Salut MadLuke
MadLuke a écrit :La machine sera capable de prévoir la décision [...] Vous demander 2 questions différentes à la machine et vous aurez potentiellement 2 réponses différentes.
Si par exemple je branche la machine sur mon cerveau et que la machine me dit que je vais lever le bras dans 2 min. Si je ne le fais pas, la machine aura failli. Le fait que ce soit la perception de l’information transmise par la machine qui influence le déterminisme de mon choix démontre que c’est mon interprétation du libre arbitre qui est adéquate.
Si l’univers était un pur déterminisme mécanique et nécessaire, il serait aisé de prévoir le futur. Mais puisque ce futur serait nécessaire, des forces nous empêcheraient de le changer. Le fait que la machine doit recalculer le futur après une entrée d’information perçu par la conscience démontre qu’il y a des mondes possibles ; que la raison qui aperçoit la détermination est souveraine devant cette dernière. L’univers ne fonctionne pas seulement par nécessité. Il est probablement le résultat de toute la composibilité des libertés exprimé par chaque systèmes complexe émergent.
Le déterminisme mécanique, ce n’est pas notre monde et le jeu d’esprit sur cette machine analysant les déterminants, le démontre quant à moi, de façon assez claire.
Greem a écrit :Ouai ouai... comme l'athéisme. Moi, je ne vois pas ce qu'il y a de stérile a comprendre comment fonctionne le monde, ce qu'il est et ce qu'il n'est pas, et donc à rejeter toutes ces idées reçues transmise par la théologie.
Ce n’est pas le fait de tenter de comprendre comment fonctionne le monde et de rejeter le mysticisme qui est stérile ici. Ce qui est stérile est que cette compréantion ne sert, par définition, strictement à rien dans la position fataliste. Si tout est nécessaire et que nos consciences sont d’impuissante spectatrice d’une froide mécanique déterminisme, à quoi bon lutter contre l’obscurantisme, la souffrance et le malheur. Pourquoi entreprendre de perfextionner nos existences si nous sommes soumies au destin le plus total.
La notion de libre arbitre est issue de la philosophie avant tout. Les grandes religions monothéistes ne sont, quelques parts, qu'une fixation des grandes gammes philosophique. Les dogmes, c’est de l’axiomatisation, par système fermé, des grandes idées philosophiques.
Sans Aristote et Platon, il n’y pas le christianisme, ni l’islam tel qu’on l’a connu.
Ce sont les idées qui mènent le monde, les religions ne sont en quelques sortes, que des épiphénomènes du monde des idées.
Le libre arbitre est une des plus vieilles questions de l’humanité et comme Dieu, et l’infini ce sont des grandes gammes de la philosophie et plus précisément de la métaphysique. Ces notions sont intéressantes et fertiles, car elles touchent à tous les concepts d’essences. Si la philosophie était de la musique, les grands concepts métaphysiques seraient comme les notes de base. Les grands systèmes philosophiques, son toujours des tentatives de réponses aux questions éternelle et légitime que se pose la raison humaine depuis la nuit des temps.