Page 15 sur 17

Re: Victimôlatrie galopante

Publié : 27 juil. 2020, 16:04
par Etienne Beauman
Pancrace a écrit : 26 juil. 2020, 00:57 Il faut quand même rappeler que la justice condamne lorsque le délit est constitué au-delà de tout doute raisonnable. Donc inversement elle ne condamne pas (elle relaxe) lorsqu’il existe un doute raisonnable sur la culpabilité.

On entend trop souvent, à mon goût, des relaxés affirmer (ou laisser entendre) qu’ils sont forcément innocent, que les accusations dont ils font l’objet sont mensongères. Hors la justice ne délivre pas de brevet d’innocence, elle relaxe juste lorsque la culpabilité n’est pas archi avérée.

Si Ibrahim Maalouf, fort de sa relaxe, décidait de porter plainte pour dénonciation calomnieuse, rien n’assure qu’il serait entendu. La justice pourrait très bien relaxer aussi dans l’autre sens, en estimant qu’il persiste un doute raisonnable sur le caractère calomnieux de la dénonciation.

Dit autrement la justice a exprimé à ce jour un doute raisonnable quant à la véracité des accusations de la mineure en question, d’où la relaxe. Elle n’a pas jugé que ces accusations soient forcément mensongères.
J'avais raté ton intervention.

Je suis totalement d'accord avec ce que tu dis là.

edit : je me détords tout seul.
J'ai interprété ce que tu dis dans l'esprit, mais non : un homme est présumé innocent, si un tribunal le relaxe il peut continuer d'affirmer son innocence, et on doit admettre qu'un tribunal ne l'a pas contredit.
Ça ne veut pas dire que les accusations étaient infondées, mais c'est la version par défaut d'un accusé qui ne plaide pas coupable.

Re: Victimôlatrie galopante

Publié : 27 juil. 2020, 16:12
par Lambert85
Tout le monde se souviendra des nombreux articles parlant des accusations de viol et pas des quelques articles qui parlent de sa relaxe.
P.S. la pseudo victime a menti à ses parents tout simplement. C'est classique dans ce genre d'affaires.

Re: Victimôlatrie galopante

Publié : 27 juil. 2020, 16:15
par Kraepelin
LePsychoSophe a écrit : 23 juil. 2020, 13:12 Trouble de la personnalité histrionique.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Trouble_d ... strionique
un niveau émotionnel et de besoin d'attention exagéré
Ce mode de séduction incessante devient un outil de manipulation afin de s'assurer que ses besoins soient comblés en priorité, au détriment de ceux d'autrui, comme un dû.
culte de la liberté individuelle au détriment de la société et de sa bonne santé... fin de civilisation (je pense à Onfray...).
À défaut d'attirer l'attention par la séduction, il se posera en victime,
la dramatisation émotionnelle
Cela rejoint l'affirmation de soi et le remplissage des besoins d'estime.
Excuse-moi de réagir si tard.

+!
Oui, c'est tout à fait évident pour des cliniciens. Je faisais une randonnée avec 4 autres psychoslogues retraités et nous étions tous d'accors sur lezs biebnfait des briser la loi du silence et sur les méfait de faire, accidentellement, une ouverture à des dérives psychopathologiques.

Re: Victimôlatrie galopante

Publié : 27 juil. 2020, 16:22
par Etienne Beauman
Lambert85 a écrit : 27 juil. 2020, 16:12 Tout le monde se souviendra des nombreux articles parlant des accusations de viol et pas des quelques articles qui parlent de sa relaxe.
Et qu'est ce qu'on peut y faire ?
C'est exactement pareil pour tous les gens gens accusés à tort de quoi que ce soit.

Il est impossible de déterminer avant jugement si une accusation (non farfelue) est fondée ou pas.

Re: Victimôlatrie galopante

Publié : 27 juil. 2020, 16:23
par Dash
Lambert85 a écrit : 27 juil. 2020, 16:12Tout le monde se souviendra des nombreux articles parlant des accusations de viol et pas des quelques articles qui parlent de sa relaxe.
Te fatigue pas, ça ne compte pas et ça ne l'intéresse pas, car « Ce sont deux problématiques complètement différentes. [sic] » et que ce n'est pas le sujet du thread! En plus, tu dois penser tout d'abord aux intentions de Kraepelin.

Re: Victimôlatrie galopante

Publié : 27 juil. 2020, 16:33
par LePsychoSophe
Kraepelin a écrit : 27 juil. 2020, 16:15
LePsychoSophe a écrit : 23 juil. 2020, 13:12 blahblah de psy
Excuse-moi de réagir si tard.

+!
Oui, c'est tout à fait évident pour des cliniciens. Je faisais une randonnée avec 4 autres psychoslogues retraités et nous étions tous d'accors sur lezs biebnfait des briser la loi du silence et sur les méfait de faire, accidentellement, une ouverture à des dérives psychopathologiques.
Oui, quelqu'un plus haut m'a dit que je m'étais trompé de fil.
Non mais j'oublie de faire de la pédagogie.

C'était un point de vue psychopathologisé du phénomène de victimolâtrie actuelle.

Pathologisé n'est pas péjoratif (je dis ça pour les autres que toi), c'est juste un paradigme d'observation des phénomènes humains (psycho, socio, bio (je m'y risque), politico, philo...).

Il peut être vu comme normal (je le strike car je n'aime pas ce mot mais je suis obligé de l'utiliser) de se plaindre car l'existence humaine ne peut pas être fait uniquement de "laisse tomber, je prends sur moi...".

Re: Victimôlatrie galopante

Publié : 27 juil. 2020, 17:03
par Lambert85
Dash a écrit : 27 juil. 2020, 16:23 Te fatigue pas, ça ne compte pas et ça ne l'intéresse pas, car « Ce sont deux problématiques complètement différentes. [sic] » et que ce n'est pas le sujet du thread! En plus, tu dois penser tout d'abord aux intentions de Kraepelin.
Je sais, il est obtus ! Il craint tellement "la Censure sur le net" !!! :lol:

Re: Victimôlatrie galopante

Publié : 27 juil. 2020, 18:31
par Etienne Beauman
Lambert85 a écrit : 27 juil. 2020, 17:03 Je sais, il est obtus ! Il craint tellement "la Censure sur le net" !!!
:ouch:

La gamine qui a accusé le trompettiste a porté plainte sur internet ?

Non, elle ou son responsable légal a porté plainte j'imagine dans un commissariat,ou directement auprès d'un procureur, la plaine a été jugé suffisamment crédible pour être instruite.



Je repose ma question :
Et qu'est ce qu'on peut y faire ?
C'est exactement pareil pour tous les gens gens accusés à tort de quoi que ce soit.

Il est impossible de déterminer avant jugement si une accusation (non farfelue) est fondée ou pas.

Ça n'a strictement rien à voir avec une dénonciation anonyme sur internet.

Si tu argumentais en retour, ça changerait...

Tu veux quoi ?

Qu'on ne puisse plus accuser quelqu'un a tort ?
J'imagine que t'as bien conscience que c'est impossible.

Oui, les accusations mensongères sont un problème, mais elles sont rares.
Et à part l'action en justice, il y a quoi d'autre à faire ?

Re: Victimôlatrie galopante

Publié : 28 juil. 2020, 08:53
par Herwingen
Etienne Beauman a écrit : 27 juil. 2020, 18:31 Non, elle ou son responsable légal a porté plainte j'imagine dans un commissariat,ou directement auprès d'un procureur, la plainte a été jugée suffisamment crédible pour être instruite.

Je repose ma question :
Et qu'est ce qu'on peut y faire ?
C'est exactement pareil pour tous les gens gens accusés à tort de quoi que ce soit.

Il est impossible de déterminer avant jugement si une accusation (non farfelue) est fondée ou pas.
Oui, les accusations mensongères sont un problème, mais elles sont rares.
Et à part l'action en justice, il y a quoi d'autre à faire ?
Salut;

je suis assez d'accord avec ce message d'Etienne (tronqué par mes soins).

Les plaintes ont toujours été suivies de conséquences pour les accusés, parce qu'il y a toujours eu publicité plus ou moins importante.

Les accusations mensongères sont dès lors effectivement un problème, comment les éviter?

J'en profite pour conseiller le film "Les risques du métier" avec un excellent acteur... (Ah il est belge? Coïncidence... :mrgreen: )

https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Risqu ... ier_(film)

Selon moi, la majorité des accusations mensongères sont faites dans l'intérêt de nuire. Internet, avec son anonymat, donne la possibilité de nuire facilement et sans implication.

Je pense que c'est à la société, de faire la part des choses, en renvoyant "le jugement" là où il doit avoir lieu, au tribunal. Comme un accusé doit, pour sa défense, pouvoir être confronté à son accusateur, dans ces cas cela serait classé sans suites.

C'est quand la société (en fait une partie, mais je résume) s'érige en juge, qu'elle proclame la culpabilité, et les sanctions, en dehors du système judiciaire, qu'il y a, à mon avis, préjudice à l'accusé.

Comment lutter contre ça sans nuire à la liberté d'expression par ailleurs?

Effectivement, une personne qui s'est fait virée de son travail sur ces bases, peut avoir gain de cause en justice (les prud'hommes en France?).

Si l'auteur est identifié des dédommagements peuvent être demandé.

Mais un mal aura été fait et sera difficilement quantifiable voire réparable.

Quant aux accusations non anonymes, je peux les concevoir, les comprendre, si la justice ne fait pas son job, et que l'affaire est enterrée à tort, même si je considère qu'il y a pas mal de recours possibles prévus par la Justice.

Et imaginons le ressenti d'une victime, qui n'a pas assez d'éléments pour ester en justice? N'est ce pas une seconde victimisation?

http://www.agidd.org/wp-content/uploads ... victim.pdf

La tentation de se faire justice en nuisant par une accusation publique est tentant, mais est ce raisonnable. Ne doit on pas privilégier une approche différentes de la Justice envers les victimes, qu'elles se sentent accompagnées et reconnues même dans les cas où leurs agresseurs restent impunis?

Je pense que la Justice doit se remettre en question rapidement sur ces sujets.

Par contre, je suis aussi d'avis que certaines réactions de ceux qui sont appelés SJW (Social Justice Warrior) peut s'apparenter à une forme de lynchage dans son acception Laroussienne : "Mettre à mort sommairement quelqu'un ou lui faire subir des violences sans jugement régulier, en parlant d'une foule, d'un groupe."

Mais si tout le monde n'est pas d'accords sur ce terme, parlons de vindicte populaire, d'opprobre, que sais-je encore...

Je serai a priori toujours d'accords avec ceux qui considèrent l'intérêt de la victime avant tout, même si elle devait se trouver sur le banc des accusés.

Cordialement

Re: Victimôlatrie galopante

Publié : 28 juil. 2020, 12:51
par Dany
Herwingen a écrit :Selon moi, la majorité des accusations mensongères sont faites dans l'intérêt de nuire. Internet, avec son anonymat, donne la possibilité de nuire facilement et sans implication.
Mais dire, comme le fait EB, qu'il n'y a pas de solution à ça puisque selon lui toute tentative d'enrayer le phénomène serait de la vilaine censure, ça revient à légitimiser les haters sous prétexte de son idéal socialo. Un idéal socialo qui lui empêche de penser à d'éventuelles solutions :
Dany a écrit :Mais dans le cas présent, les haters sont tellement nombreux que c'est leur nombre qui leur donnent l'impunité. Ils font ça pour se marrer, c'est fun... les conséquences pour tout le monde, ils s'en foutent puisque eux ne seront jamais inquiétés.

Le but, c'est que tous les messages (typiques des haters dont on parle) se référant à une personne identifiable comporte directement l'identité réelle de l'émetteur (au besoin à l'aide d'un code connu directement par les autorités, sans passer par le réseau social). Dans ce cas, la victime de cette diffamation peut attaquer plus facilement en justice une ou des personnes précises.
Et si le réseau social laisse par hasard passer un message de ce type, mais sous pseudo, la victime de cette diffamation peut attaquer alors le responsable du réseau social. Le problème de la masse des haters serait vite réglé, il n'en resterait plus beaucoup...

Re: Victimôlatrie galopante

Publié : 28 juil. 2020, 13:25
par Etienne Beauman
Dany a écrit : 28 juil. 2020, 12:51 Mais dire, comme le fait EB, qu'il n'y a pas de solution à ça
C'est quoi le ça en question ?

Lambert parlait de l'affaire du saxophoniste qui a été jugé en cours.

Comment tu empêches quelqu'un de mal intentionné de porter plainte ?

C'est le rôle des flics, du proc et du juge d'instruction de décider si il y a matière ou nom à faire un procès.

Ça n'a strictement rien à voir avec les dénonciations anonymes.

Les dénonciations anonymes c'est un autre sujet.

Et pour celui là je le répète si t'as solution c'est la censure, mon avis c'est que le remède est pire que le mal.

Le but, c'est que tous les messages (typiques des haters dont on parle) se référant à une personne identifiable comporte directement l'identité réelle de l'émetteur (au besoin à l'aide d'un code connu directement par les autorités, sans passer par le réseau social).

:lol:

Si tu crois que facebook, instagram et tweeter vont laisser tous les états qui le souhaite installés des mouchards dans leur application, t'es plus naïf que ce que je crois.

La solution préconisée, parce que applicable en pratique sans bafouer le droit international, dans la loi qui a été invalidée par le conseil constitutionnel proposait la censure sous 24 ou 48h (je ne me rappelle plus) par les réseaux sociaux*, et si les réseaux sociaux n'étaient pas assez rapide ---> grosse amende.

Conséquence directe, si cette loi était passé les réseaux sociaux auraient été pro actif pour ne pas se prendre d'amende, et pleins de message absolument pas diffamatoire auraient été systématiquement censurés.


Le remède est pire que le mal.


* c'est déjà trop tard à l'heure où n'importe qui peut faire une capture d'écran en une seconde.

Re: Victimôlatrie galopante

Publié : 28 juil. 2020, 14:06
par thewild
Etienne Beauman a écrit : 28 juil. 2020, 13:25 Et pour celui là je le répète si t'as solution c'est la censure, mon avis c'est que le remède est pire que le mal.

Le but, c'est que tous les messages (typiques des haters dont on parle) se référant à une personne identifiable comporte directement l'identité réelle de l'émetteur (au besoin à l'aide d'un code connu directement par les autorités, sans passer par le réseau social).
Ce n'est pas de la censure, mais c'est la fin de l'anonymat en effet.
On ne peut pas partir du principe que cette désanonymisation ne serait possible que pour certains agents, typiquement les autorités judiciaires.
Si la désanonymisation est possible, le principe de précaution voudrait qu'on considère qu'elle est à la portée de tous.


Dany a écrit : 28 juil. 2020, 12:51
Herwingen a écrit :Selon moi, la majorité des accusations mensongères sont faites dans l'intérêt de nuire. Internet, avec son anonymat, donne la possibilité de nuire facilement et sans implication.
Mais dire, comme le fait EB, qu'il n'y a pas de solution à ça puisque selon lui toute tentative d'enrayer le phénomène serait de la vilaine censure, ça revient à légitimiser les haters sous prétexte de son idéal socialo. Un idéal socialo qui lui empêche de penser à d'éventuelles solutions
Etienne Beauman a écrit : 28 juil. 2020, 13:25Si tu crois que facebook, instagram et tweeter vont laisser tous les états qui le souhaite installés des mouchards dans leur application, t'es plus naïf que ce que je crois.
Je ne vois pas l'utilité d'une telle mesure, ni de celle demandée par Dany d'ailleurs. Dans le cas d'une requête émanant d'une autorité judiciaire, ces réseaux sociaux devront fournir (et fourniront, ça se passe tous les jours) les informations dont ils disposent sur l'utilisateur. Sans vouloir lancer un débat technique, pour le commun des mortels (quiconque n'est pas un geek en matière de cybersécurité) ça revient à révéler son identité.

Une victime de diffamation sur les réseaux sociaux (disons twitter par exemple, où le phénomène est très présent) pourrait s'amuser à recenser les 1722 comptes l'ayant accusé à tort... mais je ne vois pas comment elle ferait à moins d'être systématiquement mentionnée. Disons malgré tout qu'elle en recense une bonne partie dans un fil de discussion en particulier.
Pour tous ceux qu'elle n'aura pas vu, le mal aura été fait mais restera impuni. Soit.
Pour chacun des messages identifiés, la justice devra se prononcer sur le fait que le message est effectivement à caractère diffamatoire envers le plaignant. Et techniquement, la limite est là : on ne peut pas se défendre face à autant de personnes, anonymes ou pas.

Une autre preuve que l'anonymat n'est pas le problème : dans les cas de harcèlement par internet, on retrouve facilement les coupables. Une simple requête des autorités judiciaire auprès du réseau social et du fournisseur d'accès internet et le tour est joué. Mais ce qui fonctionne face à quelques personnes ne marche plus au delà d'un certain nombre.

Cette impunité de la foule n'est pas nouvelle, elle est simplement plus fréquente sur internet.

Re: Victimôlatrie galopante

Publié : 28 juil. 2020, 14:17
par Etienne Beauman
thewild a écrit : 28 juil. 2020, 14:06 Ce n'est pas de la censure, mais c'est la fin de l'anonymat en effet.
Oui.
La censure intervient si on oblige les réseaux sociaux a retiré les post concernés.

A noté que le retrait de l'anonymat a quand même pour finalité d'empêcher les auteur de poster, par peur des représailles, on les incite à s'auto-censurer.


100% d'accord avec le reste de ce que tu dis.
Tu l'expliques bien mieux que moi tu dois être encore plus socialo ou gaucho ou quésako ;)

Re: Victimôlatrie galopante

Publié : 28 juil. 2020, 14:52
par Dash
À Dany (et à moi) tu réponds :
Etienne Beauman a écrit : 28 juil. 2020, 13:25C'est quoi le ça en question ?
Etienne Beauman a écrit : 28 juil. 2020, 13:25Lambert parlait de...
Etienne Beauman a écrit : 28 juil. 2020, 13:25Ça n'a strictement rien à voir avec les dénonciations anonymes.
Etienne Beauman a écrit : 28 juil. 2020, 13:25 Kreapelin a fait, l'intention de Kraepelin bla-blabla
Etienne Beauman a écrit : 28 juil. 2020, 13:25 Le titre du sujet Dash, c'est bla-blabla
Etienne Beauman a écrit : 28 juil. 2020, 13:25Les dénonciations anonymes c'est un autre sujet.
Mais à thewild, parce qu'il va dans tons sens, hô, miracle, aucun de ces mêmes reproches :shock:

On peut en discuter! :a7:

:roll:

Ce n'est pas d'être en désaccord avec moi (ou Dany) que je te reproche, c'est ta foutue manie de te poser en maître de ce qui peut être discuté ou non au travers d'un sujet et d'évoquer le contexte surtout quand, toi, t'es pas d'accord avec un propos et/ou que t'as pas envie de l'aborder... ...ainsi que de découper les cheveux en quatre pour un foutu mot exactement pour les mêmes raisons! :evil:

Re: Victimôlatrie galopante

Publié : 28 juil. 2020, 15:02
par MaisBienSur
De toute façon, la victime (présumée) va s'en prendre plein la gueule également !

Les réseaux sociaux sont un défouloir pour les victimes comme pour les accusés, je ne vois même pas pourquoi vous faites une différence sur le lynchage médiatique :hausse:

Est-ce que l'un des deux mérite plus que l'autre d'être jugé par la Foule ?

(on met tous des majuscules depuis quelques temps :gratte: :fou: )

Re: Victimôlatrie galopante

Publié : 28 juil. 2020, 15:07
par LoutredeMer
Mais... je ne comprends pas vraiment votre discussion car il n'y a pas d'anonymat possible sur FB.

J'avais un compte anonyme inactif, ils m'ont demandé n° de tél, ensuite photo, ensuite d'authentifier via mon email, avec envoi d'un mail réponse de leur part, je ne l'ai jamais reçu. Je n'ai donc plus d'accès à ce compte FB.

Et de tout façon, via l'email fourni à l'inscription, ils peuvent remonter à l'identité de la personne.

Re: Victimôlatrie galopante

Publié : 28 juil. 2020, 15:11
par Dany
EB a écrit :
Dany a écrit :Mais dire, comme le fait EB, qu'il n'y a pas de solution à ça
C'est quoi le ça en question ?
Le ça, c'est le phénomène des haters... qui sont en fait des dénonciateurs anonymes en bande, par contagion.

Et :
EB, au post #350, a écrit :Je l'ai écrit noir sur blanc :
le remède (l'interdiction de l'anonymat sur les réseaux sociaux ) est pire que le mal.
Là, tu estimes qu'il n'y a pas de solution au phénomène des haters, puisque tu refuses le remède.

Tu affirmes qu'interdire l'anonymat pour des gens qui accusent sur internet est pire que les laisser diffamer impunément. Ce qui revient à favoriser de laisser des gens diffamer bien tranquillement.


EB a écrit :Ça n'a strictement rien à voir avec les dénonciations anonymes.
Les dénonciations anonymes c'est un autre sujet.
Non, c'est le sujet. Et Dash t'as répondu dans le même sens que moi.


EB a écrit :Si tu crois que facebook, instagram et tweeter vont laisser tous les états qui le souhaite installés des mouchards dans leur application, t'es plus naïf que ce que je crois.
Ma solution n'inclus aucun mouchard. L'accusateur devrait écrire un code en entête de son message (par exemple ac124b220A), qui correspond à son identification connue uniquement des autorités. Par là, il signifie qu'il prononce une accusation (par exemple : "ce connard de PeopleX est un enfoiré de fils de pute, il a violé PeopleY ! Tout le monde le sait ! D'ailleurs il a une sale gueule !...".

Dans ce cas, peopleY pourrait facilement joindre les autorités, identifier le hater et porter plainte (par exemple : "c'est de la diffamation : je n'ai pas du tout une sale gueule !...")

Et si le code n'est pas présent, c'est le réseau social qui est attaquable. Evidemment, je me doute bien que les réseaux sociaux ferraient de l'obstruction. Mais en l'ocurrence, je me demande dans quelle mesure ça t'arrange bien pour soutenir ton idéologie de socialo qui ne veut absolument aucune censure... :(

Re: Victimôlatrie galopante

Publié : 28 juil. 2020, 15:26
par Dany
thewild a écrit :On ne peut pas partir du principe que cette désanonymisation ne serait possible que pour certains agents, typiquement les autorités judiciaires.
Si la désanonymisation est possible, le principe de précaution voudrait qu'on considère qu'elle est à la portée de tous.
La désanonymation a juste besoin d'être effective pour le tout venant. De toute manière, on sait bien qu'il n'y a pas d'anonymisation sur internet quand on veut vraiment mettre le paquet pour identifier quelqu'un.
La solution ici est d'identifier, de responsabiliser (sans demander l'avis ou une quelconque action du réseau social) et par là même de faire baisser la quantité de haters, qui finissent par forger l'opinion par leur nombre en comptant sur une impunité de masse.

Re: Victimôlatrie galopante

Publié : 28 juil. 2020, 15:31
par Dash
LoutredeMer a écrit : 28 juil. 2020, 15:07 Mais... je ne comprends pas vraiment votre discussion car il n'y a pas d'anonymat possible sur FB.
Il ne s'agit pas tant de FB, Twitter ou IG via des comptes standard, mais surtout quand, sur ces mêmes réseaux ou ailleurs, quelqu'un (ou une asso) créer un groupe spécifiquement dédié pour dénoncer de façon anonyme sans que les infos habituelles des comptes d'utilisateurs ne soient dispo publiquement (comme c'est le cas habituellement, par défaut, quand un individu dénonce via son compte, comme tu dis).

Comme le groupe « Facebook Dis son nom » (mentionné dans l'article de l'individu au nom commun, que j'ai posté ici) ou encore le groupe « Instagram Victims Voices Montréal » que j'ai mis en lien dans l'autre thread.

C'est ce genre de groupe qui devrait être, non pas interdit, mais tenu de ne pas cacher les noms et comptes de ceux qui dénoncent! Parce que ça créer un effet boule de neige ou des petits comiques s'y mettent et s'insèrent dans le lot, ce qui est totalement différent, en terme de résultante, que lorsqu'une personne dénonce via son propre compte perso.

Bref, j'allais y arrivé un jour, sauf qu’il y en a un qui noie le poisson pendant des pages avec les defs et qui me répète sans cesse que ce n'est pas le sujet et que je me trompe de contexte, ce qui m'empêche de m'exprimer et d'aboutir! :roll:

Re: Victimôlatrie galopante

Publié : 28 juil. 2020, 15:41
par Dany
Dash a écrit :Bref, j'allais y arrivé un jour, sauf qu’il y en a un qui noie le poisson pendant des pages avec les defs et qui me répète sans cesse que ce n'est pas le sujet et que je me trompe de contexte, ce qui m'empêche de m'exprimer et d'aboutir! :roll:
Ouaip. C'est ce qui arrive quand on a affaire à des soixantehuitards qui gueulent à la censure pour tout et n'importe quoi. Soudain "ce n'est pas possible de trouver des solutions, les réseaux ne le voudront jamais !" "ce n'est pas le sujet !""c'est pire que le mal !" "techniquement c'est impossible ! "... tout simplement parce que ça les arrange bien.

Re: Victimôlatrie galopante

Publié : 28 juil. 2020, 15:42
par Herwingen
Dash a écrit : 28 juil. 2020, 15:31 Comme le groupe « Facebook Dis son nom » (mentionné dans l'article de l'individu au nom commun, que j'ai posté ici) ou encore le groupe « Instagram Victims Voices Montréal » que j'ai mis en lien dans l'autre thread.

C'est ce genre de groupe qui devrait être, non pas interdit, mais tenu de ne pas cacher les noms et comptes de ceux qui dénoncent! Parce que ça créer un effet boule de neige ou des petits comiques s'y mettent et s'insèrent dans le lot, ce qui est totalement différent, en terme de résultante, que lorsqu'une personne dénonce via son propre compte perso.
Il n'y a pas pour moi de nécessité à organiser les dénonciations publiques. Dans une dénonciation, même basée sur des faits réel, il n'y a pas de nuance, ni de place pour la parole de la défense.

Ce genre de chose doivent ce faire dans le cadre de la loi, et la justice.

Après, je ne crois pas qu'on puisse l'empêcher, il faudrait beaucoup de moyen pour être réactif sur internet. La censure me semble donc impossible. (Et je ne la souhaite pas)

L'anonymat n'est pas possible dans certains cas sur internet. Dans d'autres il est totalement possible.

Je voudrais que les victimes aient confiance en leur système judiciaire au point de se tourner vers lui, et pas vers les réseaux sociaux. Et les associations de défense de ceci ou cela, devraient diriger vers la Justice.

Et systématiquement pointer les défauts de ce système judiciaire s'il échet. Là pour moi la publicité peut avoir lieu. On fait moins de mal à une institution qu'à un individu.

cordialement

Re: Victimôlatrie galopante

Publié : 28 juil. 2020, 15:43
par LoutredeMer
Dash a écrit : 28 juil. 2020, 15:31 Il ne s'agit pas tant de FB, Twitter ou IG via des comptes standard, mais surtout quand, sur ces mêmes réseaux ou ailleurs, quelqu'un (ou une asso) créer un groupe spécifiquement dédié pour dénoncer de façon anonyme sans que les infos habituelles des comptes d'utilisateurs ne soient dispo publiquement (
Ok, merci de l'info. Cela dit, ils ne sont pas anonymes vis-à-vis de l'admin du réseau social. Et je suppose que l'on peut "signaler" un groupe à l'admin? non?

Re: Victimôlatrie galopante

Publié : 28 juil. 2020, 15:56
par Dany
Herwingen a écrit :Après, je ne crois pas qu'on puisse l'empêcher, il faudrait beaucoup de moyen pour être réactif sur internet. La censure me semble donc impossible. (Et je ne la souhaite pas)
Ben voilà...
Il te suffit d'extrapoler ta pensée au niveau international et tu comprends tout de suite pourquoi rien n'est fait.

C'est le résultat d'une idéologie où tout est permis. Et je ne doute pas que ce que je viens de dire va me faire cataloguer par certains comme un autoritariste qui veut les mener directement à la dictature mondiale. :roll:

Re: Victimôlatrie galopante

Publié : 28 juil. 2020, 15:58
par Etienne Beauman
Dany a écrit : 28 juil. 2020, 15:11 Non, c'est le sujet. Et Dash t'as répondu dans le même sens que moi.
Et bien vous êtes dans le vent tous les deux que veux tu que je te dises ?

Je te répète l'affaire dont parlait Lambert est une affaire jugée ça n'a rien à voir avec les dénonciations anonymes.

Dash me fait un faux procès et prétends que je voudrais dicter ce que dont on peux parler ou pas.

c'est n'importe quoi.

Vous pouvez parlé des dénonciations anonymes, vous pouvez parlé des préjudices subis par les personnes accusés faussement. Mais ne mélangez pas les sujets, quand je réponds sur l'anonymat en ligne répondez moi sur l'anonymat en ligne pas sur une affaire dont la personne a porté plainte devant la justice. Et vice versa.



Rappel du dérapage.
Lambert dit :
"
Tout le monde se souviendra des nombreux articles parlant des accusations de viol et pas des quelques articles qui parlent de sa relaxe.
P.S. la pseudo victime a menti à ses parents tout simplement. C'est classique dans ce genre d'affaires.
"

La jeun fille en question est celle qui a porté plainte devant la justice contre le saxophoniste.

Je lui réponds :
"
Et qu'est ce qu'on peut y faire ?
C'est exactement pareil pour tous les gens gens accusés à tort de quoi que ce soit.

Il est impossible de déterminer avant jugement si une accusation (non farfelue) est fondée ou pas."

Dash intervient en mode troll.

Lambert réplique

Je sais, il est obtus ! Il craint tellement "la Censure sur le net" !!!



C'est quoi le foutu rapport ??!!



Je lui demande ce qu'il propose pour limiter les fausses accusations devant la justice, il me réponds à propos des dénonciations anonymes.

Voues êtes tellement focalisé, que vous voyez même pas que vous agissez en hooligan.

Re: Victimôlatrie galopante

Publié : 28 juil. 2020, 16:02
par Dash
LoutredeMer a écrit : 28 juil. 2020, 15:43Ok, merci de l'info. Cela dit, ils ne sont pas anonymes vis-à-vis de l'admin du réseau social. Et je suppose que l'on peut "signaler" un groupe à l'admin? non?
Non, bien sûr! Nous sommes tous d'accord avec ça! il y a tjrs moyen de retracé avec l'IP (la plupart de gens ne sont pas des geeks/pirate utilisant 135 relais proxy/VPN)

Si demain, par exemple, je dénonce « Pierre Gingras » via ma page personnelle sur FB, il n'y aura pas 137 autres personnes, via leur page FB perso, qui s'amuseront à dénoncer le même nom pour des raisons évidentes, car ils savent qu'ils auront à confirmer, seulement ceux (quoi? 3, 6, 8 ou 12, genre) qui auront, si j'ai dit vrai, vécu une vraie agression, eux aussi, avec ce dernier oseront dénoncer « à découvert » via leur propre compte perso.

Alors que sur des groupes (comme « Instagram Victims Voices Montréal ») spécialement dédiés qui affichent juste les noms accusés sans les sources (noms/comptes) de ceux qui accusent, ben certains abrutis dénoncent le même nom juste pour rigoler ou se venger (d'un truc qui n'a aucun peut-être aucun rapport avec une agression, genre un collègue au boulot qui ne l'apprécie pas)!

La résultante est différente! Il y avait 75 000 abonnées sur la page Instagram Victims Voices Montréal (juste pour montreal!!!).