinienne
				Publié : 07 févr. 2015, 11:46
				par curieux
				richard a écrit :curieux, tu as écrit 
chacun voit la même chose de son côté et comme dans mon exemple, ça n'a rien de contradictoire.
 pour moi les conditions a<b et a>b sont contradictoires, pas pour toi?
 
Ce n'est pas la réalité qui est contradictoire, c'est ta formulation de celle-ci.
Il y a deux référentiels indépendants dans cette description, si tu es A et l'autre B tu ne peux pas être à la fois B et l'autre A.
Soit tu décris un événement par rapport à A, soit tu le décris par rapport à B et seulement ensuite tu compares les deux résultats.
D'autre part, puisque chacun peut s'arroger le droit de se nommer A, cela te fera deux feuilles de calculs qui disent strictement la même chose.
 
			 
			
					
				Re: réductionnisme
				Publié : 07 févr. 2015, 12:20
				par ABC
				ABC a écrit :Selon toi, pour que l'égalité T⊥ = T// correspondant au résultat nul de l'expérience de Morley Michelson soit respectée, il ne doit pas y avoir de contraction de Lorentz ?
 richard a écrit : Fastoche! Le temps T⊥ mis pour parcourir L⊥ à l'aller puis au retour est égal à 2 L⊥ = c T⊥.
 Dans le référentiel du train ou dans le référentiel des observateurs qui regardent passer le train ?
Calcul du temps T 
⊥= T1
⊥+T2
⊥ mis par le photon-motard pour faire l'aller-retour à vitesse c entre deux trains roulant sur deux voies parallèles, distantes de L, voyageant à vitesse v du point de vue des observateurs qui regardent passer le train.
Selon Pythagore 
à l'aller :    (cT1
⊥)² = L² + (vT1
⊥)²
au retour : (cT2
⊥)² = L² + (vT2
⊥)², 
donc
T1
⊥ = T2
⊥ = (L/c)/(1-v²/c²)^(1/2), d'où
T
⊥ = T1
⊥+T2
⊥ = (2L/c)/(1-v²/c²)^(1/2)
richard a écrit :Le résultat négatif de l'expérience de Michelson-Morley confirme bien le postulat d'invariance de la célérité.
Calcul du temps T
// d'aller-retour d'un photon-motard voyageant à vitesse c entre l'avant et l'arrière d'un train de longueur L voyageant à vitesse c.
Peux-tu détailler ton calcul de T
// prouvant que T
// est, lui aussi, égal à (2L/c)/(1-v²/c²)^(1/2) en l'absence de contraction de Lorentz ? 
Je commence et je te laisse terminer:
T
// = T1
// + T2
//
T1
// = temps du photon-motard à l'aller pour rattraper l'avant du train de longueur L, non contractée, donc impliquant que cT1
// = L + vT1
// d'où T1
// = L/(c-v)
T2
// = temps du photon-motard au retour pour revenir à l'arrière du train vérifiant cT2
// = L - vT2
// d'où T2
// = L/(c+v)
Et donc T
// = T1
// + T2
// = (2L/c)/(?????)
Que se passe-t-il 
s'il n'y a pas contraction de Lorentz de la longueur L du train mesurée 
dans le référentiel où l'observateur regarde le train passer à vitesse v ? 
Trouve-t-on, 
dans le référentiel où l'observateur regarde le train passer à vitesse v, T
⊥ = (2L/c)/(1-v²/c²)^(1/2) = (2L/c)/(?????) = T
// comme l'a prouvé l'expérience de Morley Michelson ou entre-t-on en conflit avec ce résultat d'observation ?
 
			 
			
					
				Re: sur la relativité einsteinienne
				Publié : 07 févr. 2015, 12:42
				par richard
				Salut Chanur! tu as écrit 
J'en profite pour te présenter publiquement mes excuses. Te comparer à Sandoo était une insulte injustifiée. ...
Ben merci! j'accepte tes excuses. Comme je te l'ai dit en mp je ne sais pas bien ce que je cherche dans ce fil. Je ne cherche surement pas à convaincre —ce n'est pas le lieu— peut-être que je veux voir si la raison peut avoir raison contre une croyance, fut-elle scientifique. Les arguments pour défendre la RE sont très plaisants; de nombreux forumeurs sont attachés à la 
version 1 de la RE (les effets de contraction des longueurs et de dilatation des durées sont réels et réciproques) alors que de toute évidence cette interprétation conduit à une impossibilité. Curieux! mais pas inexplicable, de toute façon très intéressant.
J'en profite, moi, pour vous faire part d'une autre approche de cette théorie:
dans [i]La relativité[/i] Stamatia Mavridès a écrit :Mais pour Fitzgerald et Lorentz la contraction des longueurs était "une véritable modification physique due au mouvement par rapport à l'éther". Au contraire, pour Einstein, il s'agit d'un effet apparent (mais non illusoire) purement observationnel et réciproque provoqué par le mouvement relatif.
Alors à quel sein se vouer?
 
			 
			
					
				Re: réductionnisme
				Publié : 07 févr. 2015, 13:23
				par Etienne Beauman
				Salut Richard,
richard a écrit :Comme je te l'ai dit en mp je ne sais pas bien ce que je cherche dans ce fil.
Et je me demande si tu as envie de trouver ou si tu t'amuses juste à faire tourner en rond tes contradicteurs.
Détrompes moi si besoin mais 
 "une véritable modification physique due au mouvement par rapport à l'éther". 
c'est proche de ce que t'entends par "réel", n'est ce pas ?
Vu que l'éther n'existe pas, il faudrait peut être que tu admettes que tu emploies réel de travers.
La modification physique due au mouvement par rapport à l'éther était 
imaginaire, et supposait qu'il existe un référentiel absolu.
La modification physique du au mouvement 
mesurée depuis un autre référentiel est réelle, et repose sur le fait qu'il n'existe pas de référentiel privilégié.
 
			 
			
					
				Re: réductionnisme
				Publié : 07 févr. 2015, 13:33
				par NEMROD34
				Alors à quel sein se vouer?
Je propose celui-ci:

 
			 
			
					
				Re: réductionnisme
				Publié : 07 févr. 2015, 14:36
				par richard
				Pas mal comme sein! J'adhère à la République!
Salut Etienne! tu as écrit 
  a écrit :La modification physique du au mouvement mesurée depuis un autre référentiel est réelle
Ce n'est pas ce que dit Mavridès. Il dit que la modification est apparente. Il faudrait que tu regardes ce que veut dire réel et que tu en tires les conséquences. Tu dis aussi "tu t'amuses juste à faire tourner en rond tes contradicteurs". Nan! J'essaye de les amener vers la vérité, vers la lumière.
 
			 
			
					
				Re: réductionnisme
				Publié : 07 févr. 2015, 16:00
				par Etienne Beauman
				richard a écrit : Il faudrait que tu regardes ce que veut dire réel et que tu en tires les conséquences. 
Réel s'oppose à imaginaire...
Ton reflet dans le miroir n'est qu'un effet apparent (mais non illusoire) purement observationnel, il n'en est pas moins réel.
L'absence de reflet dans un miroir des vampires, elle est imaginaire.
 
			 
			
					
				Re: réductionnisme
				Publié : 07 févr. 2015, 16:32
				par richard
				Ici réel s'oppose à apparent. Quand on comprime un morceau de fer ou une pâte à pizza la diminution de dimension est réelle, quand tu regardes quelque chose au loin elle te paraît plus petite qu'en réalité, cette diminution de dimension est apparente.
			 
			
					
				Re: réductionnisme
				Publié : 07 févr. 2015, 17:00
				par Etienne Beauman
				richard a écrit :Ici réel s'oppose à apparent.
C'est toi qui le dit.
 
			 
			
					
				Re: réductionnisme
				Publié : 07 févr. 2015, 17:09
				par richard
				Ben oui! Il s'agit de savoir si les effets sont réels ou apparents, c'est à dire si les corps se contractent réellement (auquel cas ils relèvent de la théorie de l'élasticité) ou si ces effets sont apparents. Ils ne relèvent pas de l'imaginaire car ils relèveraient alors de la fiction.
			 
			
					
				Re: réductionnisme
				Publié : 07 févr. 2015, 18:23
				par Etienne Beauman
				richard a écrit :c'est à dire si les corps se contractent réellement 
Mais s'il n'existe pas d'espace absolu, se "contracter réellement" ça veut dire quoi ?
 
			 
			
					
				Re: réductionnisme
				Publié : 07 févr. 2015, 18:32
				par richard
				Une diminution de longueur dans son propre repère.
			 
			
					
				Re: réductionnisme
				Publié : 07 févr. 2015, 18:48
				par Etienne Beauman
				richard a écrit :Une diminution de longueur dans son propre repère.
Ça veut rien dire.
Si tu considères que quelque chose diminue c'est par rapport à quelque chose qui ne bouge pas.
Si tu considères que quelque chose diminue réellement c'est par rapport à quelque chose qui ne bouge pas réellement.
Or réellement tout bouge.
 
			 
			
					
				Re: réductionnisme
				Publié : 07 févr. 2015, 19:15
				par richard
				Ouais! tu as raison, je me suis mal exprimé. Prends une barre de métal et le repère R constitué des points fixes par rapport à une extrémité de la barre puis appuie très fort sur l'autre extrémité, tu verras que dans le repère R la barre a diminué de longueur. Il s'agit d'une diminution réelle. Par contre si tu tournes cette barre devant toi tu la verras de profil plus petite qu'elle n'est en réalité; il s'agit d'une diminution apparente.
			 
			
					
				Re: réductionnisme
				Publié : 07 févr. 2015, 21:34
				par Etienne Beauman
				richard a écrit :Prends une barre de métal et le repère R constitué des points fixes par rapport à une extrémité de la barre puis appuie très fort sur l'autre extrémité, tu verras que dans le repère R la barre a diminué de longueur. Il s'agit d'une diminution réelle. Par contre si tu tournes cette barre devant toi tu la verras de profil plus petite qu'elle n'est en réalité; il s'agit d'une diminution apparente.
Oui j'ai compris ce que tu disais, c'est toi qui comprends pas que ta diminution réelle repose sur le postulat que ton repère serait réellement fixe = posé comme absolu. 
Postulat qui vole en éclat dès lors que tu abordes la relativité, chaque référentiel n'est qu'un choix arbitraire parmi d'autre possible, aucun n'est plus réel qu'un autre.