Bon! on retrouve ainsi la loi sur la cuisson de pâtes: le temps propre de cuisson des pâtes —à pressions égales— est le même dans une fusée que sur Terre: Δτicuisson = Δτocuisson, à savoir si le temps de cuisson des pâtes al-dente est de huit minutes, nous avons donc Δτi8mn = Δτo8mn.L'invariance de la durée propre est, avec l'invariance de la longueur propre, [...] la base même de la Relativité Restreinte.
réductionnisme
Re: réductionnisme
Salut ABC! tu as écrit

Re: sur la relativité einsteinienne
On déduit donc que
Δτiseconde = Δτoseconde
Δτimn = Δτomn
Δτiheure = Δτoheure
Δτian = Δτoan
etc.,
bref que le temps (propre) se déroule au même rythme dans une fusée (référentiel Ei) que sur Terre (référentiel Eo).
Δτiseconde = Δτoseconde
Δτimn = Δτomn
Δτiheure = Δτoheure
Δτian = Δτoan
etc.,
bref que le temps (propre) se déroule au même rythme dans une fusée (référentiel Ei) que sur Terre (référentiel Eo).

Re: sur la relativité restreinte
Cette phrase n'est pas formulée clairement. Il n'est pas habituel de comparer un objet unique (le temps propre séparant deux évènements) à lui-même en parlant au pluriel de ce même et unique objet et en déclarant qu'ils (cet objet) sont égaux. La formulation correcte est la suivante : la durée propre séparant deux évènements z1 et z2 est indépendante du référentiel où on la mesure.richard a écrit :Le temps (propre) se déroule au même rythme dans une fusée (référentiel Ei) que sur Terre (référentiel Eo).
Par contre, la durée séparant deux évènements z1 et z2 est bien sûr plus courte quand elle est mesurée dans le référentiel où cette durée est une durée propre (le référentiel où z1 et z2 se produisent au même endroit) que quand elle est, au contraire, mesurée dans un référentiel où z1 et z2 ne se produisent pas au même endroit (et où donc cette durée n'y est pas une durée propre).
Re: sur la relativité einsteinienne
Ca y est. J'ai deviné ce que tu as voulu dire (malgré une formulation suggérant fortement une confusion entre mesure de durée et mesure de durée propre). Je reformule.richard a écrit :On déduit donc que le temps (propre) se déroule au même rythme dans une fusée (référentiel Ei) que sur Terre (référentiel Eo).
Le temps propre de cuisson des pâtes est indépendant du référentiel inertiel où on les fait cuire. Là on a bien plusieurs temps propres (autant que de casseroles remplies de pâtes que l'on fait cuire). Ces temps propres sont égaux en raison du principe de base de la relativité : le principe de relativité du mouvement.
D'une façon générale, le résultat d'une expérience de physique (que ce résultat soit une durée, une longueur, une composition chimique, une couleur, une température...) ne dépend pas du référentiel inertiel où on la réalise.
Pour mieux préciser physiquement la relation entre durée et durée propre, il est intéressant de noter que la durée séparant, dans un référentiel inertiel donné R, deux évènements z1 et z2 est :
- la durée propre séparant l'évènement z12 de l'évènement z2,
- z12 étant l'unique évènement :
- simultané avec z1 au sens de la simultanéité ayant cours dans R
- situé au même endroit que z2 au sens de la localisation ayant cours dans R
Re: sur la relativité einsteinienne
Salut ABC! tu as écrit
Question: dans un même référentiel le temps propre de cuisson des pâtes est-il indépendant de l'endroit où on les fait cuire?Le temps propre de cuisson des pâtes est indépendant du référentiel inertiel où on les fait cuire.

- Cogite Stibon
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Re: sur la relativité einsteinienne
Non.richard a écrit :Salut ABC! tu as écritQuestion: dans un même référentiel le temps propre de cuisson des pâtes est-il indépendant de l'endroit où on les fait cuire?Le temps propre de cuisson des pâtes est indépendant du référentiel inertiel où on les fait cuire.
Le temps propre de cuisson des pâtes dépend de la température de l'eau dans lesquelles ont les fait cuire. Et la température d’ébullition de l'eau dépend de la pression atmosphérique, donc de l'altitude.
Pour les échantillons statistiques, comme dans d'autres domaines, il n'y a pas que la taille qui compte.
Raisonner a l'instinct sur des problemes de probabilites, c'est le desastre assuré. (Spin Up)
Une graphe sans échelle, c'est bon pour la poubelle
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Re: sur la relativité einsteinienne
Ah ouais! t'as raison! je reformule. À pressions égales le temps propre de cuisson des pâtes est-il indépendant de l'endroit où on les fait cuire?

- Cogite Stibon
- Messages : 3300
- Inscription : 16 févr. 2012, 13:19
Re: réductionnisme
Ça dépend aussi de la dureté de l'eau et de la quantité de sel... La cuisson des pâtes est un art majeur.
Pour les échantillons statistiques, comme dans d'autres domaines, il n'y a pas que la taille qui compte.
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Re: réductionnisme
Ça dépend aussi de l'expérimentateur.
Il y en a qui les préfèrent al dente et d'autre bien cuites.
Il y en a qui les préfèrent al dente et d'autre bien cuites.
Le fait que je sache que quelque chose est vrai n'est pas une preuve. 

- Cogite Stibon
- Messages : 3300
- Inscription : 16 févr. 2012, 13:19
Re: réductionnisme
Malheureux ! Ne dit pas ça alors qu'il y a des presque italiens qui fréquentent le forum.Chanur a écrit :Ça dépend aussi de l'expérimentateur.
Il y en a qui les préfèrent al dente et d'autre bien cuites.
Pour les échantillons statistiques, comme dans d'autres domaines, il n'y a pas que la taille qui compte.
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sur la cuisson des pâtes
10 conseils pour réussir la cuisson des pâtes.
Faire des pâtes, c'est tout simple. Mais reconnaissez qu'il y a pâtes et pâtes ! Pour les réussir à la perfection, préparez vos pâtes dans les règles de l'art, ça n'est pas plus compliqué.
Re: sur la relativité einsteinienne
Le principe de relativité du mouvement ne signifie pas qu'on obtient les même résultats en changeant de référentiel inertiel même si on change les conditions expérimentales. Mais bon, je suppose qu'il s'agissait d'une remarque humoristique.Cogite Stibon a écrit :Non.richard a écrit :Salut ABC! tu as écritQuestion: dans un même référentiel le temps propre de cuisson des pâtes est-il indépendant de l'endroit où on les fait cuire?Le temps propre de cuisson des pâtes est indépendant du référentiel inertiel où on les fait cuire.
Le temps propre de cuisson des pâtes dépend de la température de l'eau dans lesquelles ont les fait cuire. Et la température d’ébullition de l'eau dépend de la pression atmosphérique, donc de l'altitude.
- Cogite Stibon
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- Inscription : 16 févr. 2012, 13:19
Re: sur la relativité einsteinienne
OuiABC a écrit :Mais bon, je suppose qu'il s'agissait d'une remarque humoristique.

Pour les échantillons statistiques, comme dans d'autres domaines, il n'y a pas que la taille qui compte.
Raisonner a l'instinct sur des problemes de probabilites, c'est le desastre assuré. (Spin Up)
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sur la relativité du temps
Bonsoir! Le temps propre d'un observateur est invariant dans un référentiel donné, il s'écoule au même rythme en tout lieu. Il est le même dans un référentiel. Le temps propre est également invariant dans un changement de référentiel, il s'écoule au même rythme dans tous les référentiels. Pourquoi dit-on alors que le temps est relatif, qu'il dépend de la vitesse?

Re: sur la relativité du temps
Ta formulation est délibérément floue.richard a écrit :Bonsoir! Le temps propre d'un observateur est invariant dans un référentiel donné, il s'écoule au même rythme en tout lieu. Il est le même dans un référentiel. Le temps propre est également invariant dans un changement de référentiel, il s'écoule au même rythme dans tous les référentiels. Pourquoi dit-on alors que le temps est relatif, qu'il dépend de la vitesse?
Parle de durée mesurée entre deux évènements pour avoir quelque chose de comparable.
On dit que le temps est relatif parce que la durée en temps propre entre deux évènement est la durée mesurée dans un référentiel particulier. Dans les autres, on mesure une durée différente.
C'est ce que dit la relativité.
C'est ce que dit l'expérience.
Le fait que je sache que quelque chose est vrai n'est pas une preuve. 

Re: sur la relativité du temps
De quel rythme tu parles ? Il n'existe aucun rythme ni aucune vitesse d'écoulement du temps. Ce qui existe c'est une vitesse relative d'écoulement.richard a écrit :Bonsoir! Le temps propre d'un observateur est invariant dans un référentiel donné, il s'écoule au même rythme en tout lieu. Il est le même dans un référentiel. Le temps propre est également invariant dans un changement de référentiel, il s'écoule au même rythme dans tous les référentiels.
Re: sur la relativité du temps
Ah oui! t'as raison Raphaël! le temps se mesure relativement au temps. Merci pour ces précisions. T'es le plus fort!
Re: sur la relativité du temps
Une vitesse ou un rythme se mesure par rapport au temps. C'est toi qui parle de rythme d'écoulement du temps:richard a écrit :Ah oui! t'as raison Raphaël! le temps se mesure relativement au temps. Merci pour ces précisions. T'es le plus fort!
Tu le mesures comment le rythme d'écoulement du temps ? Par rapport au temps ?richard a écrit :il s'écoule au même rythme en tout lieu
Moi je n'ai pas ce problème avec la vitesse relative. Je n'ai pas besoin de connaître la vitesse (indéterminable) d'écoulement du temps dans chaque référentiel pour connaître la vitesse relative. La vitesse relative c'est seulement un facteur (ou un rapport) et ça se calcule avec les équations de la relativité.
Dernière modification par Raphaël le 28 mars 2015, 05:03, modifié 1 fois.
Re: réductionnisme
C'est bien ce que je disais: t'es le plus fort Raphaël !
Re: sur la relativité du temps
Qu'est-ce que ça peut bien signifier ? Je ne vois pas.richard a écrit :Bonsoir! Le temps propre d'un observateur est invariant dans un référentiel donné, il s'écoule au même rythme en tout lieu.
Par contre, on peut dire les choses suivantes :
- La durée propre séparant deux évènements est la durée mesurée entre ces deux évènements par l'unique observateur inertiel pour lequel ces deux évènements se produisent au même endroit.
- La durée propre séparant deux évènements est indépendante du référentiel inertiel dans lequel elle est mesurée.
- La durée séparant ces deux évènements est, par contre, relative au référentiel inertiel dans lequel elle est mesurée.
- si la durée propre séparant deux évènements z1 et z2 vaut tau,
- et si, mesurée dans un référentiel inertiel R donné, la durée séparant z1 de z2 vaut t,
- et si, mesurée dans ce référentiel inertiel R la distance séparant ces 2 évènements z1 et z2 vaut d, alors :
Enfin, la durée séparant z1 de z2 dans un référentiel inertiel R donné est égale à la durée propre séparant z12 (et non z1) de z2 où z12 est l'unique évènement :
- simultané avec z1 au sens de la simultanéité (relative) ayant cours dans le référentiel inertiel R,
- se produisant au même endroit que z2 dans le référentiel inertiel R.
Parce que c'est le cas comme expliqué ci-dessus.richard a écrit :Pourquoi dit-on alors que le temps est relatif, qu'il dépend de la vitesse?
Re: sur la relativité du temps
Salut ABC! Je faisais allusion à la synchronisation einsteinienne des horloges: ces horloges qui marchent "au même rythme". En effet l'écoulement du temps (propre) est le même en tout point (A ou B) d'un référentiel (dans les mêmes conditions physiques): dτB = dτA. Aussi le temps (propre) est-il le même dans un référentiel, c'est le temps de ce référentiel.
De même l'écoulement du temps (propre) est le même dans un changement de référentiel E1, E2 (dans les mêmes conditions physiques): dτ2 = dτ1. Aussi le temps (propre) est-il le même dans l'Univers, c'est le temps cosmique:
De même l'écoulement du temps (propre) est le même dans un changement de référentiel E1, E2 (dans les mêmes conditions physiques): dτ2 = dτ1. Aussi le temps (propre) est-il le même dans l'Univers, c'est le temps cosmique:
selon le principe cosmologique, tous les observateurs comobiles sont équivalents : leurs horloges défilent au même rythme, et à un même temps cosmique τ.

Re: sur la relativité de la simultanéité
Disons plus précisément que, dans l'espace-temps de Minkowski, le temps propre s'écoulant entre deux feuillets 3D de simultanéité de ce référentiel est le même pour tous les observateurs au repos dans ce référentiel.richard a écrit :Salut ABC! Je faisais allusion à la synchronisation einsteinienne des horloges: ces horloges qui marchent "au même rythme". En effet l'écoulement du temps (propre) est le même en tout point (A ou B) d'un référentiel (dans les mêmes conditions physiques): dτB = dτA. Aussi le temps (propre) est-il le même dans un référentiel, c'est le temps de ce référentiel.
Quand on considère au contraire, l'espace-temps de Schwarzschild par exemple :
- le temps propre s'écoulant entre deux feuillets 3D de simultanéité, est bien le même s'il s'agit des feuillets de simultanéité du référentiel de Lemaître (les observateurs tombant en chute libre radiale partis à vitesse nulle "de très haut".)
- Le temps propre s'écoulant entre deux feuillets 3D de simultanéité du référentiel de Schwarzschild est au contraire plus court pour les observateurs situés près de l'horizon de Schwarzschild que pour les observateur situés loin de cet horizon.
Je vais être plus précis : les lois de la physique sont invariantes par changement de référentiel inertiel. Si on réalise un expérience de physique donnée, dans des conditions données, les résultats que l'on obtient (que ce soient des durées, des longueurs, des couleurs, une composition chimique... peu importe) ne dépendent :richard a écrit :De même l'écoulement du temps (propre) est le même dans un changement de référentiel E1, E2 (dans les mêmes conditions physiques): dτ2 = dτ1.
- ni de l'endroit où on la réalise (invariance par translation spatiale, symétrie à laquelle est associée à la conservation de l'impulsion)
- ni de l'instant où on la réalise (invariance par translation temporelle, symétrie à laquelle est associée à la conservation de l'impulsion)
- ni de l'orientation spatiale de l'appareillage (invariance par rotation, symétrie à laquelle est associée à la conservation du moment cinétique)
- ni de la vitesse du référentiel (invariance de Lorentz, symétrie à laquelle est associée la conservation de la métrique de Minkowski, c'est à dire la conservation du temps propre entre évènements séparés par des intervalles de type temps et de la longueur propre entre évènements séparés par des intervalles de type espace)
- Les 3 premières symétries définissent la géométrie de l'espace-temps d'Aristote (dont le groupe de symétrie est le groupe d'Aristote) plus connu sous le nom d'espace-temps de Newton.
- La symétrie supplémentaire (invariance de Lorentz) interdit aux phénomènes de violer le principe de relativité du mouvement et "construit" sur le "terrain d'Aristote" la "villa de Minkowski". Les phénomènes disciplinés (tous ceux qu'on sache observer à ce jour) restent enfermés dans la villa de Minkowski.
C'est ce que j'ai voulu exprimer en : Special Relativity and possible Lorentz violations consistently coexist in Aristotle space-time http://arxiv.org/abs/0805.2417
Non, pas aussi.richard a écrit :Aussi
Oui.richard a écrit :Le temps (propre) est le même partout dans l'Univers, c'est le temps cosmique:selon le principe cosmologique, tous les observateurs comobiles sont équivalents : leurs horloges défilent au même rythme, et à un même temps cosmique τ.
Ce que tu évoques là, c'est le cas de l'espace-temps de Friedmann-Lemaître avec sa métrique de Robertson Walker. Il s'agit d'une variété riemannienne possédant, contrairement à l'espace-temps de Minkowski, un référentiel privilégié : le référentiel dit comobile.
Il s'avère que :
- ce référentiel est un référentiel chute libre,
- le feuilletage 3D de simultanéité associé à ce référentiel est intégrable en feuillets 3D de simultanéité,
- le temps propre qui s'écoule entre feuillets 3D de simultanéité est le même pour tous les observateurs dits comobiles, c'est à dire au repos dans le référentiel comobile.
En quelque sorte, il donne lieu à une interprétation qui, dans l'esprit, correspond à l'interprétation Lorentzienne de la Relativité Restreinte. Par contre, on ne peut pas reprocher au référentiel comobile des espace-temps de Freidmann-Lemaître d'avoir un caractère métaphysique (comme cela est reproché au référentiel inertiel privilégié hypothétique de l'interprétation Lorentzienne de la Relativité Restreinte).
Dans l'espace-temps de Friedmann-Lemaître, on a une simultanéité privilégiée qui permet de parler de l'âge de l'univers. On a aussi :
- une contraction de Lorentz non réciproque des objets en mouvement (celle des objets en mouvement vis à vis du référentiel comobile)
- une dilatation temporelle de Lorentz non réciproque (celle des horloges en mouvement vis à vis du référentiel comobile)
- une simultanéité privilégiée, celle définie par les feuillets 3D de simultanéité du référentiel dit comobile. A chaque instant il y a, dans un espace-temps de Friedmann-Lemaître, un feuillet 3D de simultanéité définissant l'age de l'univers et un espace 3D occupé par l'univers à cet instant.
C'est aussi ce que l'on a dans l'espace-temps de Schwarzschild où ce rôle de référentiel privilégié est joué par le référentiel chute libre de Lemaître. Dans cet espace-temps :
- le mètre des observateurs de Schwarzschild est contracté en direction radiale (par le facteur (1-v²/c²)^(1/2) où v²/2 = GM/r avec les notations usuelles)
- les horloges des observateurs de Schwarzschild tournent d'autant plus lentement qu'elles sont proches de la sphère de Schwarzschild (même facteur)
- quand on utilise les mesures de durée, de longueur et de simultanéité du référentiel de Lemaître, les photons tombent à vitesse c+v et remontent à vitesse c-v par rapport au référentiel de Schwarzschild (où v désigne toujours (2GM/r)^(1/2) (1). Cela explique pourquoi ils ne peuvent plus sortir quand il sont sous la sphère de Schwarzschild, donc à une position radiale r < rs= 2GM/c² pour laquelle leur vitesse de remontée c-v où v = (2GM/r)^(1/2) par rapport au référentiel de Schwarzschild devient négative (la vitesse v = (2GM/r)^(1/2) s'apparente, en quelque sorte, à celle d'un "courant d'éther" que le photon ne parvient pas à remonter parce qu'il ne nage pas assez vite).
PS : je profite de ce post pour faire une petite pub pour la conférence de Physique quantique tout public, reposant fortement sur l'image et sur de petites video explicatives du CNRS, que je réalise à St Mandrier, au square Marc Baron, le dimanche 12 avril, de 10h00 à 12h00 (cf http://forums.futura-sciences.com/actua ... avril.html)
Re: réductionnisme
Je ne voudrais pas avoir l'air pessimiste, mais je ne suis pas sûr que Richard soit prêt pour la relativité générale ...
Le fait que je sache que quelque chose est vrai n'est pas une preuve. 

Re: sur la relativité einsteinienne
Alors pourquoi dit-on que le temps dépend de la vitesse?ABC a écrit :Si on réalise un expérience de physique donnée, dans des conditions données, les résultats que l'on obtient (que ce soient des durées, des longueurs, des couleurs, une composition chimique... peu importe) ne dépendent :
[pas] de la vitesse du référentiel

Re: sur la relativité einsteinienne
Qui dit ça à part toi ?richard a écrit :Alors pourquoi dit-on que le temps dépend de la vitesse?
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